Chapitre 26

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-Silas, je.... 

-Tu as juste à me dire oui. expliquait il la voix joyeuse. Je t'ai retrouvé avouait il en caressant son visage. Je ne veux plus te perdre, plus jamais je ne pourrais supporter vivre loin de toi.

-Silas, entonnait elles d'une voix affectée. Je, ne peux pas t'épouser. déclarait elle sous le visage meurtri de son amant.

-Répète, ordonnait il en se levant du lit. Patricia effectuait le même geste pour venir face à lui.

-Je vais te donner la raison, je veux des enfants Silas et toi tu n'en veux pas. Je tiens à toi d'une façon inexplicable, mais je ne peux pas me marier dans le mensonge. déclarait elle en baissant le visage. Je crève d'envie de te dire oui, mais je ne le peux pas. Je serais malheureuse de ne pas pouvoir donner la vie. Je veux des enfants Silas! 

-Je sais, soufflait il, mais moi je ne peux pas t'offrir ce que tu attends.

-Non Silas, tu ne peux pas ou tu ne veut pas!

-Ou est la différence dis le moi!

-Toi dis le moi, si je te demandais de choisir entre la mafia et moi, qui choisirais tu Silas?

-Ce n'est pas la question!

-Oh que si c'est la question! Réponds moi.

-Je ne te répondrais pas!

-Eh ben moi je vais te dire une chose, si tu quittes la mafia pour moi, j'abandonne le désir d'avoir des enfants avec toi et je t'épouserai. Crachait elle en sortant de la chambre les larmes aux yeux. Elle courait dans l'obscurité, la clarté que lui offrait la lune lui permettait de rejoindre la plage privé de son amant. Elle s'effondrait à genoux, pleurant toutes les larmes de sont corps. Elle avait aimer l'entendre prononcer cette phrase, adorer percevoir le bonheur dans ses yeux. Mais son désir de devenir mère était en elle, et malgré qu'elle aimait Silas plus que quiconque au monde, elle ne voulait pas abandonner ce droit de désirer un enfant. Elle perdait son regards dans l'horizon.

-Loeizia! entonnait sa mère en lui brossant les cheveux. Que se passe t'il?

-Mamma, tu me voulais? questionnait la petite en regardant sa mere à travers le miroir.

-Je t'ai désirée chaque seconde de ma vie. avouait elle. Quand j'ai su que j'étais enceinte, Je savais que j'allais avoir une petite fille de l'homme que mon cœur avait choisit, j'étais la femme la plus heureuse au monde. Et puis tu es arrivé, on ta déposé dans mes bras. relatait elle les orbes pleins de souvenir. J'ai pleuré de bonheur en te voyant contre moi. Tu es et sera toujours ma plus belle récompense. souriait elle en lui déposant un baiser sur la joue.

-Dis mamma, tu crois que Silas voudrait des enfants avec moi! posait elle en se glissant sous son drap.

-Loeizia, tu es encore une petite fille. Silas est un homme lui. Expliquait sa mère en caressant son visage. Je sais que tu l'aimes beaucoup mais votre différence d'âge sera toujours un frein.

-Mais tu m'as toujours dit que notre cœur était le seul à connaitre celui qui nous était destiné. Et mon cœur à moi, il m'a dit que c'était Silas. avouait elle en plaçant son pouce dans sa bouche.

-Tu es si jeune ma fille! précisait Sylviana en observant la petite s'endormir. Mais je sais que toi et Silas un jour vous serez réunis, que tu auras la vie que tu mérites Loeizia, divulguait elle en embrassant fortement le front de son enfant.

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-Mamma, non je t'en prie, je dois le dire à Silas. criait la petite dans les bras de sa mère.

-Tais-toi Loeizia, nous n'avons pas le choix mon enfant. Je jure qu'un jour je t'expliquerai tout, mais nous devons fuir, loin de lui! sanglotait sa mère en tenant le visage de sa fille entre ses mains. Loeizia observe l'homme aider sa mère à prendre place dans la voiture. Il souriait à la petite qu'il attachait à l'arrière du véhicule. Gino, soufflait la mère de la jeune fille à l'homme qui se mettait à conduire.

-Il nous attend, es-tu sur de toi? demandait le père de Silas.

-Oui, je veux qu'elle oublie, qu'elle oublie que son père l'a vendue ce soir à un homme qui me fait froid dans le dos. expliquait elle les larmes aux yeux.

-Je l'empêcherais Sylviana, jamais Loeizia ne devra subir une seule fois les douleurs que toi tu as subit. précisait l'homme. Dans l'enveloppe marron, tu as votre nouvelle identité. Après que le médecin aura effacé la mémoire de Loeizia, Nino t'attendras dans une berline grise dans le sous-sol. Nino va venir avec toi, avouait il, je pense que c'est la meilleure chose qu'il soit. Vous méritez d'être enfin réunis tous les trois! détaillait il sous les yeux de Loeizia. Un appartement est à votre disposition à Besançon, vous déménagerez le plus souvent possible. Mais tout cela a un coût Sylviana. 

-Je sais Gino, je sais, soufflait elle en portant son regard à travers la fenêtre.

-Tu vas priver ta fille de vivre.

-Si c'est le prix à payer pour la sauver, alors je le ferais pour qu'elle puisse avoir une vie paisible quand elle sera plus grande.

-Maman, j'ai oublié Gisèle. expliquait la petite apeurée par la grande bâtisse qui s'élevait devant elle.

-Gisèle est en sécurité ma chérie. Elle ne crains rien là où elle est. avouait sa mère en ouvrant la porte pour laisser apparaître une grande pièce où un fauteuil attendait la petite...

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-Joseph, scandait la jeune femme du haut de ses dix neuf ans. Tu as jamais eut l'impression que quelqu'un t'attendait quelque part?

-Qu'est-ce que tu me racontes encore! rétorquait son père. Passe moi donc la clé de douze! chose que la jeune femme apportait à son paternel en s'asseyant sur le tabouret.

-J'ai ce sentiment que quelque part, un homme m'attends. Papa, appelait la jeune femme, tu crois que j'aurais des enfants un jour!

-C'est pas en me racontant des imbécillités pareil que sa risque d'arriver. ricanait son père sous le soulèvement des yeux de la jeune femme qui partait chercher à boire. Elle revenait avec un magasine dans les mains le regard pleins de malice.

-J'ai trouvé le géniteur papa! Que dirais-tu d'un homme aussi sexy soit il devenir ton gendre! Un riche industriel Italien, célibataire qui fait la une des magasines complètement con de maman. Lançait elle en pavanant le visage de Silas  qui ornait sur la couverture du bouquin de sa mère. Silas Scapelloni, murmurait elle, hum sexy comme prénom.

-Patricia maintenant tes conneries tu les arrêtes et tout de suite! criait son père en prenant le magasine qu'il jetait à la poubelle avant de rentrer voir la mère de la jeune femme. Patricia ramassait le bouquin en portant son regard sur l'homme qui lui rappelait quelqu'un, mais qui?

-Patricia, marmonnait une voix à ses côtés, une voix qu'elle connaissait bien, reprenant le fil du temps, elle se blottissait contre le torse de Silas en lui demandant pardon.

-Ton père, lançait elle en cherchant une protection entre ses bras qu'il lui offrait. Ton père, c'est lui qui nous a aidé à fuir. révélait elle sous les muscles de son amant qui se mettaient à se tendre durement. Il blottissait son visage dans le cou de la jeune femme en approfondissant leur étreinte. Il a Gisèle. soufflait elle en se calant plus fermement contre la peau de Silas.

Le mafieuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant