32.Prise en otage

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*Attention ! Ce chapitre contient des scènes pouvant heurter la sensibilité des jeunes lecteurs*

Je me réveillai toute fatiguée et lasse dans une pièce noire juste éclairée par une petite lampe tempête et d'odeur nauséabonde. Puis je me rendis compte que j'étais...attachée à une chaise????!! Je commençai alors à me tortiller et essayer de défaire mes liens mais en vain car chacun de mes bras était attaché par une grosse corde à chaque manche de la chaise; sans oublier mes jambes qui étaient attachées aussi.

Moi(en criant): Où êtes-vous sales chiens?! Relâchez moi!

Bien sûr qu'ils ne pouvaient pas venir me relâcher mais quand même ! J'avais le sang chaud et jurai par tous les saints de sortir de ce trou à rat avec les têtes de ces enfoirés!
Des bruits de pas résonnèrent puis de la clé dans le verrou. Plusieurs hommes enturbannés de faible corpulence et tous armés entrèrent dans la pièce suivis de leur chef.

Moi: El-Ader-Kafir, relâche moi tout de suite sinon je te jure que je ne répondrai plus de moi.
El-Ader (rire): Parce que tu penses avoir un pouvoir étant attachée? Ses acolytes s'esclaffèrent aussi. Bande de chiens enfoirés ! On va faire un marché. Tu me dis qui t'envoie et je te laisse tranquille. Et pour t'éviter une sanction de la part de tes supérieurs, tu pourras rester ici le temps qu'il faudra, je te donnerai ce que tu voudras. Sans blague.
Moi: Va te faire foutre! J'avais dit cela d'une manière syllabique pour le blesser au plus profond de lui que l'effet fut comme tel car il me donna une gifle tellement retentissante que je sentis mes oreilles bourdonner.
El-Ader : Ne joue pas à la maline avec moi d'accord? Il se rapprocha de moi et me pinça horriblement les joues. Tu travailles pour qui?
Moi: Vo t'fèr foutr...et pam! Une autre gifle sur la joue gauche.
El-Ader : Puisque c'est la manière forte que tu veux...

Il prit un couteau suisse de la main d'un de ses acolytes et se rapprocha dangereusement de moi avec en essuyant la lame. Ok, inspire, expire Téa. Pendant les entrainements, une des leçons était ''Comment résister à la torture'' et j'allais appliquer cela maintenant malgré la peur qui me tordait l'estomac.

El-Ader : Tu n'es pas de l'armée ça se voit très clairement. Et je suis très étonné de savoir que vous avez pu dénicher toutes nos informations. Maintenant parle parce que je ne prend jamais pitié quand je m'y met.

En disant cela, il effleura ma joue de la lame de son couteau qui me blessa. Je sentis un liquide chaud et visqueux qui était certainement du sang couler de la blessure mais je me retenais de crier. Ajouté à cela, il me donna encore une autre claque sur ma joue blessée, plus douloureuse que celle d'avant.

Moi: El...Ader...
El-Ader : Quoi, tu veux parler? Attend je me rapproche pour mieux t'écouter. Il se rapprocha de moi et je lui crachai ma salive mélangée de sang au visage. Sale chienne !

Oh non pourquoi j'ai fait cela? A ce moment là, tout se passa tellement vite. Un de ses hommes prit un long fouet à plusieurs raffinements et commença à me fouetter avec. Je ne pus me retenir de crier de toutes mes forces. La douleur était si intense, pire encore du fait que je ne parvenais pas à bouger de ma place.

El-Ader : Crie! Vas-y crie plus fort ! Tu penses que de là où nous sommes quelqu'un t'entendra? Personne ne viendra te sauver parce que là, c'est notre dernier recoin, le plus sombre de toute la Syrie. Putain, nous n'étions donc plus à l'Aile-Est de Damas. (En arabe) Attachez la bien fermement en l'air!

J'étais vide de force. Ils me détachèrent de la chaise pour me relever et attacher mes bras en l'air et mes jambes retenus derrière par un fil relié à une barre de fer.

Agent TOù les histoires vivent. Découvrez maintenant