Silas attendait les infos qu'il avait demandé à Julio, l'homme de main de Rosario. Trois heures qu'il tournait en rond dans la demeure de Léoné. Ce dernier était rentré dans les fin fond de l'enfer dès qu'il avait su par le biais de Guiseppe ce qui était en train de se passer. En peu de temps, il avait réveiller l'ensemble de ses collaborateurs qui s'étaient mis au travail sur le champs.
Cela faisait plus de sic heures que Patricia avait été enlevé, Silas n'osait même pas imaginer le calvaire qu'elle devait endurer.
-Patron j'ai les infos, scandait Julio en étalant toutes les feuilles devant lui. D'après les relevés géographique, la boite de nuit situé ici, indiquait il sur la carte, à reprit de l'activité depuis à peine deux jours. Des va et vient de voiture défilent .
-Nous sommes à deux heures, confiait Silas au vieil homme.
-Julio prend pétra, ordonnait il sous le regard stoïque du jeune homme. Armendo tu me sort les gros calibres, la vie d'une jeune fille est en jeu! Alors pas dans la dentelle, ils ont voulu jouer, alors nous aussi on va jouer! proliférait Rosario à ses hommes. Vous tous ici, je vous place sous la garde de Scapelloni, suivez le comme vous me suivriez! ordonnait il d'une voix froide. Silas, retrouve la petite s'il-te-plait. demandait le vieil homme la larme à l'oeil.
-Je vous la ramènerai, Segnore Léoné et la tête de son père avec! jurait il sous son départ précipité. Le vieil homme prenait son téléphone, il composait un numéro qu'il n'avait pas composé depuis plus de quinze ans. Il savait qu'il devait enterrer la hache de guerre, alors pour la vie de Patricia, il se jurait de ne plus penser au passé.
-Oui! répondait une voix masculine au bout du fil.
-Nino, soufflait le vieil homme,
-Papa? prononçait l'homme au bout du fil.
-Jeseto, il a enlevé Patricia, expliquait il d'une voix sanglotante. Silas est en direction de taormine mais je sais que toi tu es là-bas. Tu as des hommes à moi que j'ai contacté, ils attendent ton appel Nino. Tu dois la sauver!
-JE te tiens au courant lançait il avant de raccrocher. Le vieil homme s'affaissait sur son fauteuil, il se blottissait contre le moelleux de ce dernier. Et d'un regard sur le cadre de sa femme et de sa fille, il se mettait à prier intérieurement pour que Patricia puisse retrouver sa liberté.
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Patricia crachait du sang, elle avait de plus en plus de mal à respirer correctement, les coups avaient étés de plus en plus violent, brisant sa chair, ses os. Elle était méconnaissable. Son visage meurtri par la violence de Dylan présentait des bleus. Cinq heures qu'il la tabassait sans aucun remords.
-Je ne te dirais rien, continuait elle à proliférer faiblement. Tu es un être pitoyable, sans amour propre. crachait elle sous le coup de poing dans son ventre.
-Et c'est toi que je dois épouser! ironisait elle malgré la souffrance qui baignait en elle. Tu es arrivé trop tard Dylan. dévoilait elle à l'homme qui tournait son visage vers le père de la jeune femme attendant une réponse.
-Tu l'épouseras! ce sont les termes du contrat, ma fille contre l'acte de propriété de cette boîte! précisait Jeseto.
-Ta fille, rigolait la jeune femme sous les coups incessants qu'elle ne sentait plus tellement son corps souffrait le martyre.
-Loeizia ferme là! ordonnait son paternel en la giflant lui ouvrant la lèvre supérieur.
-Tu n'es pas mon père! scandait elle sous son poids qui s'écrasait au sol. L'homme à la batte de Baseball venait de la détacher. Il agrippait ses cheveux et la tirait. Malgré le désir de ne pas hurler , elle ne pouvait s'empêcher malgré les menottes de tenir la base de sa crinière pour tenter de calmer la souffrance qui irradiait dans son crâne. Plusieurs coups de pieds s'écrasaient sur son abdomen, la puissance qui en émanait devait insupportable pour elle. Elle tentait de se redresser mais la douleur qui lui signalait qu'elle avait une jambe cassée la replongeait au sol. Elle se mettait à vomir du sang, signalant rien de bon à la jeune femme. Dylan demande à l'homme qui se dit être mon paternel comment il est en train de te baiser la gueule!
-Fermes là espèce de pute! hurlait Jeseto en lui infligeant un coup de pied des plus violent dans le dos.
-Il a forcé ma mère à l'épouser car il jalousait la relation qu'elle avait avec Nino Léoné. Durant plusieurs semaines, il a fabriqué des preuves contre lui. tentait elle d'expliquer en s'allongeant sur le dos qui lui faisait horriblement mal. Il a réussi son coup, Nino a été emprisonné pour des crimes que Jeseto avait commis. Rompant la relation de Nino avec ma mère.Mais ce que Jeseto ne savait pas c'est que la femme qu'il épousait était enceinte de moi! détaillait elle en sentant son corps perdre vie lentement.
-Comment? hurlait Jeseto en s'abaissant à sa hauteur.
-Comment? mes souvenirs, j'ai tout entendus dans la voiture de l'homme qui nous a sauvé de toi. Il a dit à ma mère, vous allez être enfin tous les trois, la petite retrouvera son père qui ne demande qu'à la connaître! alors Crève ordure! criait elle en attrapant l'arme de Jeseto qu'elle pointait sur lui. Tu m'as obligé à apprendre à me servir d'une arme, tu t'en souviens quand tu m'as forcé à tuer le frère de Dylan! révélait elle sous la rage de Dylan qui commençait à lui aussi vouloir tuer Jeseto.
-Tu ne vas pas croire ses mensonges, tentait de convaincre le vieux mafieux envers le jeune Bertelans. Regarde là mon garçon, elle dirait n'importe quoi! précisait il sous la porte qui s'ouvrait en fracas.
-Jeseto, Nino est là, prévenait il en tenant une arme à la main que Jeseto lui arrachait avant de la pointer sur la jeune femme. Deux coups retentissaient dans la bâtisse. Deux corps s'écroulaient au sol sous le regard paniqué de Dylan. Sans tenter de savoir qui était vivant, le jeune homme prenait la fuite qui fut stoppé dès qu'il avait tenté de franchir la porte par Ninno. Ce dernier observant la scène accourait près de la jeune fille qui perdait énormément de sang de son ventre. Il faisait un point de compression pour stopper l'hémorragie sous les larmes qui s'écoulait des orbes de Patricia.
-Papa, soufflait elle en laissant son regard sur la porte d'entrée.
-Ma chérie, répondait l'homme en la serrant contre lui, je t'en supplie reste avec moi. Sanglotait il en berçant son enfant. Ne rejoins pas ta mère, bats toi Loeizia, bats toi pour nous! implorait son vrai père sous les pas de Silas qui s'effondrait au sol pour prendre sa douce dans ses bras.
-Non,non non hurlais Silas en constatant l'état déplorable de sa compagne. Je suis là mon amour. soufflait il en la portant à la voiture sous le regard de ses hommes. Marco démarrait sans attendre conduisant dangereusement pour conduire la future femme de son patron à l'hôpital le plus proche. la route était longue, Silas ne cessait de lui parler pour qu'elle reste éveillé. Les lumières de la ville se rapprochaient, il savait que quelque minutes le séparaient de l'hôpital. Tout se jouait au ralenti, il ne réalisait pas que Marco hurlait de sortir pour la mener vers un médecin. Nino les avait suivis de près, Il s'infiltrait dans l'habitacle pour se munir du corps de sa fille qu'il conduisait à travers les portes qui s'ouvraient à son approche. Une équipe médicale se tenait prête pour leurs arrivées. Sans attendre il prenait la jeune femme qu'il conduisait dans une salle ou personne ne pouvait accéder. Silas s'extirpait de la voiture, sa chemise était couvert du sang de sa compagne, il rentrait tel un robot dans les urgences sous le regard de Nino qui approchait de lui. Le père de Loeizia faisait le premier pas et d'un geste tendre, il prenait Silas qui explosait en larmes dans les bras de son parrain!
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Le mafieux
РазноеElle promenait sa personne dans les ruines de selinunte, espérant être seule. elle portait son regard par ci par là, finissant son ascension sur des hommes qui maintenait un des leurs . Elle savait qu'elle devait fuir mais la peur la tétanisait, l'o...