48.Compte rendu

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Une fois arrivés à l'étage, mon partenaire de nuit ne fut pressé que pour passer aux choses sérieuses. Quel enfoiré, celui là!

Moi: Tu es bien pressé apparemment.
Sergy: Je n'ai pas de raison de retarder quoi que ce soit.
Moi(alors qu'il déposait de nombreux baisers sur mon cou descendant à mon dos): As-tu une famille ?
Sergy: Ma femme m'a quitté il y a un an déjà. Et je n'ai pas d'enfant. Pourquoi ?
Moi(me retournant face à lui): Parce que je veux juste savoir. Ça te dit, un massage?
Sergy(large sourire): Je suis tout à toi!

Il me laissa ôter sa chemise avant de s'allonger à plat ventre sur le lit. Je montai alors à califourchon sur son dos et commençai ma petite séance de relaxation.

Sergy: Tes mains sont angéliques.
Moi: Je sais. Et je vais encore t'épater dans les minutes qui suivent.
Sergy: J'ai hâte de découvrir comment.
Moi: Simple. J'extirpais une aiguille de ma montre avec quoi je le piquais à la nuque. J'en ai fini. Je me levai du lit.
Sergy(transpirant à grosses gouttes et tremblant): Que vient-il de se passer là?
Moi: Et bien, ton complot en charge de tuer le chef de l'État a été percé à jour par une agence secrète et ma mission est donc de t'éliminer avant ton forfait.
Sergy: Tu m'as piqué avec quoi là?
Moi: Oh ça? Juste un petit bout de peroxyde ferreux. Sa propriété biologique est de te détruire tout le système immunitaire, nerveux, musculaire et sanguin. Dans exactement je regarde ma montre trente secondes, tu vas dépérir comme une feuille qui a eu le malheur de recevoir des gouttes de soude.
Sergy: Qui que tu sois, sache que mes hommes vont accomplir la mission que je leur ai confié. Quoi qu'il arrive.
Moi: Ça c'est parce que tu n'as jamais entendu parler de Téa Parks. Adieu Sergy Nacker, ce fut un plaisir!

Avant même que je ne sorte de la chambre, il commençait à flétrir et dégager des fumées. Bon, affaire réglée à moitié.
Alors que je descendais les escaliers, un de ses hommes montait.

Le garde: Il est où?
Moi : Ah il se repose certainement. Il veut pas être dérangé.
Le garde: Viens là.

Oh non. Il me prit de force par le bras et se dirigea vers la porte où on était qu'il poussa d'un coup sec. Lorsqu'il vit ce qui malheureusement ne pouvait qu'être le cadavre de son patron vu les vêtements et les cheveux sur le lit, il devint rouge.

Le garde: Sale pute!
Moi: Je te déconseille de m'attribuer de tels surnoms mon gars.

Puis il pointa son arme sur moi pour me tirer mais je fus plus rapide en le désarmant avec un disque pendant dans une radio. C'est pas pour rien que Lucky Luke était mon dessin animé favori quand j'étais gamine.
Bon, retour aux choses sérieuses!
L'entrée avec les armes ici était interdite. Quelle injustice de l'avoir laissé entrée, lui ! Mais comme je partais toujours en mission parée de gadgets, je n'avais pas à m'inquiéter.
Le gros lard s'élança sur moi mais j'extirpai rapidement un flacon de parfum de ma pochette que je lui vaporisai aux yeux. En vrai, c'était de l'hydrogène désoxydée. Désolée pour tes yeux, mon grand!
Alors qu'il se tordait de douleur, moi je sortis de la pièce en me déchaussant. Puis mes talons aiguilles Martiniqui, après avoir appuyé sur le bouton au dessous, devinrent des guns entre mes mains. Au fait, c'était des armes que je chaussais. Mais bien sûr pour faciliter mon entrée dans la disco, je me devais de camoufler cela. Et le pistolet-talon était plutôt une belle oeuvre d'art du dio des scientifiques de l'agence. Ces garçons, ils sont vraiment à kiffer, je vous l'assure.
Je descendis les escaliers et un autre groupe des gardes de Sergy montait avec des armes en mains mais étant la petite-fille de Lucky Luke, je les tirai tous d'un rafale. Dans le hall, les gens étaient apeurés. D'autres sortaient en courant alors que les uns restaient sur place soit crier en se couchant à terre.
Je me dirigeai au bar où le barman s'était caché derrière son comptoir en tremblant.

Moi: Eh, je voudrais pas qu'il y ait de génocide ici alors tu déguerpis de là ainsi que tes clients. Et en vitesse!

Il me répondit en bredouillant avant de quitter sa cachette pour aller faire sortir ceux qui se contentaient juste de se coucher. En même temps, les hommes de Nacker firent tous irruption dans la salle et tirèrent dans toutes les directions. Je me contentai d'esquiver les balles et d'essayer de tirer sur ceux que j'avais dans le viseur.
Cinq minutes qu'on joue là et ça commence à devenir lassant. Comment allais-je sortir d'ici alors que l'entrée était bombée de gardes?
Ok! Je courus en direction de l'étage en rafalant en désordre derrière moi et montai à quatre quatre les escaliers. Une fois atteint la chambre où était Nacker, je me penchai pour voir à la fenêtre un moyen d'échapper. Non, pas la bonne position. Je me retournais donc pour sortir au même moment qu'un garde entrait. Je tirai donc sur lui et quittai la pièce en courant pour entrer dans une autre, contiguë. En bas de la fenêtre, il y avait un bac à ordures et à côté, une scooter. Alors que je me positionnais pour sauter, plusieurs hommes firent irruption dans la pièce mais je me retournais instantément pour les tirer tous de rafale. D'autres affluaient encore mais je ne pris plus assez de peine et sautai juste de la fenêtre pour atterrir...bingo à califourchon sur la moto! Bon, on va mettre de côté le détail que ma robe avait complètement remonté. Mdr...
Malgré les coups de feu qui fusaient sur moi, je roulai juste en vitesse, 100 à l'heure pour quitter la zone.

Une fois arrivée à mon immeuble, je grimpai en vitesse à mon appartement. 02h00. Je devais rejoindre le QG rapidement. Mais avant, je pris une douche express, me vêtis d'un sweatdress vert armé, des bottines marrons aux pieds et un bandana noir sur la tête. Je me maquillai juste légèrement et un mini sac noir au dos, je quittai mon  appartement direction le QG à bord de ma princesse.
3h14.

Je me rendis à la salle de réunion où étaient Bruce, Jeremy, les juniors et quelques membres du FBI. 

Moi: Écoutez, j'ai déjà éliminer cet enfoiré. Mais il y a un problème. Le président est en danger. Apparemment il doit se rendre à l'aéroport vers 9h?
Bruce: En effet oui.
Moi: Il faut le contacter. Il ne doit pas effectuer ce voyage. Les hommes de Nacker seront placés sur l'avenue Kennedy pour le descendre. Quelque soit le raccourci que le président décide de prendre, ils vont l'abattre.
Jeremy: Vous mesurez l'ampleur de ce que vous dites? Le président doit se rendre au sommet annuel du G7 à Paris, en France. Pour aucune raison il doit manquer cela.
Moi: Même s'il doit y aller avec une balle de sniper dans le crâne ?
Bruce: Ça suffit vous deux!
Moi: Autre chose. Le mafieux avec qui il collabore se prénommerait Schratov. Ça vous dit quelque chose? Bruce et Jeremy se lancèrent des regards pleins de sous-entendus. Bah, quoi ?
Bruce: Il était comment?
Moi: De grande taille, blond, avec beaucoup de barbes noires lui recouvrant presque tout le visage. Et parait-il qu'il sera au palace city ce soir à 21h pour discuter à propos de l'agent de Nacker.
Jeremy: C'est donc lui. Roger Schratov, un exilé politique russe. Il est accusé de nombreux homicides en Russie et a pu échapper à la CPI pour venir s'exiler ici aux USA par complicité de quelques réseaux de mafieux autrefois présents sur place.
Moi: L'enfoiré! D'après leur plan, si ça fonctionne à 9h exactement, toute la presse doit en parler. Si ce n'est pas le cas, Shratov jouera certainement son plan B.
Bruce: Pour le moment, ce qui est urgent c'est la sécurité du président.
Jeremy: Qui ne pourra pas s'absenter au sommet du G7.
Bruce: L'agent T a raison, c'est sa vie qui est en danger.
Jeremy: Et l'honneur du pays s'il s'absente.
Bruce: Jeremy!
Jeremy: Pardonnez moi Bruce mais...
Moi: Au lieu de perdre plus de temps, voilà ce que je propose. Dans bientôt il sera 4h du matin. On pourrait envoyer une équipe secrète aller prendre le président sans éveiller de soupçon national ni même gouvernemental. Une fois qu'il sera ici, un de nos hélicoptères pourra l'emmener, non? En toute discrétion.
Bruce: Voilà qui est sensé! Jeremy, contactez le FBI pour faire comme l'a dit l'agent T. Nous informerons le chef de sécurité du président de la situation afin qu'il soit là avant l'aurore totale.
Jeremy: Entendu. Et il se retira.
Bruce: Nuit mouvementée, n'est-ce pas ?
Moi: Oh oui mais l'avantage c'est que j'ai été dans la plus grande boite de nuit de New-York, vous imaginez? Vous devriez y faire un tour un jour. A moins que vous l'avez déjà fait. Ohhh Bruce, je ne vous ai jamais vu comme un type coincé...
Bruce(se tapant le front): En toute sincérité, je regrette ma question.

Et il me planta là. Quoi, c'était mal de faire la conversation ?

Agent TOù les histoires vivent. Découvrez maintenant