Deux longs mois venaient d'expirer sans qu'il ne puisse partager un rire ou un regard avec sa douce qui gardait toujours ses paupières profondément closes. Comme chaque jours, il prenait place sur le fauteuil qu'il commençait à user à force de forger sa place pour dormir la nuit. Silas était remplis d'une fatigue qui s'accumulait malgré que ce dernier réussissait à fermer les yeux quelques heures par nuit.
Ce soir, il voulait lui parler, parler pour ne rien dire mais discuter, car le silence qui pesait dans cette chambre suffoquait le mental de l'homme. Il retirait sa veste qu'il déposait sur le bord du lit, il épiait sa dulcinée tout en remontant ses manches sur bras. Il prenait la main de Loeizia qu'il glissait entre les siennes en le menant à ses lèvres.
-Je ne sais même pas par où commencer, avouait il en frottant la paume de main de sa femme sur sa joue. Si tu savais comme je t'aime. Malgré que durant quatorze ans tu avais disparut, jamais je n'ai cessé de croire qu'un jour toi et moi nous allions être de nouveaux réunis! soufflait il en savourant la douceur de la peau de la jeune femme contre sa barbe. J'ai tuée un nombre incalculable de personnes, effacer des preuves qui auraient dû permettre à la justice d'arrêter des hommes qui mérite d'être en prison, je trafic les armes que je vends dans le monde entier, j'ai balancé des dealers de drogue pour récupérer leur petit business que j'ai fais fructifier. J'ai fais des choses qui ne me rendent pas fier, des choses qui font de moi l'homme que je suis, je n'en ais pas honte. En faisant cela mon amour, je protège les femmes qui sont enlevés ou battu par des hommes sans scrupules. Des petites filles enlevés à leurs familles par des êtres qui ne voient en elle que l'argent qu'elles ramèneront en vendant leurs virginité au plus offrant. Je les sauves car toi je n'ai pas pus te sauver. Précisait il en posant son front contre le poignet de sa bien-aimée sur le lit. Je t'en pris revient moi, revient me tenir tête, me crier dessus. Je dois t'avouer une chose mon amour, je veux des enfants avec toi, des touts petits qui mettront nos nerfs à rudes épreuves, une petite fille aussi intelligente que sa mère, je veux notre famille Loeizia mais je t'en pris, sanglotait il en se répétant, reviens moi, je n'y arriverai pas sans toi!
Des doigts tremblants glissaient sur sa chevelure, Silas redressait sa tête pour plonger son regard dans celui de sa femme, ses yeux étaient ouvert, versant des larmes. Elle menait sa main à sa bouche, elle voulait parler mais le tube ne lui permettait pas. Silas sortait en courant hurlant qu'elle était réveillé. Deux infirmières et un médecin accouraient dans la chambre observant la jeune femme qui cherchait Silas du regard.
- je suis là mon amour! révélait il sous le médecin qui approchait de sa compagne. Elle savait qu'elle allait devoir se séparer de son homme car ils allaient procéder à une batterie d'examens. En peu de temps, Silas était sortis profitant qu'elle était avec l'équipe médicale pour appeler toutes les personnes qui attendaient comme chaque jours des nouvelles. Ils extubaient la jeune femme qui se mettait à tousser. Elle laissait le médecin faire son travail, la lumière dans les yeux, le scanner et tout le reste l'épuisait. Elle voulait silas, elle le voulait contre elle, elle avait besoin de le sentir de le toucher. Après deux heures d'examens, elle revenait dans sa chambre.
-Depuis combien de temps, demandait elle
-Deux mois, répondait le médecin en notant tous les résultats sur son dossier.
-Qu'est ce qui s'est passé? je me souviens de rien. questionnait elle sous l'entrée de Silas qui lui offrait un magnifique sourire. Le médecin approchait de l'homme, il posait sa main sur son épaule sous le regard de Loeizia qui épiait la scène.
-Tu dois lui dire, murmurait le doc, plongeant Silas dans un état d'angoisse.
Avant de dire quoi que se soit, Silas approchait de sa douce et dévorait ses lèvres. Elle était encore plâtrée au bras et à la jambe, elle ne pouvait pas se positionner comme elle voulait. Silas l'aidait à prendre la place qu'elle désirait pour se blottir contre lui.
-Raconte moi Silas, implorait elle la voix tremblante.
-Tu as été victime d'un accident de la route causé par Jeseto, il t'a enlevé et ta battue, il ta tiré dessus avant que notre arrivée. Il faisait bref, il ne voulait pas détailler. Il passait un bras autour de sa taille, une douleur obligeait la jeune femme à lever la blouse et parcourir de ses doigts la cicatrice qui s'offrait à elle. elle contournait l'arrondie qui trônait sur son ventre.
-LOeizia, soufflait Silas en la serrant contre lui. Garde ce prénom, lui demandait il.
-Oui Silas, je veux être celle que j'ai été avant de partir. Affirmait elle en cherchant la chaleur de son amant. Silas posait une main sur la tête de sa compagne et l'autre sur son flanc droit, il la maintenait pour qu'elle puisse exploser en larmes contre lui quand il allait lui révéler la suite.
-Quand Jeseto t'a tiré dessus, commençait il à expliquer la voix tremblante tout en la berçant. Tu étais enceinte Loeizia, mais la balle à tué le bébé. Déclarait il sous le corps de sa femme qui se tendait dangereusement. Il le savait, elle explosait en larmes, hurlant de douleur. Arrachant les entrailles de Silas par la souffrance qu'elle dévoilait au médecin qui venait d'entrer en observant la scène comprenant que Silas lui avait révélé le plus dur, il fermait la porte les laissant tous les deux affronter cette perte qui était douloureuse. Elle suffoquait, ses mains bougeaient dans tous les sens.
-Va t'en Silas, criait elle en le frappant, va t'en, je te déteste! Mon bébé! scandait elle sous les larmes que Silas laissaient couler en maintenant sa poigne sur elle. Il a tué mon bébé. ne cessait elle de dire en s'accrochant à la chemise de son homme qu'elle serrait de toute ses forces, cherchant l'oxygène qui lui manquait, cherchant le pardon de n'avoir pu protéger son enfant, leurs enfant.
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Le mafieux
RandomElle promenait sa personne dans les ruines de selinunte, espérant être seule. elle portait son regard par ci par là, finissant son ascension sur des hommes qui maintenait un des leurs . Elle savait qu'elle devait fuir mais la peur la tétanisait, l'o...