Chapitre 20

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    PAtricia avait revêtu un jogging et un tee-shirt qu'elle avait emprunté dans le sac de Silas. Elle n'arrivait pas à dormir, la nervosité qui se jouait en elle, la rendait folle de rage. La porte de sa chambre s'ouvrait sur un Silas amusé, la chemise ouverte, il tenait sa veste sur son bras. Il observait al jeune femme en soulevant un sourcil.

-Mes vêtements ne te sont pas trop larges? questionnait il tout en se déshabillant.

-Non ils sont parfaits! reprenait elle en l'épiant du coin de l'oeil.

-Tu sais que tu portes mes vêtements que je dois porter demain? Donc, j'apprécierais que les retires. demandait il en laissant tomber son pantalon, lui offrant la vue de Silas juste en boxer.

-A quoi tu joues Silas, questionnait elle en croisant ses bras devant sa poitrine. Il prenait place sur le matelas, lui tournant le dos, il déposait ses coudes sur ses cuisses.

-Que penses-tu de ton oeuvre dans mon dos? soufflait il comme si il avait besoin d'entendre qu'elle aimait ce qu'elle voyait. Tu vois je l'ai ancrée en moi comme je te l'avais promis. déclarait il sans jamais se retourner. Quand tu m'as donné le dessin qui nous représentait toi et moi, j'étais perdue. J'étais avec Isabella a cette époque mais je n'arrivais pas à me satisfaire d'elle, c'était comme si je me mentais à moi-même sur quelque chose que je ne voulais pas affronter. relatait il sans jamais la regarder. Patricia écoutait silencieuse, il lui ouvrait son cœur, ses pensées les plus profondes. J'avais dix neuf ans, tu en avais douze, malgré que tout le monde croyait que tu en avais seize car tu étais très avancé autant physiquement que mentalement, je ne pouvais pas admettre la vérité. Je ne voulais pas! crachait il en se levant pour marcher jusqu'à la fenêtre. Et tu as disparut, m'obligeant à réaliser que la chose qui me manquait pour être un homme à part entière, c'était admettre que toi Patricia était bien plus que la petite sœur que je m'étais imaginé dans ma mémoire.

-Silas, murmurait la jeune femme les larmes aux yeux.

-Je voulais toujours être vers toi, j'avais ce besoin de te protéger, de te savoir en sécurité. Alors un jour je t'ai demandé de me faire cette esquisse car je devais partir une semaine, et je savais que tu prendrais le temps de la faire vivre sur un papier, que tu ne sortirais pas pour te consacrer sur ma demande et que rien ne pourrais te faire sortir même pour voir ce petit con de Roland, ce petit con qui voulait qu'une chose envers toi. crachait il en serrant ses poings. Quand je suis revenue, tu es apparut à la soirée de tes parents, tu avais cette robe blanche, putain Patricia tu avais douze ans! scandait il en frappant du poing contre le mur. Tu tenais ce dessin que j'ai pris, je l'ai regardé et je ne t'ai rien dit, je ne le pouvais pas. 

-Silas, avouait la jeune femme en déposant sa main dans son dos. A ce contact, il se retournait pour poser ses mains sur les joues de PAtricia.

-Et tu es revenue comme par magie, tu t'es donné à moi, m'offrant la plus belle chose que je ne pouvais espérer, ta virginité. Tu as réveillé cet instinct qui sommeillait tout au fond de mon corps, ce désir de te protéger, de te savoir en sécurité. avouait il sans la quitter des yeux. Mais tu n'avais plus douze ans, tu es devenue une belle jeune femme au passé houleux, un médecin légiste qui a susciter en moi des idées salaces. Des besoins qu'aucunes femmes n'a su assouvir. Je t'ai fais l'amour sur cette plage, dans mon lit et je t'ai jeté comme toutes les femmes que j'ai pu rencontrer. expliquait il d'une sincérité frissonnante. Tu es restée à mes côtés, faisant abstraction de ce qui avait eu entre nous. Tu n'as plus douze ans, ne cessait il de répéter.

-Silas, dis moi la raison pour laquelle tu ne cesses de dire que je n'ai plus douze ans. commandait elle en posant ses mains sur ses poignets.

-Car je te désires puisement depuis tes douze ans et que cela faisait de moi un pervers, un être ignoble de désirer une gamine comme toi je te désirais. Éclaircissait il en caressant le bords de ses lèvres.

-Je n'ai plus douze ans, soufflait elle quand son corps fut soulevé par les bras de Silas qui la plaquait contre le mur, violant sa bouche d'un baiser ardent. Elle sentait dans ce contact, tous les mots qu'il venait de lui souffler, ce besoin qu'elle lui appartienne, ce besoin qu'il a d'avoir les commandes sur leurs couples. La maintenant toujours dans ses bras, Silas la conduisait sur le lit, il disposait sa douce en douceur, prenant soin de ne pas la blesser. Elle le laissait faire, elle voulait garder l'image d'un homme blessé qui allait l'aimer cette nuit. Ses gestes étaient d'une tendresse éprouvante. Il faisait glisser son jogging d'une facilité au sol, Il levait le buste de Patricia pour lui retirer son tee-shirt. Elle était nue face à lui, il se redressait pour ancrer dans sa mémoire chaque parcelles de la peau de sa compagne, car oui elle était sa compagne, il en avait pris la décision sans se préoccuper des répercussions. tendrement, il se glissait entre ses cuisses, il commençait par déposer une ligne de baisés le long de sa cuisse, elle était réceptive, elle frissonnait en se cambrant légèrement. Silas sentait son membre douloureux grossir plus l'excitation devenait intense, il croyait même un instant qu'il avait éjaculé dans son boxer comme un ado ne sachant pas contrôler son désir. Il se dressait abandonnant sa partenaire qui le regardait les yeux suppliant de la prendre. Il frissonnait par la suite qu'ils allaient jouer tous les deux. Il observait Patricia écartées les cuisses, lui offrant une vue sur sa chatte plus qu'alléchante, il prenait place tout en ancrant son regard à celui de sa douce. D'un coup de rein il rentrait en elle, dans ce couloir étroit qui  s'élargirait au fur et à mesure de ses coups de reins. Il ne bougeait plus laissant la paroi intime de sa bien-aimée s'habituer à l'intrusion qu'il lui offrait. Quelques secondes durant, elle aurait cru voir une larme s'extraire de l'oeil de Silas mais il n'en était rien, Elle  gémissait ardemment sous les coups de butoir que lui offrait son homme, une danse endiablé se jouait entre eux, il ne cessait de la pilonner, de la faire crier comme il avait tant imaginé dans ses nuits les plus sombres. Silas sentait la délivrance arriver plus vite qu'il ne le désirait, il jouait avec le clitoris de la jeune femme qui perdait pieds en peu de temps. Elle s'accrochait au cou de l'homme qui la dressait contre lui, elle était au-dessus, il continuait de la pénétrer sous les coups de reins que lui offrait la jeune femme qui se mettait à râler plus fortement avant de s'effondrer sur Silas sous l'orgasme qui venait de la terrasser. Elle couinait encore et encore, Silas la percutait en profondeur quand il stoppait sa verge en elle, inondant son intérieur de son sperme tout en l'embrassant avec avidité. Elle le poussait pour qu'il se retire, il souriait de l'action de la jeune femme qui se levait pour se rendre à la salle de bain en boitant. Silas ne la rejoignait pas, elle faisait couler l'eau de la douche avant de sortir sa pilule qu'elle avait oublié de prendre depuis plus de trois jours. Elle inspirait fortement en se glissant sous l'eau chaude du jet. Deux mains entouraient son ventre, elle se retournait pour poser son regard dans celui de Silas qui était songeur.

-Qu'est-ce qui se passe Silas? demandait elle apeurée.

-Te sens tu prête d'être avec moi, d'être la compagne d'un mafieux? d'accepter tous les inconvénients que cette vie va t'apporter! elle déposait un doigt sur sa bouche en approchant ses lèvres près de l'oreille de l'homme.

-J'ai toujours été prête et cela depuis l'âge de douze ans car moi aussi Silas je te désirais profondément! avouait elle sous le baiser brûlant de promesse qu'il lui offrait.

Le mafieuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant