Chapitre 1

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Silas Scapelloni ,les deux mains enfouies dans les poches de son costumes trois pièces, se tenait parfaitement droit. Il observait, d'un regard inquisiteur le panorama verdoyant qu'il avait fait planter et entretenir durant de longues années à travers la baie vitrée de son bureau . Il avait engendré une somme rocambolesque pour enfin assouvir son désir de faire de cette propriété un endroit qui deviendrait avec le temps, un havre de paix. Un berceau qu'il voudrait familiale ou il interdirait de traiter un seul dossier professionnel.

    Son assistante Mlle Léonie entrait d'un pas pressé le souffle court l'obligeant à rompre ses songes. Éreinté, Il Exécutait un mouvement de tête de trente degré montrant à la jeune femme qu'il avait pris conscience de sa présence. Il reprenait sa place initiale toujours ancré sur la vue qui apaisait toutes les tensions qui vivait perpétuellement en lui.

-Mr Scapelloni, appelait la jeune femme. Nous avons des nouvelles! s'empressait t'elle de divulguer. Il écoutait sans se retourner, il plissait les yeux, les muscles de sa mâchoires se contractaient dangereusement après les dires de Mlle Léonie. Il est partis de Sicile, il nous a abandonné lâchement! geint elle en s'effondrant sur le fauteuil qui fait face à celui de son patron! Harassé par la tournure des événements, Silas se tournait pour lorgner son assistante. D'un haussement de sourcils sarcastique, il déboutonnait les boutons de manchettes avant de remonter ses manches de chemise minutieusement. Il prenait place à son bureau dans une posture impartiale. Que devons nous faire Silas? Réclamait elle les orbes frémissant d'angoisse.

-Tout simplement rien Mlle Léonie! rétorquait'il en adossant son dos contre le dossier de son fauteuil en cuir. Tout est déjà réglé, son retour en Sicile ainsi que la raison de sa trahison envers nous. reprenait-il en dardant un regard observateur sur la vieille femme qui l'observait. Il savait que Maria n'aimait guère savoir sa façon de "régler" les problèmes. Maria vous travaillez pour ma famille depuis plus de vingt-cinq ans, vous savez qui nous sommes.

-Jamais je n'arriverai à m'y faire, déjà du temps de votre père cela m'était difficile, mais je lui dois la vie et je lui ai juré de toujours être là dans l'ombre alors ne doutez pas de mes engagements envers vous! Clamait elle plus fortement qu'elle ne l'aurait voulue en se levant prestement de sa chaise. Silas lui offrait un rictus amusé. Il avait aimé durant son enfance faire tourner en bourrique cette petite femme qui  aussi loin qu'il se souvienne a toujours été au côté de son père. Je dois vous laisser, mes petits-enfants arrivent ce soir. La fierté qui émanait de sa voix était intarissable.Songeur,  Il l'observait quitter la pièce. Il pensait à son paternel qui lui avait laissé les rênes d'une organisation internationale, le vieil homme coulait des jours heureux à Ibiza avec une gamine de vingt-ans, le dégouttant. Il était différent des autres hommes de son monde, il n'abusait pas de son charme ou de sa condition pour attirer les femmes dans son lit. Certes il aimait plaire et il était rare de le voir seul, mais depuis quelques mois, il se lassait des coups d'un soir.  La plupart de ses amis étaient rangés dans une vie bien chargé, malgré ses trente trois ans, personne ne semblait à sa hauteur. Il repensait à la fille du meilleur ami de son père, celle avec qui il avait grandit jusqu'à son douzième anniversaire, il aimait bien cette gamine, il l'a considérait comme sa petite sœur malgré que lui avait à cette époque dix neuf ans. Et un jour , elle a disparut sans prévenir avec sa mère. Souvent il se demandait ce qu'elle devenait, que faisait'elle dans la vie, des questions basiques qui resteront à jamais sans réponses. Il avait maudit cette journée, il avait fait partis de ceux qui cherchaient les corps pour apprendre un mois après qu'elles vivaient en France. Il avait été soulagé à l'annonce qu'elle était toujours en vie. Il parcourait de ses doigts la cicatrice qui ornait tout son avant bras, un souvenir de ce jour maudit. De rage, il se levait envoyant rouler son fauteuil. Il récupérait sa veste avant de s'extraire de sa demeure. La nuit tombait dangereusement sur la ville, l'heure de régler le problème qui lui avait causé du tord avait sonné. Sans attendre, il se glissait à l'arrière de sa Mercedes. Paolo son chauffeur attendait les ordres.

- Aux  ruines Paolo, il est temps d'en finir! ordonnait-il les muscles bandés. Il n'aimait guère opérer en direct comme il allait le faire ce soir. Rien n'était organisé, jamais il n'aurait agit ainsi si Ce traître qu'il employait depuis plus de dix ans n'avait pas rejoins le groupe qui cherche à le tuer, en vendant des informations sur lui. Suis-je un mauvais patron Paolo? questionnait il sous l'accélération de la voiture.

-Par moment tu es un con, clamait son ami, mais tu es droit Silas, tu instaure le respect comme ton père et ton grand-père l'ont fait avant toi.Si Giolio a trahit ta confiance, il n'aura que ce qu'il mérite. finissait il d'avouer en prenant les chemins de terres. Ta réputation te précède alors Tu ne dois jamais douter de toi mon ami, Silas n'oublie jamais qui tu es,tu es le mafieux, parrain d'une mafia qui exerce à l'internationale Tonnait il d'une voix fière et éclatante.

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   Je me lance dans la mafia, étant à la maison pour raison perso, je dois m'occuper l'esprit. Dites moi si vous appréciez. bises 

Le mafieuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant