Chapitre 18

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PAtricia prenait son petit déjeuner accompagné de Josepha. Elle savourait la brioche italienne que lui avait confectionné la cuisinière de Silas. Silas n'était pas rentré de la nuit. Quand cela avait été évoqué devant la jeune femme, elle avait sentit une jalousie s'immiscer en elle. Depuis, elle s'était terré dans le silence.

-Segnore Léoné vous invite dans sa demeure ce jour. Précisait Josepha sous le regard surpris de Patricia. Il aimerait vous avoir a ses côtés avant le début du gala.

-C'est impossible! rétorquait elle naïvement. Je ne peux pas y aller, je n'ai pas été m'acheter de pantalon.

 Josepha offrait un rictus amusé à son amie, elle déposait sa main sur la sienne avec une tendresse qui obligeait la jeune femme a fermer les yeux.

-A ce gala, toutes les femmes conviées, doivent impérativement être vêtu en robe. expliquait Josepha sous la moue de dégoût de PAtricia. Mr Léoné nous a fait savoir, qu'il vous emmènera lui-même choisir une tenue des plus correcte pour sa soirée. Il sera là précisément à quinze heures. Vous devriez vous préparer Patricia, la journée va passer vite. affirmait elle avant de se lever pour sortir de la cuisine.

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-Pourquoi vouloir ma présence avant la soirée? demandait la jeune femme au vieil homme qui lui souriait. Silas est il au courant?

-Bien-sur qu'il est. Et je dois dire que l'idée ne l'enchantait guère, mais avec moi mon enfant, vous ne craigniez rien. Vous êtes intouchable! expliquait il en posant sa main sur la sienne. Vous êtes une brave enfant, votre passé ne vous empêche pas de vivre et vous êtes d'une compagnie des plus charmantes! Argumentait il les yeux remplis de nostalgie, Si ma maria était encore avec nous, elle vous aimerait profondément. Vous savez, cette soirée est pour moi spéciale. Au début de ma profession, j'ai rencontré des enfants dans la rue, vivant sous des halls car leurs parents avaient étés tués par des hommes irrespectueux. MAria n'aimait pas savoir que des petits êtres innocents étaient seul face à la dure réalité de la vie, alors nous avons décidé que cette soirée, serait celle des orphelins, et aussi que toutes guerre de clans étaient fortuite, nulle. Rien ni personne n'a le droit sauf sous ma demande de tenter quoi que se soit envers qui que se soit.

-Et si une personne oses aller contre votre demande.

-Si il fait cela, c'est qu'il est fou. J'ai en ma possession un dossier sur chaque clans de ce pays ainsi que d'autres. Relatait il. Si un seul ose ne serait ce tuer une mouche, le dossier serait dans les dix minutes suivantes après son action sur le bureau d'un procureur, et je dois dire que si il veut s'échapper de mes mains, il devra vivre dans un monde parallèle ou sur une autre planète. précisait il. Julio, gare toi au sous sol, nous serons plus tranquille pour aller chez alfedo. C'est un bon ami à moi, il nous attends, je lui ais demandé de nous sortir ses robes qu'il confectionne avec passion!

-Non, je ne pense pas avoir l'argent pour m'acheter une robe de couturier, vous n'avez pas de petits magasins par ici? osait elle demander au vieil homme qui se mettait à rire.

-Enfin mon enfant, je vous ais obligé à venir, donc c'est à moi de payer pour la robe! allez venez, Alfredo n'aime pas attendre. Ricanait il en sortant de l'habitacle.

  La cloche de la porte résonnait à l'intérieur du magasin. Patricia avait porté ses yeux sur une étiquette indiquant un prix qui lui faisait froid dans le dos. Jamais elle ne pourrait se payer une robe d'un montant aussi énorme même en travaillant sans relâche durant trois années entière. Elle ne comprenait pas pourquoi les femmes aimaient se pavaner dans des robes aussi coûteuse, sachant qu'elle ne les portait qu'une fois.

Le mafieuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant