54.L'assaut final

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J'étais la seule agente parmi les gars de l'armée et un silence de plomb régnait dans l'engin qui nous transportait. Silence qui fut brisée quelques minutes après par le capitaine.

Le capitaine: Soldats! Dans moins de deux heures nous serons en territoire ennemi une fois de plus. Dès que nous foulerons le sol, nous n'allons pas perdre une petite miette de temps. Les divisons que nous avons formées se repartiront à travers la ville pour déstabiliser les autres réseaux exactement comme la précédente mission. La seule division qui restera, celle dans laquelle je serai, va couvrir l'agent T. Notre premier but sera de libérer les otages alors que l'agent fera distraction à Kafir. Une fois qu'ils seront hors de danger, notre dernier but sera de conclure cette affaire. Et comment? Éliminer ce fils de rat. Je suis d'accord avec toi capitaine. Alors, voici un bref aperçu de leur local qui nous a été envoyé par l'agent Marks. Mon Adrian, on se reverra très vite.

Sur un petit tableau à papier A3 et un bâton en main, le capitaine commença à illustrer tout ce qu'il nous avait dit quelques minutes plus tôt. Je suivais de toute mon attention pour ne pas commettre d'erreur fatale parce que cette fois devrait être la dernière.

Le capitaine : Autre information. Nous avons appris que Kafir avait à son service des sicaires russes et nord-coréens...

Oh non, lors de mes entrainements on m'a parlé de ces personnes là. Des hommes enlevés dès bas-âge et formés juste pour tuer. Ils n'avaient pas de vie sociale et tout ce qu'ils savaient faire c'était ôter des vies sans scrupules. Et le pire qui est à faire glacer le sang, les grands méchants de ce monde les utilisaient comme leur plus puissante arme de dernier recours alors...

Le capitaine : ...si jamais vous les croisez, défendez vous à l'ultime. Super ça!(ironiquement bien sûr ). Soldats, nous allons boucler cette affaire, d'accord ?
Les militaires et moi : Oui capitaine !

De l'autre côté à la base, le plan était simple aussi. Contacter El-Ader en direct et accepter son marché. Christy se fera passée pour moi comme preuve concrète. Ainsi, il va leur montrer le processus duquel je dois me rendre. Nous, on suivra cela aussi et ça sera par ce même moyen là que je m'infiltrerai. Pendant qu'il baissera la garde se sentant en confiance après avoir roulé les américains dans la farine, son pire cauchemar viendra troubler son sommeil. Moi.

De longues minutes s'écoulèrent et on arriva enfin à Damas dans un désert à 50km. Les divisions commencèrent à se repartir dans les différents chars transportés par notre énorme vaisseau pour aller désamorcer les autres réseaux à travers la ville. Mon groupe à moi, on ne perdit pas de temps aussi à nous diriger vers le local à l'aile-sud de la ville mais dans une simple caisse BG-75 toutefois blindée.

Le capitaine : Pourquoi vous ne portez pas de gilet pare-balles, agent T?
Moi: Eh bien, j'en sais rien. Peut-être l'habitude.
Le capitaine : Vous devriez la casser cette habitude là maintenant.
Moi: Je vois ce que vous insinuez. Mais, ce n'est pas nécessaire. En plus, nous sommes dans une zone de hautes températures, je voudrai pas avoir plus chaud encore. Je lui fis un petit sourire convaincant et il me fit un signe de tête approbateur.

Il nous fallut moins d'une heure pour arriver à son local.

Le capitaine : Re-bienvenue chez le diable, agent ! Je lui lançais juste un regard. Allez, bonne chance!

Et ce fut sur ces paroles que je me dirigeais en direction de chez le ''diable'' comme l'a dit le capitaine.
Mon petit sac au dos, j'avançais le plus discrètement possible quand je fus près de la bâtisse. Une fois bien installée en cachette derrière un petit mur en briques de terre battue, j'extirpais de petites perles d'une pochette de mon sac et lançais cela discrètement en direction des hommes qui faisaient la ronde devant la maison. Dix secondes après, ils s'évanouirent tous. Je devais libérer le périmètre dans le plus grand silence qui soit, je l'ai donc fait avec des perles à gaz soporifique. Après avoir vérifié que la zone était libre, je filai comme un rat à l'arrière de la maison.

Agent TOù les histoires vivent. Découvrez maintenant