Les autres jours se sont passés calmement. Illyan et moi on était en froid et même dans la salle de sports, on s'ignorait. Moi je continuais de m'entraîner quotidiennement bien sûr en me fouttant de lui. Bah il a bien été clair avec moi depuis le début, non? Il s'en fout de moi! Bon bref, c'est pas intéressant.
Ce soir avait lieu le gala. Toutes mes affaires dans mon sac au dos scolaire, je descendis les escaliers pour partir.
Moi: Je vais étudier chez une amie ce soir.
Clara (qui était sur le sofa entrain de pianoter sur son téléphone, se moqua): Depuis quand t'as des amies toi!
Moi: Oh t'as raison je devrais rectifier. Comment je pourrai être amie avec ces personnes tellement prétentieuses et manquant de savoir-vivre, qui fréquentent ce lycée? C'est juste pour un exposé que je vais travailler moi.
Clara: Comment tu as le culot de me dire ça?
Moi: Oh désolée, t'es du même bain?
Illyan: Commence pas à casser les couilles. Va faire ce que t'as à faire et fous nous la paix!
Moi(large sourire): Merci Illyan !Et je sortis de la maison. A vrai dire, j'ai laissé mon tempérament de Téa agir. Mais quoi, ils commençaient sérieusement à me pourrir l'air là!
Quand je sortis, un scooter noir m'attendait devant le portail. Je partis grimper et on alla jusqu'à son appartement.Hector: Bon, t'as une heure pour t'apprêter et tout. Moi j'y vais maintenant.
Moi: Mais, je ne vais pas me rendre à la soirée en scooter, si?
Hector: Non c'est moi qui la prend. Une caisse viendra te chercher.
Moi: Ah d'accord !
Hector: A toute à l'heure, bayb!Sur ce, il partit. C'est vrai qu'on n'avait pas encore eu le temps de parler ce qui s'était passé le mardi. Plutôt, je n'avais pas encore eu le temps de lui en parler. Mais je mettais ça en veille pour le moment.
Oh et sinon, en ce moment les enfants étaient bien en sécurité à la maison. J'ai appelé Chrysler pour qu'il puisse leur dire de ne faire entrer personne à la maison. Bien sûr qu'il ne savait pas pour ma mission actuelle, mais j'ai prétexté comme raison, l'infiltration de la dernière fois. Entre autres, j'ai mis des caméras de surveillance un peu partout que j'ai connectées à ma montre et activé les lasers dans toute la concession. Tout est donc sous contrôle.J'étais vêtue d'une robe sirène rouge sang, des talons aiguilles noire, mes cheveux noirs bien lissés sans la raie et retenus par un petit foulard rouge assorti à la couleur de l'habit; montre au poignet, je tenais un petit sac en main noir brillant et au cou, pendait un diamant en rubis de même que mes boucles d'oreilles. Le maquillage aussi était au complet et j'étais une fois de plus, sublime!
Une Ford vint m'emmener et au moment où les dernièrs invités présentaient leur carte pour entrer, je descendis de la voiture en me dirigeant à l'entrée aussi.Moi(large sourire): Bonsoir ! Je suis la représentante de Douglas Schiezzinski.
Adrian avait crée un Douglas Schiezzinski qui était entré en contact avec John car étant intéressé par les connaissances que ce dernier détenait sur la bombe Ni. J'étais donc la représentante de ce Douglas.
Le garde(consultant la liste): Ce nom ne figure pas sur la liste, désolée.
Moi: Alleeeez, revoyez bien votre liste.
Un autre : Non mademoiselle. Veuillez vous retirer svp .
Moi: M'enfin!Et bien sur, je continuais d'insister, provoquant ainsi un tapage qui attira l'attention de John Mcdon alias Stan Paterson. Il vint donc vers nous.
John(Avec nouvelle identité, Stan): Un problème ?
Moi: Ah Mr Stan! Ravie de vous rencontrer. Je suis la secrétaire de Douglas Schiezzinski et il exprime son mécontentement de l'avoir écarté de votre gala après les conversations importantes que vous avez eues.
John: Vous parlez bien de l'allemand Douglas Schiezzinski ?
Moi(en lui donnant une carte de mon sac): Oui, je suis sa secrétaire. Helen Gensten.
John: Eh bien je suis flatté par tant de considération de mon homologue allemand sur le projet dont nous avons parlé. Surtout de se faire représenter par une si ravissante personne.
Moi: Et moi flattée de votre compliment.
John: Eh bien ne restez pas là. Et surtout, excusez le désagrément. Vous permettez? (Me tendant sa main que j'acceptai en y déposant la mienne).