Chapitre 10

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Un mois qu'Edouard, neurologue, tentait par le biais de ses connaissances, obliger la mémoire de Patricia à revenir. Silas, contre son besoin de rester la surveiller, avait dû s'absenter pour reprendre en main son organisation, laissant le jeune couple sous la surveillance de Paolo, Marco et Mlle Léonie. 

-Patricia, réveille toi! implorait Edouard à ses côtes dans le lit.

-Hum, qu'est-ce que tu veux? demandait elle faiblement, j'ai mal à la tête.

-J'ai le produit. Nous devrions le tester maintenant.

-Demain Edouard, j'ai mal à la tête, je n'arriverai pas à bouger. Précisait elle sous son corps qui se levait dans les bras de son ami. Non laisse moi dormir. Implorait elle sous les tambours qui martelaient son crâne. Je suis fatiguée Edouard.

-Nous n'avons pas le choix ma belle, déclarait il en la glissant dans une voiture. Patricia était endormie, dans un état second, elle ne comprenait pas l'attitude de son ami. Elle aurait aimé ouvrir les yeux mais cela lui demandait une force surhumaine. Elle comprenait qu'elle était sous des effets de drogue.  Le temps défilait lentement pour elle, elle somnolait, se réveillait et replongeait dans les songes. Une voix masculine qu'elle ne connaissait pas résonnait autour d'elle.

-Allez on ouvre les yeux! jappait l'homme. Si elle n'arrive pas à tenir éveillé plus de cinq minutes, je ne pourrais rien faire! Déclarait il. Edouard donne moi la seringue. L'homme au fond de la pièce observait la scène, Patricia était allongé sur un fauteuil médical, branché à un électrocardiogramme. Son cœur était régulier, sa tension était bonne et son oxygène dans le sang était à quatre-vingt-dix-sept pour cent. Le médecin qui allait procéder au processus pour qu'elle puisse recouvrer la mémoire observait avec minutie l'écran, il commençait à injecter le produit à travers le cathéter qu'il avait disposé dans la veine de la main de la jeune femme. Patricia écouté ma voix, commençait il à dire, vous êtes dans un jardin, il y a votre chat auguste. est-ce que vous le voyez?

-Non, il n'y a rien, je veux rentrer à la maison. Commençait elle à dévoiler. Patricia voyait au loin à travers ses souvenirs, une maison blanche, des fenêtres comblaient l'étage. elle portait son regard sur une petite fille au cheveux noir, sa tresse retombait sur son épaule. La petite s'approchait d'elle tenant un chat entre ses mains. Bonjour Loeizia dévoilait la petite, il ne faut pas que papa te voit, viens lancait'elle en lui tirant la main.

-Patricia, voyez-vous un chat! demandait de nouveau l'homme.

-Non, geignait elle en bougeant sa tête lentement. Il est là, Silas soufflait elle en retournant dans les tréfonds de sa mémoire. L'homme était jeune, elle sentait le lien entre la petite et lui. Loeizia , regarde c'est Silas, c'est notre ami. 

-Je ne suis pas Loeizia, disait elle devant les trois hommes qui l'observait dans la pièce. Attends, criait elle en tendant sa main. Revient petite.

-La mémoire lui revient déclarait Edouard. Tout ne seras qu'une question de temps maintenant.

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-Deux putains de semaines qu'elle a disparut! hurlait Silas dans son bureau. Je n'étais pas là, je n'ai rien vu venir! Dieux seul sait ce qu'ils vont lui faire! crachait il en expulsant tout ce qui se trouvait sur son bureau. La rage frappait dans tout son corps. Il l'avait perdu une fois et en cet instant , il aurait vendu son âme au diable pour n'avoir que le plus petit des indices! Comment ont ils pus sortir de la maison sans que quiconque ici présent ne s'en rende compte de rien bordel!

Le mafieuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant