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Chapitre 29 : Visite d'amis

Point de vue de Shoto,
2 jours plus tard.

C'est un nouveau jour auquel je me prépare psychologiquement. Deux jours se sont écoulés depuis l'incident au retour du campement. Deux jours que nous sommes enfermés dans notre dortoir, les cours sont en suspension pour le moment. De ce que j'ai entendu de la bouche de Tenya ont devrait reprendre les cours d'ici deux à trois jours maximum.

Je suis installé dans le grand salon, mes yeux sont rivés sur mon téléphone et je parcours les nouvelles du jour. Encore une fois rien de spécial, à part que All Might et mon père règne encore dans le top des actualités après ce qu'il s'est passé. Forcément, voir l'ancien et le nouveau numéro 1 ensemble ça fait parler.

- Todoroki ? Tu fais quoi ? Je me tourne et voit Midoriya s'installer à côté de moi en souriant comme d'habitude de son air naïf.

- Rien de spécial. J'éteins mon téléphone et tourne mon visage vers lui, je me demande bien ce qu'il vient me dire.

- C'est aujourd'hui que Hisae peut recevoir de la visite.

- Oui c'est vrai !

Je tourne mon regard vers Ochaco qui a criée dans mon dos et Izuku hoche de la tête pour lui répondre. Son visage s'illumine et elle nous rejoint. J'observe son visage recouvert d'un hématome sur sa pommette ainsi que son pansement sur son arcade sourcilière. Son bras droit est quant à lui dans un plâtre.

- Bien, je suppose que vous allez la voir.

- Bien sûr !

- J'en suis sûre que ça lui ferait plaisir.

- Hum ouais la connaissant. Je hausse les épaules et me lève sous le regard de mes deux camarades.

- Tu n'as pas envie ? Izuku me demande et j'arque un sourcil.

- Pourquoi tu dis ça ?

- Je sais pas, tu ne sembles pas enthousiaste.

- Dans tous les cas on la reverra. Je lui dis posément et celui-ci semble déçu de ma réponse à en voir son regard dirigé vers Uraraka.

- Oh, bref on part dans vingt minutes avec les autres si jamais t'es intéressé.

La petite brune me dit en souriant poliment et je hoche de la tête avant de m'en aller pour rejoindre ma chambre.

Je m'allonge sur mon lit et croise mes bras derrière ma tête en observant le plafond.

Quelle idiote, à trop vouloir se surmener voilà où elle se retrouve maintenant.

Je déteste les hôpitaux, c'est un lieu où la vie ne tient qu'à un fil, où des gens meurent pendant que d'autres en sortent. C'est aussi un endroit que je déteste en particulier parce qu'il me rappelle l'état de ma mère.

Si je n'avais pas sauter sans réfléchir pour la sauver, qui sait ce qui ce serait passé.

Je ne sais pas comment est son état, si c'est plutôt positif ou négatif. La dernière fois que j'ai pu la voir c'était le jour où j'étais dans l'ambulance avec elle.