Chapitre 33

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  Loeizia était assise sur une chaise longue sur la terrasse, Silas avait fait aménager une rampe pour qu'elle puisse y accéder avec son fauteuil. Deux semaines qu'elle étaient rentrées mais elle ne parlait pas, la nuit, Silas l'entendait pleurer quand il venait vérifier si elle dormait paisiblement pendant que lui travaillait tard. Il écoutait à travers la porte, sa compagne déverser un torrent de larmes totalement impuissant face à son chagrin. Il désirait tuer jeseto et Dylan mais il ne le pouvait pas, il avait besoin de ces ordures pour terminer ce qu'ils avaient commencés. Josepha était revenu, Silas lui avait demandé de l'aide, il ne savait plus comment aborder sans la faire pleurer, loeizia. 

-Tu es prête demandait Josepha à la jeune femme. C'est le jour où ils te retirent ton plâtre! précisait elle d'une voix joyeuse. Rien ne sortait des lèvres de Loeizia. Comme chaque jours, elle affrontait sa pénitence dans le silence le plus intime. Sur le chemin du retour, Josepha se garait sur la place du marché, le monde s'accumulait marchant sans se soucier d'elles. Observe la femme Là-bas, celle qui est vêtue de noir avec le pull rouge. Elle a enterré son mari il y a trois jours. Sa fille qui est à ses côtés à une maladie orpheline, l'accident qui a coûté la vie à son époux à causé la perdition des jambes de leur unique fils, il a six ans Loeizia, mais regarde cette femme, elle sourit à la vie, elle sourit car ses enfants sont là vers elle. Il lui reste le fruit de son amour avec son conjoint décédé. Détaillait elle. L'homme que tu vois là-bas assis avec une casquette à boire un café, il a retrouvé son amour de jeunesse, ils se sont mariés il y a sept ans, et là il boit pour immortaliser son départ, il était à son enterrement il y a une heure! alors écoute moi Loeizia, ces personnes que je te montre, ont perdu des êtres chers, des êtres qu'ils ont tenus dans leurs mains, aimer en les serrant contre eux. relatait elle la voix droite. Tu as perdu un bébé, mais tu n'es pas seul à l'avoir perdu, Silas aussi est dévasté par cette tragédie qui vous touche! Mais ne le rejette pas comme tu le faits, vous avez besoin l'un de l'autre. finissait elle avant de démarrer la voiture pour rentrer au domaine. Josepha observait la jeune femme marcher avec une canne, sa démarche était douloureuse mais elle avançait sous le regard de Silas qui venait de rejoindre son assistance.

-Laisse lui le temps Silas, Avouait Josepha, elle a besoin de toi mais elle se l'interdit tout simplement. Elle reviendra, mais même si elle n'a pas connu ce bébé, elle l' a aimé sans le savoir. soufflait elle en marchant vers la maison.

  Silas observait de sa fenêtre sa douce marcher à l'aide de sa canne dans le jardin, il épiait d'un œil inquisiteur qu'elle ne tombe pas. Depuis plus d'une semaine, Loeizia sortait tous les jours à la même heure pour une longue marche qu'elle voulait effectuer seule. Elle avait un sac à dos où elle plaçait une bouteille d'eau , des gâteaux et elle partait. Elle avait refusé la kiné, il n'avait rien dit car il savait qu'elle saurait gérer sa rééducation toute seule. Marco lui avait révélé que la jeune femme allait sur la plage, qu'elle entrait dans l'eau et essayait de nager. Silas l'avait espionner car il avait cru qu'elle faisait cela pour mettre fin à ses jours, mais il s'était trompé. Elle faisait ses exercices ainsi avec l'aide de la grande bleue. 

  Patricia prenait place sur le bain de soleil qu'elle avait demandé à Marco de venir installer sur le sable. Elle ouvrait son sac à dos pour en extraire un bloc de dessin qu'elle avait acheté en douce de Silas. Il a fallut qu'elle perde son bébé pour retrouver l'envie de crayonner sur du papier. Elle attrapait son fusain et elle laissait vaguer ses doigts sur la page blanche, son esquisse prenait forme au fur et à mesure des jours. Elle avait encaissé la perte de son enfant, par moment elle se sentait égoïste de pleurer son bébé quand elle pensait aux personnes que Josepha lui avait montré. Mais au fond d'elle Patricia avait besoin de faire son deuil, car elle n'avait ni tombe, ni lieu pour se recueillir. 

   Elle marchait sans canne depuis plus de trois jours, elle prenait place pour la dernière fois sur le bain de soleil car elle savait que ce soir son deuil serait finis.  Elle terminait son esquisse qu'elle observait en souriant. Silas approchait d'elle les mains dans les poches. Elle fermait son bloc à dessin qu'elle glissait dans son sac. Il portait son regard au large quand il sentait deux mains se glisser autour de sa taille. Il fermait les yeux absorbant ce contact qui lui avait manqué.

-Je te demande pardon mon amour, soufflait elle en posant sa joue contre ses dorsaux. Je t'ai tenue coupable de la perte du bébé mais tu n'y es pour rien. expliquait elle sous les caresse des doigts de Silas sur ses mains.

-Je t'aime Loeizia, plus que ma vie. avouait il en se retournant pour la prendre dans ses bras. Il glissait ses doigts sous ses fesses pour la conduire sur le bain de soleil, il prenait place en premier, écartant ses jambes qu'il laissaient pendre pour que sa douce prenne place entres elle collant son dos contre son torse. Tu avais besoin de temps et je l'ai compris. Déclarait Silas en caressant le ventre de Loeizia. Mais je te jure qu'un jour, un bébé grandira dans ce ventre. jurait il d'une voix suave offrant à la jeune femme le désir le plus chère qu'elle chérit toujours en elle.

-Je le sais Silas. disait elle d'une voix rauque. Nous avons le temps mon amour. déclarait elle en se dressant pour l'embrasser tendrement. Tu dois partir à quelle heure?

-Dans une heure mais je rentrerais pas tard. Es-tu sur de ne pas vouloir venir? insistait il en la serrant contre lui.

-Sur et certaine, je n'ai pas envie de voir du monde. Ni envie de voir Rosario. soufflait elle simulant un bâillement.

-Tu sais, un jour il faudra que tu les voient, ils veulent te parler, tu leurs manques! déclarait il en l'aidant à se relever.

  Elle observait son homme partir sur le perron de la maison. Marco était resté ainsi que d'autres hommes qu'elle apercevait rapidement, elle les observaient chaque soirs depuis qu'elle n'avait plus son plâtre.  La soirée entamait sa descente vers la nuit, elle avait grignoté avant de prendre une douche. Elle portait un legging noir aux jambes et avait adopté une chemise de Silas de la même couleur. Elle plaçait ses baskets, la nuit était tombé, elle observait l'heure pour être sûr que Silas ne rentre pas maintenant. Elle descendait les cheveux libérés de toutes pinces. Elle se glissait à l'extérieur et marchait d'un pas décidé vers la cellule, la ou se trouvait l'homme qui n'était pas son père  et qui avait tué son bébé et Dylan celui qui la voulait pour la violer!

Le mafieuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant