Chapitre 13

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  Silas était allongé les deux bras sous son oreiller. Un corps qu'il avait découvert, savouré et caressé un nombre incalculable de fois cette nuit, gesticulait férocement à ses côtés. Il déviait sa position pour se placer de côté et de la maintenir entre ses bras.

-Chut, murmurait il au creux de l'oreille de sa partenaire. Il appréciait de l'avoir à ses côtés dans son lit. Je suis là, rien ne t'arrivera désormais. Avouait il comme une promesse tout en caressant l'épiderme de la jeune femme. Il avait juré de ne pas révéler qu'elle avait recouvré la totalité de ses souvenirs. Elle ne voulait pas devenir la bête curieuse. 

-Silas, murmurait la douce voix de Loeizia. Il portait ses orbes sur elle en lui souriant. Tu ne dors pas? c'est de ma faute?

-Non, répondait il en caressant sa joue, je savoure ta présence à mes côtés, divulguait il. Je dirais que j'ai peur de m'endormir et de ne pas te trouver ici à mon réveil. Elle rougissait par les dires de l'homme. Si tu savais comme j'ai attendu ce moment. déclarait il en se plaçant au-dessus d'elle. Elle écartait ses bras pour le laisser s'imposer, elle déposait ses mains dans son dos pour accentuer son entrée en elle. Elle se délectait de son homme, elle absorbait l'intensité de son acte à son égard. Elle aimait ce qu'il lui faisait découvrir, elle appréciait la tendresse dont il faisait preuve envers sa personne. Silas collait Loeizia contre lui et se tournait dans le lit pour qu'elle soit au-dessus de lui. Il percevait que la jeune femme était mal à l'aise. Bouge tes hanches d'avant en arrière, expliquait il en déposant ses mains sur ses hanches pour l'aider à débuter. Elle se débrouillait divinement bien, il l'a penchait en avant pour qu'il puisse reprendre les commandes, il s'enfonçait en elle sous des coups de reins puissants. Elle gémissait contre l'oreille de son amant le rendant fou de désir. Il sentait la délivrance arriver, il plaquait sa partenaire contre son torse en la maintenant ainsi pendant que lui jouissait au plus profond d'elle. Il reconnaissait au fond de lui qu'il n'avait pas protégé leurs rapports mais elle prenait la pilule et lui n'avait jamais couché avec une autre sans capote. Il ne comprenait pas pourquoi avec Loeizia, il voulait le faire sans préservatif. Tu vas finir par me tuer Loeizia, déclarait il sous le corps de sa copine qui se tendait. Que se passe t'il?

-J'aimerais que tu continue à m'appeler Patricia. avouait elle fébrilement. Loeizia est mon passé, je veux aller de l'avant, je veux oublier que durant quatorze ans, je t'ai perdu, déclarait elle en sanglotant bêtement.

Silas se levait du matelas, l'aube s'offrait à lui. Il marchait sans dire mot à la jeune femme qui s'asseyait à son tour en se couvrant d'un drap. Il stoppait ses pas face à son balcon. Il sentait deux bras lui enserrer le ventre.

-Je pensais que tu m'aurais compris. Déclarait elle en posant sa joue contre son dos. Loeizia était la petite fille que tu avais connu, Patricia est la femme que tu as retrouvé Silas. soufflait elle sous le mouvement des muscles de son homme.

-J'aime autant la petite fille que j'ai connu que la femme qui m'a été rendue, déclarait il mais celle que je veux c'est toi. Alors tu es la seule qui peut choisir qui tu es réellement. Je n'ai pas a t'influencer dans ton choix. Déclarait il avec un soupçon de déception dans sa voix.

-Silas, tu es froissé, je le sens. Déclarait elle en le regardant entrer dans la salle de bain. Non, je t'en prie ne ferme pas cette porte. Argumentait elle en se faufilant à l'intérieur. Pourquoi réagis tu aussi stupidement? commençait elle à réclamer nerveusement en tirant sur le drap pour mieux l'entourer autour de son anatomie. Nous avons fait l'amour et cela à plusieurs reprises, j'ai aimé toutes les sensations que tu m'as offertes. Aimé ta façon de me regarder. dévoilait elle tremblante sentant qu'au fond d'elle que la suite, elle ne l'aimerait pas. Silas, parle moi! 

-Ecoute, j'ai trouvé cela bien toi et moi, cette nuit était belle. Avouait il sous l'angoisse qui s'immisçait en elle. Si j'avais su que tu étais vierge, je ne t'aurais pas touché, je n'en avais pas le droit!

-Que dis-tu? lançait elle en se reculant de peur. Tout était si parfait jusqu'à que je te demande de m'appeler Patricia, qu'est-ce qui s'est passé Silas? 

-Il s'est passé, commençait il à révéler, que notre relation ne sera pas bénéfique pour toi et moi. Tu es hantée par ton passé, je suis le parrain d'une mafia qui n'a pas le droit à une seule erreur. Avouait il en ancrant son regard au sien. La jeune femme comprenait les mots de son amant, une erreur résonnait dans tous les pores de son corps. Elle refoulait ses larmes, avalant sa colère. Silas n,e lui prêtait pas un seul regard, pas une seule attention.

-Je suis une erreur et tu as raison Silas, toi et moi n'était qu'un ramassis de connerie. Déclarait elle en prenant le chemin de sa chambre, ce lieu qui n'accueillait même pas de pleure de la jeune femme mais une rage qu'elle tentait de calmer sous les jets d'une douche glacée qui durait le plus longtemps possible.  Le jour s'était levé, le soleil dominait, elle  enfilait un jean et une blouse qui descendait sur une épaule. Malgré que la nuit dernière elle était devenue une femme en part entière, elle ne se sentait pas changé. Elle avait envie de visiter la Sicile, de découvrir autre chose qui puisse conduire son esprit ailleurs que dans les bras de Silas. Elle savait que le danger planait autour d'elle mais elle n'en avait que faire. Elle avait décidé de prendre la vie comme elle se présentait et sans se soucier du risque qu'elle encourait en sortant de la maison de Silas, elle s'engouffrait dans le jardin pour rejoindre la plage privée. Elle n'avait pas envie de voir Mlle Léonie, pas envie de devoir expliquer pourquoi elle n'était pas heureuse. Elle grimpait dans la petite embarcation qui flottait à côté du ponton et se mettait à ramer, elle découvrait un paysage magnifique, elle percevait au loin des maisons, elle ramait jusqu'à la plage. Elle attachait le bateau et arpentait les marches qui la conduisait au sommet. Sans attendre, elle rejoignait la ville ou elle hélait un taxi qui la conduisait au cimetière près de sa mere.

Le mafieuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant