Untitled 41

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  six mois plus tard

L'homme au costume sombre prenait place sur les derniers sièges que lui offrait l'amphi-théâtre, il s'était reculé le plus loin possible, il voulait observer la femme mener la conférence sur les crimes organisés et la médecine légale sans qu'elle ne puisse le voir.

Silas, accompagné de Paolo et cinq de ses hommes, portaient leurs regards su Loeizia qui faisait son entrée le ventre arrondis sur l'estrade. Elle avait une jeune assistante avec elle qui portait une attention très particulière à sa personne.

-Vous êtes sur Mme Scapelloni? murmurait la jeune femme sans prendre conscience que le micro était déjà branché.

-Oui, Ariana, j'en suis sur. soufflait elle en offrant une moue douloureuse à l'assemblée. Elle pensait aux mots de son mari qui l'avait supplié de ne pas mener cette réunion, qu'elle était trop fatiguée, mais Loeizia voulait le faire malgré la peur dans le regard de son homme. Bien, lançait elle en posant les deux mains sur son pupitre attirant les regards des centaines de personnes présentes dans sa classe. Elle fermait les yeux avant de tourner son visage sur son assistante. Cette dernière lançait les diapositives sur l'écran qui comblait le mur derrière la femme du mafieux. Comme vous pouvez le constater, disait elle en serrant ses doigts sur le bords de son pupitre, ce n'est pas le moment, avouait elle en se penchant en avant, offrant aux hommes et femmes venus l'écouter, une position des plus étranges. Loeizia avait reculer son corps pour le pencher en avant, elle avait posée une main sur le bas de son ventre, son assistante se levait imitant toutes les personnes de la salle qui se rendaient compte que quelques choses clochait chez la meneuse de conférence. Je crois que, étouffait elle en retenant un cri, est-ce que quelqu'un pourrait appeler mon mari et prestement! suppliait elle en grognant d'une douleur irréelle.

  L'homme au costume sombre hurlait à ses hommes de faire sortir tout le monde sous ses pas précipités pour rejoindre sa femme.

-LOeizia, soufflait Silas en la tenant.

-Je déteste quand tu as toujours raison Scapelloni, crachait elle en collant ses lèvres sur le torse de son mari pour expulser un cri qui déchirait son homme. Le bébé, soufflait elle, il arrive.

-Je...j'avais dit à votre femme d'annuler, elle a eut des contractions douloureuses juste avant. avouait Ariana sous le regard meurtrier de Loeizia. Silas les muscles bandés par la douleur qui irradiait sa femme ordonnait de faire venir une ambulance, il ne voulait pas que sa douce perçoive la panique ingérable qui le faisait trembler. Loeizia préférait s'allonger à même la moquette, par automatisme, elle écartait ses jambes en relevant sa robe de grossesse.

-Mon dieu Loeizia que fais-tu! scandait Silas paniqué, l'ambulance arrive,

-Tu, elle ne pouvait pas finir sa phrase qu'elle redressait son buste tout en criant de souffrance. Son torse retombait au sol, la sueur s'emparait de son visage, ses traits reflétaient la douleur qu'elle vivait en cet instant. J'ai besoin de pousser Silas, avouait elle essoufflée sous son visage qui se déchirait par la douleur de la énième contraction qui l'assaillait. Entre mes cuisses Silas, précisait elle, sous le regard arrondis de son mari qui obéissait, tu dois me retirer ma culotte vite, hurlait elle en se cambrant une nouvelle fois. Ariana appelait elle totalement affaiblis, mais la jeune femme était au sol, Loeizia comprenait qu'elle avait fait un malaise. Elle avait voulue cette jeune femme près d'elle car elle était d'une fragilité sans nom, elle lui apprenait à affronter ses peurs les plus sombres, mais là, elle n'avait pas pus l'aider.

-Mon amour, ricanait nerveusement Silas après avoir retiré la culotte de sa femme, il, je, tête, bégayait il sentant une chaleur inconnu prendre possession de son corps.

-Silas, criait elle en se cambrant de nouveau, elle sentait un corps se placer derrière elle, deux mains chaudes se positionnaient sur ses reins. Paolo, soufflait elle, merci.

-Tout le plaisir est pour moi, ironisait il sous les yeux vitreux du mafieux. Combien de temps avant qu'il tombe, ricanait Paolo en appuyant sa prise pour aider la jeune femme a pousser encore et encore. Scapelloni, scandait Paolo pour que Silas reprenne ses esprits qui étaient à des milliers de kilomètres. L'ambulance est bientôt là ma belle, soufflait Paolo pour la détendre.

-Le bébé sera là avant, Silas! hurlait elle sous son homme qui revenait parmi eux.

-Loeizia, il, sa tête, reprenait le mafieux totalement perdu face à la naissance de son enfant.

-Tu dois l'aider, criait elle d'un son différent des autres, Paolo savait que les épaules du bébé venait de franchir la barrière, de un par le cri qu'elle venait de pousser et de deux car il avait les doigts extrêmement douloureux par la poigne qu'elle lui offrait. Elle sentait en elle une délivrance, oui elle avait sentit son bébé se sauver de son ventre, elle avait entièrement ressentis chaque étapes de son accouchement. Un cri de nouveau né perçait le silence qui s'était abattu dans la salle. En peu de temps, elle eut une nouvelle contraction qui expulsait le placenta. Des bruits d'hommes qui couraient arrivaient à leurs hauteurs. Le personnel médical était présent.

-C'est un garçon, sanglotait Silas en le portant vers sa femme, un petit bonhomme, reprenait il sous les larmes qui s'écoulaient de la maman. Une sage femme s'empressait de clamper le cordon, en offrant à Silas un ciseau, il ne comprenait pas ce qu'elle attendait de lui, elle souriait en lui expliquant, pour une fois il avait peur de faire mal, il se laissait guider calmement malgré ses mains tremblante vers le l'endroit ou il glissait les lames et d'un coup, il coupait le lien. Merci mon amour, merci de m'avoir offert la naissance de notre fils! concluait il avant que les ambulanciers ne la porte pour l'allonger sur le brancard.

-Mr Scapelloni, appelait un médecin en lui tendant son bébé qui était enveloppé dans une grande couverture. Des taches de sang couvraient encore son enfant, le doc lui avait précisé qu'il fallait partir pour la maternité car il n'avait pas prévus que l'enfant serait déjà né. Paolo suivait son patron qui ne quittait pas sa femme. Il marchait à ses côtés en maintenant fermement leur bébé contre lui. Loeizia pleurait, d'un bonheur qu'elle croyait à jamais perdu, un bonheur que la vie lui a finalement offerte, un bonheur qu'elle se jurait de protéger au péril de sa vie durant les années à venir. Elle portait son regard sr l'homme au costume sombre qui tenait le plus beau cadeau que la vie lui avait offerte, elle avait sa famille!

Le mafieuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant