𝗥𝗲𝗰𝘂𝗲𝗶𝗹 𝗱'𝗶𝗺𝗮𝗴𝗶𝗻𝗲𝘀

Negan

Imagine TheWalkingDead w//Negan
(Haine/tristesse/tentative de meurtre)

/!\ Puisqu'on ne connaît que l'âge de Carl -dix-huit ans dans la saison huit- je me suis permise de lui inventer un "moment" de naissance pour cet imagine *en été plus ou moins*. /!\

Il y aura probablement une deuxième partie.
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Une fois de plus, je me retrouvais forcée à descendre ces stupides escaliers.
Tout ça pour lui apporter à manger.
Je me disais souvent, pratiquement tout le temps, que je devais le tuer.
Mais je savais que je n'en avais pas la force.

J'inspirai un bon coup avant d'ouvrir la porte. Il était là, à jouer avec sa stupide balle.

D'habitude, il y avait toujours quelques petites joutes verbales, mais aujourd'hui, je n'en avais pas la force.
Je déposai donc simplement son assiette devant les barreaux de la cellule avant de me retourner pour remonter.
-Tiens, aucune critique cinglante et ironique? Demanda-t'il dans mon dos.
-Pas aujourd'hui Negan. Annonçai-je, fatiguée.
-Oula, toi tu vas pas bien. Qu'est-ce qui va pas?
Comme si ça l'intéressait.
-Je ne vois pas en quoi mes problèmes te regardent. Déclarai-je, toujours dos à lui.
-Bah écoute, on s'ennuie vachement ici, alors raconte moi, ça fera des petits potins. Ricane-t'il.
Je soufflai avant de me retourner.

-Il a dix-neuf ans aujourd'hui.
-Quoi? Demande-t'il, confus.
-Carl a dix-neuf ans aujourd'hui. Mes yeux s'imbibèrent de larmes.
Je m'étais -en quelques sortes- remise de la mort de papa. Mais je n'arrivais pas à me remettre de celle de mon frère.
-Enfin, il aurait eu dix-neuf ans si il n'était pas... Je ne terminai pas ma phrase.
Je fus prise d'une soudaine rage.
-C'est de ta faute. Marmonnai-je.
-Quoi?
-C'est de ta putain de faute si il est mort. Répétai-je en relevant la tête vers lui.
Son regard était neutre, dénué de toute émotion, ce qui m'enragea d'autant plus.
Je vérifiai que la fenêtre de sa cellule était bien fermée avant de claquer la porte du sous-sol.
Je me dirigeai rapidement vers sa cellule avant d'ouvrir les barreaux tout en sortant mon arme à feu.
Je le plaquai contre le mur, mon arme sur son front.
Mais il se laissait faire.
-Réagis. Réagis putain!
-Tue-moi, si ça peut soulager ta conscience. Mais ça ne ramènera pas ton frère.
-T'ose même pas prononcer son putain de nom! Tu me dégoûtes. Hurlai-je. Carl! Il s'appelait Carl! Dis-le!
-Me tuer ne ramènera pas Carl. Déclare-t'il plus sombrement.
Je reculai de lui, les mains tremblantes, le souffle court, et les larmes coulant en abondance sur les joues.
J'avais failli tirer.
J'allais le tuer.
Je sortis sans un mot de la cellule et la refermai avant de sortir de ce sous-sol maudit.