Chapitre 28

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  Depuis trois mois, Silas et Patricia tentaient de déchiffre un fichier qui était bloqué par un code. Durant ses quatre-vingt-dix jours,  Silas avait confronter son propre père qui lui avait juré de tout leur révéler dès qu'il pourrait revenir en Sicile mais qu'actuellement il devait gérer une personne d'une haute importance. Patricia avait apaisé Silas quand ce dernier était rentré dans une colère monstrueuse brisant tout sur son passage, elle se souvenait que la nuit qui suivait l'appel de Silas a son père, la jeune femme avait été appelé à trois heures du matin pour intervenir sur des blessés dans un terrain vague. Quand elle était arrivé sur les lieux sous la protection de Paolo, elle avait découvert deux corps sans vie, deux personnes qu'elle avait vus plutôt dans la journée au journal télévisé, ils étaient recherchés pour kidnapping sur des enfants de moins de quinze ans, elle avait éteint la télé ne voulant pas apprendre ce que ces gosses devaient vivre entre leurs mains.

   Elle commençait à faire son premier rapport médical qu'elle effectuait visuellement. Elle pensait à Silas, où était il? Paolo approchait de la jeune femme en lui soufflant que l'homme qu'elle cherchait se trouvait actuellement dans la voiture dans un état second. Elle avait abandonné ses obligations pour le rejoindre, quand elle posait son regard sur lui, elle comprenait que l'auteur du meurtre de ces cadavres qui étaient allongés au sol, n'était que Silas. Elle prenait place à ses côtés et sans dire un mot, elle posait sa main sur sa cuisse avant de retourner dissimulé toutes les preuves qui pourraient entraîner la mise en accusations de son homme. Elle avait orner la scène du crime de preuve contre son propre père par le biais de divers objet qu'elle avait gardé par le biais de Gino sans le savoir. Ce dernier avait révélé à Silas que dans l'entre pot près de la cote se trouvait un garde meuble qui contenait tous les souvenirs que la jeune femme devait récupérer mais qu'il n'en dirait pas plus.

  Éreinté de ne pouvoir déchiffrer le fichier, il faisait appel  à Giuseppe, le roi de l'information, un grand Geek, hacker pour lui n'était plus un secret, il avait accès à toutes les bases de données , rien n'avait de secret pour lui sauf les femmes. L'homme travaillait depuis de longues heures sur ce dossier qui il reconnaissait lui donnait du fil à tordre. Vers dix-neuf heures, il criait enfin sa victoire, il avait réussi à craquer le mot de passe.

-La vache! clamait Giuseppe sous les fichiers qui défilaient sur son écran. Silas approchait pour ,à son tour, observer la liste qui s'allongeait de plus en plus. Il ne croyait pas ce qu'il voyait, la plupart des noms qui s'affichaient étaient des traîtres, des hommes, que le clan des Scapelloni avait mis, leurs têtes, sous contrat. Jeseto, le père de Patricia, contre moyennant finance les avaient cachés tout en profitant de leurs business. 

-Un vrai charognard, divulguait Silas en ordonnant à Guiseppe de cliquer sur un fichier, celui de Loeizia Camponi. Il serrait les poings quand il lu le contrat de vente de sa compagne au fils des bertelans, une famille qui excelle dans le trafic de drogue, la prostitution et même le trafic d'organes. Silas frissonne quand il portait son regard sur la somme que les Bertelans avaient offert à Jeseto pour la jeune fille. Rien n'apparaissait mais juste le titre de propriété d'une vieille boite de nuit dans les tréfonds de taormine. La porte du bureau claquait attirant les regards des hommes qui étaient penchés sur l'ordinateur vers le responsable de ce vacarme.

-Silas, appelait Paolo en se tenant les côtes, l'homme se redressait sentant que rien de bon s'annonçait. Je suis désolé Silas, divulguait son ami.

-PArles! ordonnait le mafieux en le tenant par le cou.

-Ils nous ont percuté par la droite, je ne les aient pas vus venir. expliquait il sous le regard obscure de Silas. Il m'a assommé avec la cross de son fusil, j'ai perdu connaissance..

-Qui? hurlait il en le plaquant contre le mur.

-Jeseto et Dylan Bertelans, ils ont enlevés Patricia. lâchait il comme une bombe sous le poing de Silas qui s'écrasait contre le mur.

-Marco prépare la voiture, ordonnait l'homme qui avait rejoins son bureau d'où il sortait une arme . Pedro, le sac! Guiseppe prévient Segnore Léoné, je vais avoir besoin de son aide. Crachait il en sortant de la pièce sous le regards de Paolo.

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La jeune femme tanguait, ses bras étaient surélevés au-dessus de son corps. Sa tête lui faisait mal, elle voulait toucher le liquide qui s'écoulait mais seul un bruit de ferraille réagissait à son geste. Elle tentait d'ouvrir ses paupières pour observer où elle était. La puanteur qui émanait de ce lieu, la laissait croire qu'elle était dans une fosse de cadavre, elle sentait la nausée la terrasser. Elle ouvrait un oeil pour poser son regard sur ses poignets enfermés dans des menottes accrochées au plafond.

-Eh ben voilà, tu es réveillé, crachait Jeseto en tirant sur les cheveux de la jeune femme. On va pouvoir discuter maintenant. Dylan criait il pour que l'homme vienne à ses côtés.

-Va te faire foutre, scandait Patricia. Si tu crois que je me souviens de quoi que se soit, tu peux aller au diable!

L'homme se mettait à rire, une douleur tiraillait dans le flanc de Patricia. Elle comprenait qu'elle venait de prendre un coup de poing dans les côtes. 

-Pourquoi sa ne m'étonnes pas de toi Dylan, lançait elle, tu es un faible de frapper les femmes! criait elle sous le deuxième coup qu'il lui plaçait dans le ventre coupant le souffle à Patricia. Jeseto observait sa propre fille se faire frapper par un homme, le rictus qu'il pavanait sur ses lèvres dégouttait Patricia. Pourquoi Papa? demandait elle quand deux hommes rentraient dans la pièce. Elle posait son seul oeil de valide sur l'objet qu'il tenait dans leurs mains. Celui de gauche maintenait fermement une batte de baseball, celui de droite avait une arme. Allait elle devoir choisir laquelle elle préférerait pour mourir?, Jeseto approchait vers l'ouïe de Patricia.

-Tu te souviens et je le sais, tu viens de te trahir... soufflait il pour qu'elle prenne conscience que sa fin est proche. Je vous la laisse, préparé là pour mon retour. précisait il en sortant avant de fermer la porte. Il entendait sa fille crier de douleur. Patricia sentait une de ses côtes se briser sous l'impact de la batte contre son flanc. Elle sentait son souffle se faire rare, la douleur se diffusait lentement, ils savaient le lieu exacte ou ils pouvaient frapper sans craindre de la tuer. Le plus grand frappait de toute sa puissance avec le bâton à deux reprises consécutive contre le mollet de la jeune femme qui déchirait sa joue de ses dents pour éviter de leurs donner le plaisir de l'entendre hurler. Ils l' abandonnèrent ainsi mais avant de sortir, l'un deux lui crachait au visage tout en l'insultant de putain!







Le mafieuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant