Chapitre 9

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   Silas se tenait devant Mlle Leonie qui tournait en rond au milieu de la cuisine, il lui avait détaillé tous les moindres détails qui concernait la jeune fille qui dormait à l'étage. Son assistante posait ses mains sur ses joues.

-Mon dieu Silas, la petite est revenue, quel bonheur de l'avoir enfin vers nous! cancanait elle en stoppant ses pas, se rappel t'elle de nous?

-Mlle Léonie, je vous ais déjà dit que dans ses souvenirs nous n'existons pas. Répétait il en portant sa tasse de café aux lèvres.  Je vous place Patricia sous votre garde, assurez-vous quelle s'alimente, occupez là, Marco sera là pour votre protection. Déclarait il sous des pas qui approchait. N'oubliez pas Mlle Léonie, elle se prénomme Patricia maintenant!

-Oh excusez-moi, je ne voulais pas vous déranger. déclarait Patricia les deux mains devant elle. Mlle Leonie regardait la jeune femme avec admiration, Silas constatait que son assistante commençait à verser quelques larmes. Il devait réagir sur le champs. 

-Patricia, venez, allons prendre le petit déjeuner sur la terrasse, la vue est resplendissante. Josepha, apportez-nous le plateau là bas s'il vous plait! ordonnait il froidement pour qu'elle reprenne le contrôle de ses émotions. Ils prenaient place paisiblement sur un fauteuil respectif. Silas se laissait bercer par les souvenirs qu'il avait ici avec l'enfant qui est une femme maintenant. Il était nostalgique de la vie qu'on lui a volé avec elle. Que vous rappelez-vous Patricia? demandait il fixant l'horizon.

-Je ne sais pas réellement, on m'a volé mes souvenirs, arraché mon adolescence. J'ai beau fouiller dans ma mémoire, je n'ai rien. Les seules souvenirs qui me restent sont ceux de ma fausse identité, qui suis je réellement, quel est mon nom? et pourquoi étiez-vous sur la lettre de ma mère? sanglotait elle, pourquoi, je n'ai que ce mot entre mes lèvres. Ais-je des frères et sœurs? pourquoi m'as t'elle sauvé de mon père? je voudrais tellement le savoir, mais je suis à me demander si réellement je le veux.

-Dans la lettre de votre mère, le nom d'un neurologue spécialiste de la mémoire à été mentionné. je me suis permis de lancer une recherche sur cet homme. Avouait il en tournant son visage pour observer la jeune femme le regard perdu. Je n'ai pas de bonne nouvelle à vous annoncer. Cet homme est décédé il y a de cela six mois. Sifflait il en sachant pertinemment que sa mort n'avait rien d'accidentelle. 

-Est-ce un signe qui me signale de ne pas vouloir connaître mon passé? et Joseph, lui ne peut il pas m'aider? quémandait elle le visage penché.

-Il doit venir dans la journée, j'ai demandé qu'il soit présent à vos côtés, peut-être pourra t'il nous aider à avancer. 

-Mr Scapelloni...

-Silas, est le seul mot que je veux entendre sortir d'entre vos lèvres Patricia, a ce stade les Mr , Mlle ne sont plus de raison!

-Silas, pourquoi je dois être sous votre protection. Aidez-moi à comprendre.

-Je ne pourrais pas vous dire, peut -être est ce dû que l'homme qui a joué le rôle de votre père n'est que mon parrain! dévoilait il en se levant pour prendre congé d'elle. Veuillez m'excuser Patricia, mais mon travail m'attends.

-Attendez, criait elle en accourant vers lui nus pieds, offrant un rictus à Silas. Que faites-vous comme travail? demandait elle. 

-Etes vous prête à l'entendre Patricia? cette dernière lui offrait un léger rictus, Silas se penchait à la hauteur de la joue de la jeune femme, je suis le parrain de la mafia Sicilienne. avouait il en déposant un baiser qui brûlait la joue de la jeune femme avant de disparaître de son regard. Sa façon de l'embrasser réveillait un sentiment en elle, un sentiment de protection, de douceur. Silas qui tournait le dos à son amie, souriait, il était ravie de l'avoir retrouvé mais triste qu'elle ne se souvienne pas.

Le mafieuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant