𝟐𝟏

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Mathieu.

C'est la sonnerie de mon téléphone qui me sort du sommeil. À tâtons et à l'aide d'une seule main pour éteindre mon alarme, Anna gémit lorsque je soulève le drap pour le récupérer. Je ne fais même pas attention à mes notifications, met le silencieux et regarde l'heure. 13h48.

Je souffle et ressers un peu plus ma prise sur le corps de ma blonde en passant ma main dans son dos. Elle soupire. Après ses révélations d'hier, on s'est écroulés comme des masses. Depuis, mon cerveau fuse de toutes ces nouvelles informations, aussi lourdes soient-elles. Mais elle est encore plus belle à mes yeux qu'elle ne l'était.

Aujourd'hui, je me rappelle qu'elle déménage une bonne partie de ses affaires et les garçons viennent nous aider. Il est donc plus que temps qu'on se bouge. Je passe mes mains sur son ventre en bougeant légèrement mon épaule sur laquelle elle se trouve. Cette nuit, à un moment où elle était presque sur moi, elle a eu chaud et a retiré son pull, se retrouvant à moitié nue collée à mon corps, a posé sa jambe sur les miennes et n'a pas bougé depuis. Dans un besoin que nos corps se touchent. Je tapote doucement sa peau du bout de mes doigts et l'appelle.

– Eh, Anna, je chuchote. On se lève, marmotte. C'est déjà l'après-midi.

– On n'est pas bien là ? elle marmonne dans mon cou.

– Ça n'est pas ce que j'ai dit mais on a plein de choses à faire.

Elle remonte son visage et pose ses lèvres plusieurs fois sur ma peau. Et c'est à mon tour de soupirer quand elle sourit en passant ses ongles sur mes côtes.

Sorcière.

– T'as raison, on est bien là.

Je passe mes mains dans son dos et la fais basculer pour me coucher au- dessus. Le menton posé sous sa poitrine, je l'observe ouvrir ses yeux avec difficulté en tentant de se faire à la lumière et tous ses muscles se contractent quand ses cuisses s'étirent sous mon ventre. Elle passe sa main dans mes cheveux et essaie de se redresser.

– Pas trop fatigué ? elle demande en baillant.

– Ça va. C'était trop bien, hier, j'ai hâte de commencer la tournée. Et toi ? T'as eu chaud ? je pose mon regard sur sa poitrine couverte d'une brassière.

Elle claque des doigts devant mes yeux et en rigolant.

– C'est de ta faute, ton corps est à soixante degrés.

– T'as bien dormi ?

– Oui, elle hoche la tête, mais je suis toujours très fatiguée. T'as faim ?

– Carrément.

– Je vais voir ce que je peux faire.

Elle se détache de moi, se lève rapidement et je ne peux détacher mes yeux de son petit short de short et de sa brassière.

– Pruski, regarde ailleurs ! elle claque en disparaissant dans la cuisine.

Je tombe sur le dos en souriant sans même me demander ce que je suis en train de faire en remettant mon jogging et que je la suis dans la cuisine. Anna est sur la pointe des pieds à vider le peu qu'il lui reste dans ses placards et elle jure quand elle n'arrive pas à atteindre ce qu'elle veut. Je m'approche alors pour lui attraper la taille et elle sursaute légèrement avant de lever les bras quand je la soulève. Quand elle touche le sol, je ne peux m'empêcher de laisser mes mains autour de son ventre, l'emprisonnant contre le comptoir.

– Je croyais que t'avais faim, elle me dit en passant ses doigts sur mes bras.

– C'est toujours le cas mais on ne s'est pas dit bonjour. T'es trop petite, j'attrape ses cuisses et pose ses fesses sur le plan de travail, et t'es pas légère non plus.

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