Chapitre 39

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 Silas roulait des yeux fatigué par les paroles incohérentes que jappait Marco. Ce dernier lui parlait de diverses inepties qui n'inquiétait en rien le mafieux. Il portait son regard sur l'horloge qui ornait son mur. La voilà enfin, pensait il en lui en se levant. Six longs mois s'étaient écoulés depuis leurs mariages. Il reconnait que chaque soir, il consommait le corps de sa femme de toutes les manières possibles. Il ne se rassasiait pas de la goûter, de l'entendre gémir son prénom. Il avançait tranquillement le long du couloir pour l'accueillir. Il voyait qu'à la façon qu'elle déposait son cartable que quelque chose n'allait pas. Depuis quatre mois maintenant, elle était devenue prof de médecine légale à la fac.

-J'ai besoin d'un verre! faisait elle constater à son mari qui s'empressait de lui servir avant de lui tendre. Elle déposait le bien précieux qu'il lui offrait pour venir l'enlacer tendrement dans ses bras, elle puisait sa force en lui. Il caressait le dos de sa douce avant de la mener sur ses genoux quand il prenait place sur le canapé. Ils m'ont demandés de mener la conférence sur les crimes organisés! 

-Quand cette conférence à lui?

-Exactement, dans à peine six mois, avouait elle déconfite. Silas, ils l'ont fait exprès j'en suis sur. déclarait sa douce en tendant le bras pour attraper son verre qu'elle ingurgitait d'une traite.

-LOeizia, tu vas être saoule. lui faisait il constater en lui retirant le verre.

-Qu'importe, je suis en week-end! et toi, ta journée? questionnait elle . Ais-je droit à un week-end complet de repos ou devrais-je jouer du scalpel? ricanait Loeizia.

-JE pense que ton week-end sera on ne peut plus calme. J'ai ordonné à mes hommes de ne pas me déranger car je dois profiter de ma femme. Déclarait il en la couchant sur le canapé.

-J'ai faim Silas, j'aimerais manger avant. avouait elle honteuse de troubler ce moment intime.

-Vos désirs sont des ordres Madame Scapelloni! que veux tu manger?

-Toi! déclarait elle rougis par son envie, mais j'ai peur de ne pas être complètement rassasiée et d'en demander encore et encore. reprenait elle en se levant rapidement du canapé pour le rejoindre. Je confirme que je n'aurais pas dû boire aussi vite. Lançait elle en posant sa main sur son front pour calmer le vertige qui l'assaillait. 

-Loeizia tu vas bien? demandait inquiet son mari.

-JE suis pompette Scapelloni, ricanait elle, je dois manger rapidement. crachait la jeune femme en se dirigeant vers la cuisine sous les orbes de son époux.

  Vers six heures du matin, la jeune femme se levait pour entreprendre la préparation d' un copieux petit déjeuner. Elle cherchait dans tous les placards la farine qu'elle ne trouvait pas. Elle s'impatientait alors vers sept heures, elle se préparait rapidement pour conduire jusqu'à l'épicerie a quelques kilomètres pour s'approvisionner de l'ingrédient qui lui manquait. Elle notifia à Silas en crayonnant sur un papier qu'elle se dépêchait de revenir.

  Le téléphone de Silas résonnait dans la chambre, de sa main gauche qui pendait, il tâtonnait au niveau de la table de chevet pour attraper l'horrible et infernale sonnerie qui troublait son repos. En ouvrant les yeux, il remarquait que Loeizia n'était plus à ses côtés depuis un long moment car sa place était froide. Il conduisait son appareil à ses oreilles en se positionnant confortablement.

-J'avais demandé à ne pas être dérangé! crachait il la voix rocailleuse.

-Mr scapelloni, entonnait une voix masculine le timbre tremblant, Silas plissait les yeux en les portant sur son réveil qui lui indiquait qu'il était neuf trente. Il se frottait les yeux pour être sûr de voir la bonne heure. La voix au bout de la ligne reprenait plus sérieusement. Je suis médecin aux urgences. Je,

Le mafieuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant