Ce chapitre devait être situé avant l'annonce de la grossesse de Loeizia, désolé,je me suis trompée dans la publication.
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Loeizia avançait d'un pas éreintée, elle avait été secouée de voir Edouard une balle dans la jambe. Elle levait les yeux au ciel en entrant dans le petit cabinet que silas avait agencé pour elle. Marco était assis près de son bureau en surveillant le jeune homme en sueur sur la table qu'elle s'empressait de rejoindre.
-Mme Scapelloni! tonnait Marco en approchant d'elle.
-Ne crains rien, il ne va rien me faire. la jeune femme était fatiguée de la surveillance que son mari lui avait octroyé contre son désir. Je dois le soigner et rapidement. Il se vide de son sang et si il meurt, je jure de ne pas assurer vos arrières! est-ce bien clair Marco? questionnait elle les deux mains sur les hanches. Il baissait les yeux prouvant à la jeune femme qu'il avait compris le message. Bien, reprenait elle tout en tirant sur sa petite table à roulette qu'elle approchait d'elle. Tu peux nous laisser Marco! ordonnait Loeizia sans se préoccuper du visage pétrifié de l'employé de son mari. Attends dans le couloir, soufflait elle plus par pitié qu'il ne se fasse pas aboyer dessus par Silas que par désir de l'avoir dans ses pattes. L'homme sortait en prenant soin de ne pas faire claquer la porte sous le rire de la jeune femme.
-Patricia soufflait Edouard alors que la jeune femme découpait son pantalon pour avoir une vue meilleure sur la plaie.
-Edouard, lançait elle les yeux plissés. Je vais être honnête avec toi. confiait elle en détaillant le trou qui ornait sa cuisse. Je dois sortir la balle. prévenait la femme en prenant sa pince, ça va être douloureux, très douloureux. précisait elle d'une voix calme et détendue. mais avant de pratiquer cette opération, je veux parler avec toi Ed, avouait elle en utilisant son surnom.
-Je te demande pardon, je n'aurais pas dû mais je ne savais plus quoi faire, je te jure que si j'avais su...
-Tais toi! mon prénom est Loeizia! déclarait en premier lieu. Je n'arrive pas à t'en vouloir Edouard. Me demande pas pourquoi, je n'en sais rien, je suis persuadé que si tu as agit ainsi c'est qu'il y avait une raison. Précisait elle en prenant place sur son tabouret.
-Sonia, soufflait il en fermant les yeux, elle a fuit peu de temps après que nous ayons terminé la fac. Loeizia se souvenait de cette gamine, la petite sœur d'Edouard,elle avait à peine dix-huit quand eut avait terminé leurs études, elle se rappel d'une fille vantarde, excentrique et sans retenue pour le sexe. Je l'ai cherché durant des mois et un jour, j'ai reçu une lettre qui me disait que ma sœur était en Sicile avec un mec , un certain Jeseto compani. A ce nom, Loeizia frissonnait secrètement,elle commençait à comprendre le rôle d'Edouard dans son histoire. Quand il a su que j'étais vers toi ici en Sicile, il est entré en contact avec moi et m'a promis d'avoir le sérum qui m'aiderai a te ramener la mémoire mais en contre partie, je devais te livrer à lui pour récupérer ma sœur. Livrait il à la jeune femme qui jouait avec sa pince pour chasser cette angoisse. Je te demande pardon, j'ai fais ce qu'il m'a dit mais jamais je ne l'aurais fait si j'avais su un seul instant que c'était pour te soutirer des informations en te torturant, jamais tu n'aurais été drogué. Je te demande pardon! sangloté l'homme sous le sourire amical que lui offrait son amie.
-Tu es un dommage collatéral Edouard. répondait elle en se souvenant que Silas lui avait dit la même chose la nuit de son kidnapping. Je comprends que tu as fait cela par amour pour Sonia. Je pense que moi aussi j'aurais agit comme toi. jurait elle à l'homme qui l'observait les yeux ronds. Comme je te l'ai dis Ed, je n'arrive pas à t'en vouloir. confiait elle d'un voix tendre. A tu retrouvé ta sœur?
-Non, ton mari m'a fait prisonnier quand tu t'es enfuis.
-Je dois te retirer la balle Edouard. Excuse moi d'avance pour la douleur. Précisait elle en commençant à glisser le bout de sa pince qu'elle venait de désinfecter dans la plaie de l'homme qui empoignait férocement les bord de sa table d'auscultation. Il étouffait ses cris, au bout de longue minutes et de patience de la jeune femme, elle retirait la balle sous le souffle court de son patient. Elle pratiquait la suite des soins avant d'appeler Marco qui rentrait précipitamment dans la pièce. Je t'ai injecté un léger tranquillisant pour que tu te reposes Edouard. Divulguait elle en allant s'asseoir à son bureau pour le surveiller.
-Mme Scapelloni, vous devriez retourner vers le patron. conseillait Marco en se frottant la tête. Loeizia le regardait.
-Marco, se n'est pas toi qui va surveiller mon patient quand même.
-Je suis là pour ça madame, si il y a un soucis, je viens vous prévenir tout de suite. Jurait il sous la moue colérique de la jeune femme qui avait bien compris que cette idée ne venait pas de lui mais de Silas en personne. Elle acquiesçait gentiment en sachant bien qu'elle allait remettre les pendules à l'heure avec son mari.
-Silas, je dois dire que ta femme est très polyvalente, jardinière acrobatique, médecin, femme de mafieux et je suis sur qu'elle a d'autres spécialités bien à elle. ricanait Nicolaï en portant son verre de vodka aux lèvres. Durant de longues minutes, ils avaient observés tous les deux la conversation d'Edouard et de Loeizia avant qu'elle ne pratique l'intervention. Silas avait grogné quand il avait entendus les dires d'Edouard, il ne voulait pas le croire une seule seconde, mais son ami russe l'avait obligé à se renseigner sur cette Sonia. En peu de temps, Giuseppe avait trouvé cette fille. Une fille qui jouait de ses charmes en France, certes elle avait vendue sa compagnie à Jeseto mais jamais elle n'était venue en Sicile. Elle était call-girl de luxe.
-Silas Scapelloni! scandait une voix féminine qui entrait dans le bureau sous le regard amusé de Nicolaï. Le Mafieux se levait de son siège pour avancer à la rencontre de sa femme. Combien de fois t'ais-je demandé de ne pas envoyer tes hommes faire mon travail!
-Nous avons un invité mon amour, j'aurais pensé que tu aurais apprécié mon geste. lançait il sous les orbes de Loeizia qui se détendaient.
-Je t'en remercie. disait elle calmement en se tournant vers le russe. Excusez moi, mais j'ai tendance à perdre le fil de ma vie quand je dois réparer les imbécillités de votre ami. ironisait Loeizia en essayant de faire la conversation. Votre femme n'est pas avec vous? osait elle demander quand le russe se mettait à tousser. Silas m'avait dit que vous aviez une compagne, j'ai dû mal comprendre. exprimait elle en allant se servir un verre. Le russe avait une femme dans sa tête, une femme, qui en ce moment devait pleurer dans sa demeure, enfermé dans une chambre sordide loin de toutes civilisations, sous la garde de Sergeï. Une personne qu'il avait trouvé dans la rue après qu'elle se soit fait voler son sac. Une excuse pour l'approcher avait il conclut en effectuant des recherches sur elle qui se sont toujours révélées sans résultat. Il était persuadé que la femme chez lui avait été embauché par ses ennemis et il se devait de découvrir qui étaient les hommes qui l'avaient employées!
Silas avait parlé avec Edouard, il lui avait proposé deux choix, soit de travailler pour lui en France sous la garde de personnes dont il ne lui révélerait jamais le nom, soit de mourir. Comme Silas avait prévue, Edouard acceptait de travailler pour le mafieux. Il lui avait révélé pour sa sœur et Edouard n'était même pas choqué par la suite, il avait toujours su au fond de lui qu'elle finirait comme cela car elle aimait trop l'argent et le sexe. Ed n'avait jamais cessé de remercier Silas mais le mafieux lui avait précisé que si il lui offrait cette opportunité, c'était grâce à Loeizia qui restait persuadé que le jeune homme avait un bon fond. Silas dans le dos de sa femme, lui avait précisé, qu'il attendait qu'un seul faux pas pour lui mettre une balle entre les deux yeux. Il savait qu'edouard était peut-être un bon neurologue mais sa s'arrêtait là. Pour lui, cet homme n'était qu'un faible.
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Le mafieux
RandomElle promenait sa personne dans les ruines de selinunte, espérant être seule. elle portait son regard par ci par là, finissant son ascension sur des hommes qui maintenait un des leurs . Elle savait qu'elle devait fuir mais la peur la tétanisait, l'o...