Chapitre 37

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-Votre grand-père nous ventait vos mérites, mais ma femme et moi reconnaissons que votre jeunesse apportera de la fraîcheur dans nos vieilles règles mafieuses. avouait le couple de juges qui lui faisait face. 

-Veuillez m'excuser, lançait elle en prenant congé pour se diriger vers son grand père. Pourrais tu me préciser les dires de toutes ses personnes envers moi. questionnait Loeizia en portant son verre de champagne à ses lèvres.

-Loeizia enfin, ne fait pas celle qui n'a rien compris. Susurrais le vieil homme tout en souriant à ses collaborateurs.  Tu es mon héritière et tout t'appartiens maintenant que je prends ma retraite.

-Et mon père?

-Ton père a quitté ce milieu le jour où il a fuit pour te protéger. Maintenant c'est à toi que tout revient, je sais que tu sauras régner d'une main de fer cette organisation.répondait Rosario sans la quitter du regard. Tu es si belle mon enfant. Tu es ma plus belle fierté. Elle portait son regard sur Silas qui conversait sérieusement avec deux hommes, elle épiait les traits de son visage, elle remarquait la cicatrice qui ornait son arcade se tendre. J'ai signé les papiers te léguant toutes mes entreprises, les dossiers te seront apportés dans la semaine. Et tu as l'accord de soutiens de toutes les personnes que tu vois ici. Reprenait il pour lui confirmer ses dires. Ainsi que d'autres. Ils te font une confiance aveugle Loeizia. précisait rosario en posant sa main sur le bras de la jeune femme qui admirait son grand-père. Et je vous donnes ma bénédiction pour votre mariage. soufflait il sous l'étreinte que la jeune femme lui offrait avant de se diriger vers son amant. Elle déposait la coupe de champagne sur le plateau que le serveur tenait dans ses mains.

-Veuillez m'excuser Messieurs mais je dois vous emprunter Mr Scapelloni, précisait elle sous les orbes des hommes qui la reluquait avant de se fondre la foule plus loin. Silas puis-je te voir en privé s'il-te-plait? Loeizia avait une idée derrière la tête. Ce qu'elle s'apprêtait à faire la rendait nerveuse, allait il accepter sa demande ou allait il refuser d'un non catégorique?

-Allons dans mon bureau nous serons au calme là-bas! divulguait Silas en posant une main dans le dos de Loeizia pour la conduire dans son antre dont il refermait la porte à clé. Tu étais si impatiente pour que te touches, déclarait il en commençant à caresser sensuellement sa douce qui se retirait de son étreinte. Elle se postait devant les cadres qu'elle avait dessiné. 

-Silas je suis sérieuse, reprenait elle en se dirigeant vers le bureau de son homme où elle saisit l'enveloppe marron qui comportait son nom" Loeizia Léoné" soufflait elle en caressant l'encre. Elle extirpait sous le regard curieux de son homme les papiers qu'elle lisait rapidement avant de se saisir d'un crayon. Silas vient, l'homme approchait ne comprenant pas le désir de sa femme. Elle lui tendait les papiers avec le crayon. Signe! ordonnait elle.

-Loeizia?

-Prends cela comme mon cadeau de mariage, ma dot si tu préfères. avouait elle, Je n'ai pas grandis dans ce milieu, alors que toi tu as été élevé dans le but de devenir un mafieux. Je t'offre la Sicile Silas, tu seras le Segnore Scapelloni. Loeizia ne réalisait pas l'impact des mots qu'elle prononçait à son homme qui ne bougeait plus. Tu le mérites Silas, moi je ne ferais que détruire l'empire que mon grand-père à ériger au fil de sa vie.

-Loeizia, murmurait il, je...

-Pour une fois Silas, j'ai le pouvoir de choisir dans ma vie sans devoir me cacher de qui que se soit. avouait elle les orbes larmoyantes. Je veux que sa soit toi qui, je sais, saura gérer cette mafia d'une main ferme et juste, sans abuser du pouvoir que tu auras.

-Pourquoi? l'homme approchait de sa compagne qui se tenait droite sous son regard. Il glissait une main sur sa joue, elle approfondissait se toucher en calant son visage dans sa main.

-car je t'aime à en perdre la raison, soufflait Loeizia empourpré par ses dires. Le corps de la jeune femme fut soulevé dans les airs sous la poigne de son homme. Son dos butait contre le meuble qui trônait derrière le bureau.

-Redis-le, grognait silas en relevant la robe de sa femme, redis le moi mon amour! implorait il en baissant la fermeture de son pantalon pour extraire son membre qui était douloureux par le désir de la  prendre.

-Je t'aime Silas, criait elle quand il s'introduisait en elle, ses coups de rein percutaient avec violence la matrice de sa compagne, elle couinait contre le lobe de son amant, l'extase qui la submergeait,qui se crispait sous l'expulsion de sa semence, il lui offrait encore quelques coups de reins avant de se retirer tout en continuant de la maintenir.

-Tu vas regretter de ne pas avoir mise de culotte future Madame Scapelloni. avertissait il en déposant un baiser sur le front de sa douce qui se mettait à pleurer contre son épaule. Chut, je suis là, avouait il en sachant la raison des pleures de sa femme. Elle pleurait depuis quelques temps dès qu'elle avait un orgasme. Mais la raison était tout autre, le gynécologue qui l'avait ausculté, lui avait révélé qu'elle avait peu de chance de retomber enceinte. Il avait mal au fond de lui, mal de ne pouvoir résoudre ce problème comme il résolvait ses propres ennuis. Il la serrait contre lui en murmurant à son oreille qu'ils allaient réussir à mettre au monde un petit scapelloni même si l'adoption devait être envisagé. Loeizia avait inspiré contre son cou, contrôlant ses émotions pour rejoindre le dîner. Elle voulait oublier que jamais elle ne pourrait donner la vie par elle-même.

   LA soirée prenait fin après quelques périlleux moments entres certains hommes, Silas avait rapidement mis un terme à la discussion prouvant à loeizia qu'elle avait raison de lui octroyer les commandes de son héritage. Ils accompagnaient le dernier invités à la porte. Rosario et Julio avait prit réception de la maison des convives non loin de la batisse de Silas. Ces derniers seraient au mariage du jeune couple demain. C'est ainsi que la soirée se terminait.

Le mafieuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant