J'arrivais à la maison insouciante comme si de rien n'était. Bah en même temps je savais déjà Clara hors de danger pour le moment.
Quand je sonnai à la porte, Jorge m'ouvrit. Je lui offrai un large sourire.Jorge: Ah Mlle Sarah! Vous êtes enfin là vous, on s'inquiétait aussi.
Clara(qui était blottie contre son frère sur le sofa): Pourquoi s'inquiéter pour elle dont on s'en fiche ??
Jorge: Mlle Clara, imaginez qu'il lui arrive la même chose qu'à vous.
Moi: Comment ça? Il s'est passé quelque chose ??
Jorge: Eh bien ce n'est pas la première fois que ça arrive, depuis l'année passée il y'a des hommes qui tentent d'enlever ou qui agressent Mlle Clara.
Moi: Quoi???
Jorge : Tout à l'heure quand elle est sortie en ville avec ses amies, il lui est encore arrivé la même chose. Mais apparemment une jeune femme est venue la sauver.
Moi: Mais c'est dingue ça! Et comment tu sais qu'il t'arrive ce genre de choses et tu te permets de sortir seule de la maison??
Clara: Mêle toi de tes dents pendant que j'y suis.
Moi: Mais Jorge, elle ne doit pas sortir toute seule. Il faut en parler à Chrysler en plus.
Clara: Non! Mon père n'est pas obligé de savoir quoi que ce soit !Désolée ma cocotte. Je sortis automatiquement mon téléphone et appela Chrysler malgré les protestations de Clara. Je l'avais déjà mis au courant de ce qui s'est passé par texto, mais pour empêcher Clara de sortir seule, il fallait qu'il le lui dise lui-même.
Moi: Bien sûr qu'elle est à côté de moi.
Chrysler: Passez lui le téléphone.
Moi(en donnant le téléphone à Clara): Tiens c'est pour toi.
Clara(en me regardant d'un oeil mauvais pour prendre le téléphone): Papa?... Oui... Non. Elle soupira. D'accord entendu. Elle me redonna le téléphone dont la conversation était déjà coupée. Bah félicitations la boufonne, à cause de toi je ne vais plus profiter seule de mes journées hors de cette maison. J'te déteste!C'est réciproque chérie.
Elle monta en furie à l'étage.Moi: Euh bah, je, vais monter aussi.
Jorge se retira et alors que je me retournais pour monter à l'étage aussi...
Illyan: C'est quoi ce que t'as à la jambe?
Moi: Je pensais que tu te foutais de moi.
Illyan: Répond à ma question.
Moi(me retournant face à lui): Je m'étais blessée toute à l'heure avec les épines dans le jardin mais ce n'est rien de grave. Heureusement que j'avais fait juste un petit pansement bien que l'entaille était un peu profonde.
Illyan(se levant du sofa pour sortir): Puff en même temps je m'en fous.Il me planta seule dans la pièce sur cette phrase. Enfoiré.
Une fois dans ma chambre, j'allumai automatiquement mon ordinateur et remarquai que Lisa m'avait déjà envoyé ce dont j'avais besoin. Sans perdre de temps, je connectai le tube du laser à la machine et les ADN y furent transférés. Super ! Maintenant fallait juste attendre que je l'installe. Avant cela, je me changeai en optant pour une longue jupe évasée bleue marine et un petit haut blanc à motifs de fleurs en col V; Clara ne devait pas remarquer ma blessure elle aussi.
Prenant un énième risque de me faire humilier (sois maudit de m'avoir envoyée ici Bruce!), j'allai toquer à la porte en face de la mienne.Clara (à l'intérieur): C'est qui?
Sans prendre la peine de répondre, j'entrai tout simplement. Elle s'était recroquevillée sur son lit et ses yeux étaient toujours gonflés. J'imagine qu'elle avait encore pleuré.
Moi: Euh moi?
Clara(relevant brusquement la tête): Il y'a quoi encore avec toi? Tu comprends pas que tu m'énerves rien qu'avec ta tête ? Je sais, moi-même je m'énerve avec cette tête que j'ai par obligation de te protéger et qui m'empêche de t'en coller une actuellement dans ta gueule de petite peste.
Moi(baissant la tête): Je voulais juste m'excuser pour toute à l'heure. Je pensais bien faire en prévenant ton père. Je m'inquiétais pour toi aussi.
Clara (rire jaune): Parce qu'on se connait? D'où tu sors toi pour te mêler de ce qui te regarde pas dans ma famille ?!!
Moi(me retournant pour partir): Désolée.
Clara: C'est ça, sors de ma chambre. Et je te préviens pour la deuxième fois de ne plus jamais y mettre sinon je te renvoie de là où tu viens.