Le marbre froid, les bruits agaçants de mes pieds frigorifiés, s'agitant dans l'eau glacial pour arriver à émettre un semblant de chaleur, pour arriver à émettre un semblant d'espoir...
C'est alors qu'un autre jaillissement d'eau, vient propulser cet espoir loin de moi, de mes rêves... Cet impitoyable jet eau, il me raccroche à mes peurs, me submerge de mes faiblesses, m'ensevelit d'impuissance.
De mon impuissance ?
Oui, de mon impuissance face à cette société, à ce qui la compose, face à son essence : l'argent.
Il définit ma position en cet instant.
Ma position de femme obligée à subir ce supplice glacé, dans cette cage en plexiglass.
Je me soumets.
Il est vrai pas contre mon gré, du moins pas entièrement...
J'inspire le peu d'air dont je suis capable, avant de ressentir sur ma peau, cette eau piquante, asphyxiante.
Je la sens humecter mes vêtements.
Un sourire m'échappe.Comment puis je qualifier ce t-shirt et cette culotte tous deux en coton, de vêtements ?
Ils ne me couvrent plus depuis bien longtemps. Ils ne l'ont jamais fait ...
Ce n'était pas leur but de toutes façons.Ces " vêtements " devaient servir à aiguiser l'appétit de ces hommes, ces hommes qui ont tous les pouvoirs...
Ce n'est pas une réflexion c'est un fait.
Dans un monde où rien ne compte à part l'argent, celui qui possède l'argent, celui qui sait faire travailler l'argent et non le contraire. Possède le monde.
Seulement ces hommes là !
Ils ne connaissent pas ce concept...
Pourquoi faire travailler l'argent? C'est ridicule.L'argent, pour eux est quelque chose qui fait partie de leur être, de leur quotidien et ceux depuis leur naissance.
Pourquoi se tuer à la tâche pour ce qui leur aie due ?
La seule peine qu'ils se sont donnés ?
Venir au monde !Des fortunes vertigineuses, leur étaient déjà destinées.
L'argent pour eux, ce n'est ni un objectif à atteindre, ni un idéal, encore moins un ami de longue date.
C'est une partie d'eux. Une partie indissociable de leurs descendances passées, présentes et futures. Ni plus ni moins.
J'inspire. Une inspiration sincère, une qui vient du cœur, une qui me permet de remettre de l'ordre dans ma tête.
C'est un jeu si simple, peut être même celui de la vie, qui sait ?
Mais toutes ces pensées, ne pourront pas me servir à oublier ce jeu si simple qu'ils ont inventé.
À chaque bouteille extrêmement chère vendue, ils choisissent une fille à humilier, par le supplice de l'eau glacée.
Mais qu'est ce que je raconte ? Humiliée ?!
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L'homme parfait Tome 1 ( en réécriture)
Romance« la grandeur d'un homme ne se mesure pas à son physique ou son matériel, mais plutôt à la manière dont il traite la femme qu'il aime. » Cette phrase a été créée pour définir Adrian Foster. Il est le stéréotype de l'homme parfai...