Pendant que je roulais en direction de mon appartement, je m'arrêtais à une station service prendre du carburant. Puis, alors que je patientais derrière une voiture qui faisait son plein, il y avait un sans-abri devant le magasin de la station. Quand je le vis, je sentis une partie de moi tressaillir: il était dans des vêtements trop larges et fouillait dans le bac à ordure à côté, pour avoir un petit quelque chose à se mettre sous la dent.
Je me dirigeais donc vers le magasin où je payais des cookies, des barres de céréales et de chocolat, des cannettes de jus de fruits et du pain chocolaté.
Une fois à l'extérieur avec toutes mes affaires dans l'emballage, je me dirigeais vers le monsieur.Moi: Euh bonsoir!
Le vieux(se retournant vers moi): Bonsoir mademoiselle. Et il continua sa fouille.
Moi: Msieur ! S'il vous plait!
Le vieux(se retournant encore): C'est à moi que vous parlez?
Moi: Oui. Je suis allée faire mes courses à moi et la caissière m'a dit de vous apporter ces trucs de la part du propriétaire du magasin.
Le vieux(sourit en secouant vivement sa tête): Non, il doit y avoir une erreur. Ce n'est pas à moi qu'elle vous a dit d'apporter cela.
Moi: Oh que si! Elle m'a bien précisé, le vieux devant son magasin. Silence. Vous n'avez pas de maison où dormir?
Le vieux: Si mais ça fait deux mois que je suis sans-emploi. Le magasin du coin où je bossais a été saisi par le service des impôts. Depuis, avoir du travail est difficile. Vous savez, dans une ville comme New-York, rien n'est facile einh?
Moi: Pourrez-vous me retrouver demain à la rue II de Onecity? Vous savez là où c'est?
Le vieux: Ce quartier de bourgeois?
Moi: Euh si on peut dire comme ça. Alors? Je pourrai vous trouver un petit quelque chose à faire pour occuper vos journées!
Le vieux(les larmes aux yeux): Je vous en serai vraiment reconnaissant ma fille! De loin, j'entendis un klaxon.
Moi: Rendez-vous demain alors à 5h du matin, pile! Tenez, vos courses!Sans qu'il n'eut le temps de dire quoi que ce soit, je lui planquai les courses dans la main avant de filer jusqu'à ma voiture. Je fis mon plein et quittai la station quelques minutes après, sous le regard attendri du vieux tenant son emballage en mains.
Je me réveillai encore plus tôt que d'habitude vu que mon vol était prévu pour 8h et demi et fis rapidement ma toilette. Je me vêtis d'un sweatdress noir avec des vans blanches et peignais soigneusement mes cheveux de chaque côté de la raie. Je pris ma valisette et mon sac en peluche au dos, sortis de l'appartement que je fermais après à clé.
Je grimpai à bord de ma princesse et quittai le local.Lorsque j'empruntais la deuxième ruelle de mon quartier, je vis le vieux d'hier dans un manteau gris entrain de guetter le mouvement des passants me cherchant de vue éventuellement. Je descendis alors et allai à sa rencontre.
Moi: Bonjour msieur ! Pas trop gelé par ce petit froid?
Le vieux : Bonjour jeune fille. Sourire. Vous pouvez m'appeler Barnaby.
Moi: D'accord, moi c'est Téa. Suivez moi!Et on se rendît à l'épicerie où au lieu de faire ses comptes comme d'habitude, mon patron était de tourner tel un lion en cage dans son magasin.
Moi: Euh bonjour !
Le patron: Ah Téa! J'attendais justement ta venue pour plus d'éclaircissement à propos de ton départ prématuré. Tu m'avais dit que tu bosserais ici pendant trois mois!
Moi: Je sais chef mais j'ai une urgence à régler qui m'oblige à quitter votre épicerie plus tôt que prévu.
Le patron: Et je fais comment moi pour avoir un autre employé? Tu sais comment ça prend du temps?
Moi: Euh je vous ai amené quelqu'un qui pourrait me remplacer pendant le reste du temps que je devais faire ici avec vous. Ce n'est qu'un test, d'accord ? Et si vous voyez qu'il correspond au profil du vendeur que vous voulez, bien, vous pourrez l'employer véritablement. N'est-ce pas Barnaby?
Barnaby: Cela ne me dérange aucunement Téa. Tant que j'ai quelque chose à faire pour occuper mes journées.
Le patron: Et comment je peux faire confiance à un homme que je ne connais même pas?
Moi: Enfin, chef!! Comment vous m'avez fait confiance à moi au début? Bon, j'y vais. S'il y a un problème, j'assumerai. Vous avez mon numéro et mon adresse après tout! Au revoir messieurs!Et je filai rapidement à l'extérieur en courant pour aller grimper dans ma princesse direction l'agence !
Ça faisait trente minutes que j'étais dans le bureau de Bruce qui m'expliquait pas à pas la portée et le risque de la mission dans laquelle je m'embarquais (dans laquelle Il m'embarquait était plus juste à dire).
Bruce: J'espère que je me suis fait comprendre.
Moi: Bah je pense déjà à comment le monde sera sans moi si j'attrape le virus.
Bruce : Téa, vous pouvez vraiment être insupportable quand vous y mettez, vous le savez ça?
Moi: Bon en même temps j'ai raison de me préoccuper de comment sera le monde sans la fameuse Téa Parks! (Large sourire).
Bruce(racla sa gorge, ce qui me fit retrouver mon sérieux): Bien, je pense que c'est bon déjà. Ça peut aller tout ça?
Moi(roulant les yeux): Comme si j'avais le choix!
Bruce: Bon, à moins que vous ne voulez retourner à votre épicerie vous faire crier dessus par un patron hargneux et vous ennuyer à longueur de journée !
Moi: Comment vous savez ça ? Christy?
Bruce: Vous pensez vraiment qu'on vous laisserait trois mois hors de l'agence sans aucune vue sur vous? Je vous informe que tous nos agents ont des puces qui nous permet de toujours les tracer et ce, où qu'ils soient.
Moi: Quoi? Mais comment ça?!
Bruce: Le système d'insertion est automatique à l'aide des lasers invisibles et inoffensifs qui sont dans tout le sous-sol. Dès que vous y mettez pieds, la puce vous est insérée, sans que vous le sachez. Comme ça, même si vous voulez fuir d'ici ou désister, on vous aura. Je comprend maintenant tout...
Moi: Eh bien, j'avoue qu'aller en mission m'a un peu manqué ces deux mois où j'étais contrainte de vivre comme une personne juste normale. Mais bon, j'accomplirai cette mission là et le monde sera épargné du virus, faites moi confiance là dessus.
Bruce(sourire): Bien! Voici les affaires que le département scientifique a prévu pour vous. Il me tendit une mallette blanche.
Moi: D'accord. Bon, j'y vais!
Bruce: Bonne chance agent T!Sur ce, je quittai l'agence pour me rendre directement à l'aéroport.