51.Bon moment

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Vu qu'on était dimanche, je décidai de passer ma journée à m'entraîner intensément chez moi. J'étais vêtue d'un shorty noir et d'un mini haut de la même couleur avec des Nike blanches aux pieds, mes cheveux retenus en un chignon vite fait.
Je frappais dans le punching-ball quand on sonna à la porte. J'allais donc ouvrir et tombai sur un Hector dans une tenue décontractée : jogging noir, polo blanc qui faisait ressortir la belle forme de son buste et des vans noir, ses longs cheveux défrisés cascadaient élégamment sur ses épaules.

Hector: Je sais que je suis beau gosse mais de là à me reluquer comme ça.
Moi: Connard là! Vas-y entre. Il entra et s'installa. Je t'apporte quoi à boire ?
Hector: Une téquila si t'en as. J'allai donc lui apporter sa boisson. Merci!
Moi: Bon, j'vais m'apprêter.
Hector: Là aussi t'es pas mal einh.
Moi: Gros pervers là!

Il partit d'un fou rire et je le plantai là pour aller prendre ma douche.
Au bout de quelques minutes, je sortis m'habiller. J'optai pour une tenue décontractée aussi: slim blanc déchiré aux genoux, polo moulant de la même couleur, gilet marron en cuir et bottines marrons aux pieds. Sur mes cheveux bien lissés de part et d'autre de la raie, j'attachai un petit foulard blanc pommelé de noir et mini sac noir en peluche au dos, je sortis de la chambre. Je m'étais juste légèrement maquillée étant donné que c'était juste un déjeuner et avais chaussé mes lunettes rondes à montures noires (vous vous rappelez? Les mêmes que je mettais avant d'être agent secret).

Moi: J'suis prête!
Hector: Putain, j'ai le souffle coupé là.
Moi: Allons-y alors avant que tu ne fasses une crise d'asthme.
Hector(sourire): Ça te derange pas si on y va à pieds, j'espère ?
Moi: Elle a quoi ta caisse?
Hector: Rien mais juste pour passer plus de temps. Tu sais, j'ai une surprise pour toi là-bas.
Moi: Bah ça me derange pas alors!

Il me tendit sa main où je déposai la mienne et on quitta l'appartement.

Tout au long de notre cheminement, on discuta de plein de n'importe quoi: ses grands discours de dragueur et mes raparties de narcissique. Tout en marchant, on sirotait chacun de la limonade.  Un homme qui marchait à l'opposé de notre sens mais dans la même direction me regardait que de trop. Lorsqu'il arriva à notre hauteur pour nous dépasser...

Hector(le retint par le bras): Tu me dis ce qui va pas, mon gars ?
L'homme(en bredouillant): Beuh...euh...rien...je vois pas de quoi vous parlez.
Hector: Depuis qu'on était à 10mètres, je te voyais mater la meuf. On peut savoir pourquoi ?
L'homme: Rien, je la trouvais juste très jolie.
Hector: Et moi je ne suis pas assez bien pour trainer avec elle, c'est ça?
L'homme : N...non...désolé
Hector: Allez casse toi!

Le gars partit en courant tout en bredouillant des excuses. Quant à moi j'étais morte de rire.

Hector: Toi ça te fait marer einh?
Moi(hoquetant de rire): Mais t'es juste fou de menacer ce pauvre type comme ça. Il a rien fait de mal à part regarder.
Hector: Sois pas naïve. Si t'étais seule, il t'aurait dragué comme ça en pleine rue.
Moi: Tu serais jaloux là?
Hector : Délire pas, je te protège juste.
Moi(éclat de rire): La repartie directe du gars jaloux!

On continua à se taquiner jusqu'à arriver au Mcdo.
On alla donc s'installer à une table.

Moi: Bah elle est où ma surprise?
Hector: Ce que tu peux être impatiente!

Puis, je sentis quelque chose comme deux mains me fermer les yeux.

...: Salut ma bombasse! Quand je pus rouvrir mes yeux..
Moi: Eh Christy! Je me levai pour qu'on puisse se faire un câlin. Wouah tu dates vraiment!
Christy : Ah je te dis! Là, je vais me prendre un congé illico loin de l'air industriel de New-york. Bruce me doit bien ça.
Moi: T'étais où?
Christy: En Bolivie. Tu imagines? Désamorcer un réseau de dealeurs et criminels cachés. Je préfère pas en parler. Alors, ça va vous deux? Vous êtes en couple?
Hector: Quoi? Je suis mille fois mieux pour cette connasse.
Moi: La connasse te dit d'aller te faire enculer, enfoiré. Tout en parlant, j'avais brutalement pris possession de ses bijoux de famille.
Hector: Té...a...st..p. Christy se tordait de rire et je finis par le relâcher. En vrai, t'es pire qu'une panthère toi.
Moi: Je suis peut-être tout mais sauf ce qui se rapporte à l'adjectif que t'as utilisé pour me qualifier.
Hector: Allez, boude pas, je plaisantais tout simplement. Tu vois, Christy ? Comment je pourrais être en couple avec une férocité pareille? Elle finirait par...
Moi: Te castrer à la moindre bêtise qui sortirait de ta bouche. Bon, c'est cool les retrouvailles mais ma panse crie gare là. Pas les vôtres ? Pour toute réponse, ils se moquèrent de moi. Bon, tant pis pour vous. Garçon! Le serveur se dirigea vers nous.
Le serveur: Oui?
Moi: Bonjour! Je voudrais du buffalo wings, de la panure croustillante, du fromage fondant, des pancakes aux chocolats, du milkshake et un verre de mojito. Mes deux coéquipiers me regardaient la bouche grande ouverte. Bah quoi? Me dites pas un truc que je n'hésiterai pas à aller dire au chef cuisinier du restau.
Christy : T'es vraiment dans le plein sens du mot, inchangeable.
Moi: On mange pour vivre, bayb!
Hector: Hum je pense que toi tu vis plutôt pour manger. Christy était morte de rire.
Moi: Rappelle moi de t'étriper quand on sortira d'ici.
Christy(hoquetant de rire): Pour moi ça sera juste du coca sans sucre.
Hector: La même chose avec des crêpes. Et désolé d'avoir pris tes minutes inutilement.
Le serveur: Je vous en prie, je vous apporte vos commandes tout de suite. Et il tourna les talons.
Moi: Sérieux, ça vous saoule pas de devoir contrôler votre alimentation h24? Moi je ferai une hypoglycémie à coup sûr.
Christy : C'est Hector qui a raison au final. Et ils moquerent encore.
Moi: Pfff.

Quelques minutes après, nos commandes arrivèrent et je ne perdis pas de temps à m'attaquer à mes plats. En même temps, les deux autres cons à ma table ne cessaient pas de se moquer. On s'en fiche einh. S'il n'y avait pas la bouffe, ce monde n'aurait aucun sens. Pas vrai, les pro-moi?

Agent TOù les histoires vivent. Découvrez maintenant