Chapitre 19

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 Patricia muni de sa fourchette, dispersait ses aliments dans l'assiette sous le regard de Julio. Ce dernier avait bien compris que la jeune femme était tourmenté depuis qu'elle avait vus Silas au bras de Solène. 

-Et si nous allions prendre l'air, proposait son nouvel ami à son lobe d'oreille. Elle acceptait sans rechigner, être à l'extérieur serait pour elle une délivrance de ne pas se trouver dans la même salle que Silas. Il se levait avant de tendre sa main à l'encontre de la jeune femme qui déposait à son tour la sienne, il lui offrait une poigne souple et rassurante. Calmement, il prenait congé auprès du vieil homme qui les observait d'un œil protecteur! Ses hanches ondulaient par sa démarche féline, elle ne se rendait même pas compte du pouvoir sexuel dont elle disposait. Ils avaient à peine franchis la porte qui les conduisait à l'extérieur, qu'elle s'empressait de retirer ses chaussures avant de les déposer derrière un énorme pot pour éviter qu'une personne mal intentionné ne lui vole. Julio explosait d'un rire amusé par la jeune fille. Je dois dire que tu es vraiment unique en ton genre.

  Silas avait observé toute la scène entre Julio et Patricia. Quand ils ont fait leurs entrées dans la salle, Silas n'avait pas reconnus la jeune femme, mais quand leurs orbes sont entrées en contact, il a sentit en lui, ce besoin et désir de la revendiquer aux yeux de tous. De faire savoir que cette femme aux courbes généreuses était sa propriété. Mais au lieu de cela, Solene la partenaire qu'il avait conviée pour la soirée est arrivée à ses côtés et dans le feu de l'action, il a embrassé cette dernière. En ce moment, il regardait la porte d'entrée, là où il y avait plus de trois quart d'heures étaient sortis Julio et sa protégé. Il sentait son sang bouillir de colère, au fond de lui, il ne tolérerait pas qu'un autre homme puisse poser ses mains sur elle. Instinctivement, il se dressait devant l'assemblée de sa table, il prenait congé notifiant qu'il devait téléphoner en boutonnant les boutons de sa veste. 

 Il arpentait les terres de son mentor à la recherche des deux êtres qu'il cherchait. Au détour d'un bosquet, il entendait Patricia Gémir. SOn sang bouillait en lui, ses poings se serraient fortement. Non pensait il, elle n'avait pas pus se donner à cet homme. Il augmentait la cadence de sa marche, ce qu'il voyait devant ses yeux le rendait fou de colère. Patricia était allongé au sol, Julio caressait délicatement la jeune femme, elle gémissait d'une drôle de facon, mais elle gémissait. Silas ne pouvait en tolérer plus, alors sans se faire remarquer, il arrivait à leurs hauteur

-Puis-je participer? crachait il en ancrant ses yeux à ceux de Patricia qui le regardait honteuse. N'as-tu pas honte de te donner en spectacle, quelqu'un aurait pu vous apercevoir! scandait il à l'encontre de Julio qui se redressait pour lui faire face.

-Mon cher Silas, avant de faire des conclusions si hâtive, ne veux tu pas connaitre les raisons.. Silas ne laissait pas finir l'homme, il se penchait pour relever brusquement la jeune femme qui se mettait à gémir plus férocement. Julio reprenait sa phrase amusé de voir la jalousie dans le comportement de l'homme. Elle s'est foulée la cheville, je lui massais! expliquait l'homme en secouant la tête.

-Et toi Julio, tu trouve normal de la masser ici à l'extérieur au lieu de la ramener pour qu'elle voit un médecin! dis plutôt que tu voulais la baiser. Commençait il à relater en s'approchant de l'homme dangereusement.

-Silas! crachait Patricia, j'ai vu un médecin car je suis médecin! alors cesse d'insinuer n'importe quoi, et si l'envie de me faire baiser par Julio me prends, je le ferais car je suis maître de mon corps grand frère! argumentait elle en clopinant  jusqu'à Julio qui glissait ses mains d'une façon que le corps de la jeune femme ne touchait plus le sol. ALors s'il-te-plait, laisse moi vivre ma vie, Je n'ai plus douze ans Silas et cela je pense que tu n'arrives pas à le comprendre, je ne suis plus la petite fille que tu as connus, je suis une femme qui  veut pouvoir penser à son futur sans être sans cesse ramener dans son passé par toi! précisait elle sous la marche rapide de Julio qui la conduisait à l'intérieur loin des regards curieux et surtout loin des yeux de Rosario car ce dernier aurait tué de ses propres mains si il avait découvert que la foulure de Patricia était dû à Julio.

-Je dois dire que Silas t'aimes énormément, déclarait Julio en déposant un pain de glace sur la cheville de la jeune femme.

-Aimer est un grand mot pour Silas, il se prend pour mon grand frère. commentait elle à dire, il vit dans le passé et je trouve cela dommage, avouait elle les yeux nostalgiques. LE problème de Silas, c'est qu'il voit en moi la petite fille de douze ans, mais je ne suis plus cette gamine et cela, il ne le comprend pas!

-Tu aimerais qu'il voit en toi la femme de vingt six ans, celle qu'il a tenu dans ses bras quand tu t'es offerte à lui! déclarait il sous la bouche grande ouverte de la jeune femme.

-Comment?

-Personne n'a aucun secret pour moi, j'ai ce don de savoir rien qu'en observant un homme ou une femme pour découvrir ses moindres secrets. expliquait il en souriant. Je peux te dire que Silas voit en toi la femme et pas la fille, sa réaction vis-à-vis de nous était de la jalousie et non de la protection d'un frère envers sa soeur. Quand tu es entrée dans la salle à mon bras, son regard te dévorait, il a redressé ses épaules en signe de domination envers toi, mais quand Solene est apparut, il les a baissés et ne te regardait plus durant de longues minutes. Il était embarrassé de te faire vivre cet épreuve.

-Eh ben Julio, tu te trompes sur toute la ligne, Déclarait elle sous l'approche de Rosario qui arrivait à leur hauteur paniqué.

-Mon enfant que s'est il passé? demandait il angoissé. Qui vous a attaqué?

-Personne Mr Léoné, j'ai voulu montrer à Julio ma façon de sauter un banc mais ma réception fut désastreuse. rigolait elle sous le regard de Julio qui la remerciait de ses orbes de mentir pour lui. Je suis désolé de vous avoir fait vous déplacé, vous n'auriez pas dû.

-Silas m'a prévenue de votre chute et je dois dire qu'il est très soucieux. précisait le vieil homme. Je lui ais dit de rester ici ce soir pour vous surveiller toute la nuit.

-Mais non, ce n'est qu'une foulure, ce n'est rien de grave! il n'a pas besoin de rester ici. Je sais me débrouiller toute seule! mais enfin quelle idée absurde. cancanait elle nerveusement.

-Mlle Moruaty, quand je donne un ordre, il serait appréciable qu'il soit respecté! Julio conduit Patricia dans sa chambre. ordonnait Rosario.

-Si cela ne vous dérange pas Segnore Léoné, j'apprécierais de le faire moi-même. Entonnait la dure voix de Silas. Votre demeure est vaste et conduire ma protégé dans sa chambre me permettra de savoir où je devrais aller pour la rejoindre après le gala. Argumentait il sous le sourire du vieil homme.

-PArfait! crachait Rosario en prenant congé avec Julio qui souriait à la jeune femme. Silas approchait dangereusement de Patricia, il glissait ses bras sous son corps, d'un coup d'épaule, il blottissait le corps de son amie contre son torse qui dégageait une chaleur agrémentant l'odeur de son parfum. Elle glissait ses bras autour du cou de SIlas, évitant son regard. Leurs peaux n'étaient qu'à quelques centimètres, Patricia sentait les battements de cœur de l'homme, elle sentait sa puissance dans le porté qu'il lui offrait, elle lui indiquait sa chambre, qu'il ouvrait facilement, il la déposait sur le lit. Un frappement à la porte l'attirait pour qu'il puisse ouvrir à Paolo qui lui remettait un sac.

-Tu avais tout prévus! crachait la jeune femme rouge de colère sous le rictus que lui offrait Silas.

Le mafieuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant