Chapitre 12

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 Silas revenait avec une pizza qui faisait saliver la jeune femme rien qu'à l'odeur. 

-J'espere que vous avez faim! demandait son ami en coupant la pate. 

-Tu, j'aimerais que l'on se dises tu? osait elle demander honteuse.

-Dans ce cas, avouait il, tu préfères du vin ou de l'eau en boisson? 

-Du vin, serait appréciable. répondait elle sous la bouteille que Silas lui présentait. Elle faisait une légère grimace car elle en savait pas le nom des grands crus. Désolé, je ne connais pas grand chose en vin. avouait elle honteuse. Silas lui offrait un rictus de la voir aussi mal à l'aise. Lui aussi l'était mais il savait cacher cette expression. Il lui versait un verre qu'elle s'empressait de saisir pour le porter à ses lèvres, il ne manquait rien de la scène qu'elle jouait devant lui. Ses lips rougies se posaient sensuellement sur le bord du verre, elle levait lentement le cul de ce dernier pour laisser glisser une quantité minime dans sa bouche. Après avoir fermé les yeux quand elle avalait ce liquide, elle les ouvrait de nouveau en posant son regard dans  les yeux de son ami. Mon dieu, il est divin, prononçait elle d'une voix posée. Silas souriait de la voir heureuse en face de lui. Il dinait calmement, se détendant au fur et à mesure que les minutes s'écoulaient. Avant le dessert, il lui proposait de faire une balade dans le jardin, elle acceptait car elle aimait sentir l'herbe contre la peau de ses pieds.

-Parle moi de Loeizia S'il-te-plait Silas, implorait elle sous le regard de l'homme qui se mettait à fixer l'horizon. Il ne réfutait pas sa demande, il devait lui en parler pour se libérer lui aussi.

-Loeizia, était ma petite sœur de cœur, je l'ai aimé dès que je l'ai rencontré. Elle était fragile, d'une douceur renversante. commençait il à détailler en continuant leur marche. Une vrai tête de mule aussi, ricanait il en relevant son visage vers le ciel. J'avais un lien avec elle, que je ne pourrais jamais expliquer, je dirais qu'elle a su m'apprivoiser d'un regard. Je ne pouvais pas passer une journée sans la voir!  Patricia savait de quoi il parlait, car elle revoyait dans son esprit, toutes les fois où il venait la voir au domaine de ses parents.

-Tu aimais cette petite fille d'une façon fraternelle.

-Surement, mais trois ans après sa disparition, le jour de ses quinze ans. J'ai réalisé que la petite fille que j'avais connus serait différente, elle ne serait plus l'enfant que j'ai quitté mais une adolescente rebelle qui me taperait sur le système. ironisait il en plaçant une main dans le dos de Patricia pour la mener sur un chemin de sable. Et les années ont passées, oubliant peu à peu la petite fille dans mon esprit pour m'imaginer la femme qu'elle devait être. Est-elle marié? as t'elle des enfants? non elle n'a rien de tout cela.

-Comment le sais-tu? demandait elle alors qu'il cessait ses pas à leur arrivée sur sa plage privée. Il faisait tourner son corps pour lui faire face, ancrant son regard au sien. Patricia sentait son cœur rater un battement.

-Car la petite fille que j'ai perdu et que je considérais comme ma sœur de cœur est devenue une très belle jeune femme, une jeune femme qui me fait faillir quand je pose mes yeux sur elle, déclarait il d'une voix rauque, une femme que je rêve d'embrasser, murmurait il en déposant sa main sur la joue de Patricia qui frissonnait à ce contact, une femme qui m'enlève tout mes principes et surtout une femme que je regarde en ce moment même. Déclarait il sous la larme qui s'extirpait de l'œil de la jeune femme. Silas approchait son visage du sien, glissant sa main le long de son cou, il l'attirait à lui, contre lui. Sa masculinité rentrait en contact avec le ventre de sa partenaire, éveillant un puissant désir dans les veines de la jeune femme. Une explosion de plaisir se propageait dans l'anatomie de Patricia dès que les lèvres de Silas se posaient sur celle de sa partenaire. A son tour, elle glissait ses mains dans le cou de son amant, elle voulait le sentir, le toucher que ce moment  ne s'arrête jamais. Elle le désirait plus que quiconque, elle avait l'impression d'avoir toujours été à lui. Elle faisait descendre ses mains le long du torse de l'homme, attrapant les boutons de sa chemise qu'elle s'empressait de défaire. Elle s'offrait à lui, elle comprenait maintenant le désir que les filles de sa classe détaillait dans les vestiaires, ce désir qu'elle n'avait jamais connus. Il coupait leurs étreintes pour plonger son regard dans le sien. Il la voulait lui aussi, depuis le premier soir qu'il avait posé les yeux sur elle. Fais moi l'amour Silas fredonnait elle sensuellement.

 Le corps de la femme se retrouvait allongé sur le sable, seul les bruits des vagues brisaient leurs souffles erratiques. Elle se laissait caresser par l'homme qui avait toujours eut son cœur. Il lui retirait sa robe, admirant le corps frissonnant qu'elle lui offrait. sa bouche parsemait un chapelet de baiser la faisant gémir. Silas aimait la réaction qu'elle lui offrait, a son tour, il retirait son pantalon ainsi que son boxer blanc, dévoilant son membre qu'elle épiait gourmande. Il se plaçait entre ses cuisses, léchant ses seins endurcie par le désir, il caressait chaque parcelle de sa peau, elle ne cessait de gémir rendant Silas fou de la faire sienne sur le champs. Il se retenait voulant savourer le plus longtemps possible sa partenaire. Il glissait sa langue dans sa paroi intime, appréciant le nectar chaud qui s'écoulait pour lui. Elle se mettait à trembler, crier sous les coups de langue qu'il lui offrait, l'orgasme la terrassait, sans attendre plus, il se glissait en elle sous un coup de rein prudent et serein. Elle se crispait gémissant durement, Silas ne cessait de bouger en elle, appréciant le contact de leur peau. Patricia gémissait, gigotant, caressant par moment plus fortement sont amant. Dans un cri libérateur qu'ils fusionnaient, il se vidait en elle, il restait ainsi un laps de temps avant de se retirer pour replacer son boxer et son pantalon. Il revenait à ses côtés en s'allongeant pour la blottir contre lui. Il ne voulait pas la perdre encore, il savait qu'elle était promise à un autre clan par la vente que le père de Patricia avait organisé. Mais il était déjà en action pour contrer ce pacte que Jeseto avait scellé avec un clan qu'il avait juré de détruire jusqu'au dernier! Elle se blottissait contre lui totalement nue, elle frissonnait par la retomber de son orgasme. Silas l'aidait à se lever et à se parer de nouveau de sa robe. Elle avait quelques peu du mal a avancer pour retourner à la maison. Il lui conseillait de prendre une douche car elle était couverte de sable, il déposait un baiser sur ses lèvres avant de la laisser partir à contre coeur sous les jets d'eau. A son tour, il se déshabillait pour se rafraîchir et atténuer la chaleur qui brûlait ses veines. Il extirpait son caleçon quand il perçu une couleur qui le dérangeait, du sang. Sans attendre et totalement à poil, il se dirigeait vers la chambre de sa partenaire. Il entrait comme une furie dans la douche retournant Patricia qui poussait un léger cris de panique.

-T'ais-je fait mal? demandait il inquiet de savoir qu'il lui avait pris sa virginité.

-Non Silas, avouait elle en se rapprochant de lui, avec toi, je ne connais que le bonheur et cela depuis mes six ans! déclarait elle sous l'étreinte qu'il lui offrait en la collant contre lui entre ses bras, se laissant mouiller par les jets d'eau froide qui les enveloppaient!

Le mafieuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant