Mini-Imagine Thomas

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Le coup de feu résonna entre les bâtiments, dans toute la rue. Je ne réagissais pas sur le moment,  ne me rendant compte de rien. C'est lorsque je vis le visage de Thomas pâlir que je sus que quelque chose n'allait pas. Il courut vers moi en hurlant mon prénom tandis que je m'effondrais dans ses bras.

Je baissai la tête et vis avec malheur une tâche rouge grossir de plus en plus au niveau de mon abdomen. J'avais été touché mais ce qui était le plus bizarre c'est que je ne ressentais aucune douleur, l'adrénaline faisait bien son travail.

- Non, non, non, non, non ! Hurla Thomas désespéré, reste avec moi T/P, garde les yeux ouverts !

Ses yeux étaient remplis de larmes ce qui me brisa un peu plus le coeur. Thomas était un garçon avec la main sur le coeur, il avait tellement de bonté et était prêt à tout pour protéger les personnes qu'il aime et c'est ce que j'admirais chez lui ainsi que son courage hors norme. J'ai succombé au charme de Thomas dès que je l'ai vu en sortant de la cage lors de mon arrivée au labyrinthe. Nous avions tout de suite eu une bonne complicité.

Je me sentais devenir faible de plus en plus, Thomas était trouble dans mon champ de vision alors que mes oreilles, elles, bourdonnaient et me faisaient croire que Thomas me parlait de loin alors qu'il était tout prêt. Je sentais que mon corps réagissaient beaucoup plus lentement, je savais que j'étais en train de partir et j'avais peur. Peur de mourir, peur d'abandonner Thomas et peur de me retrouver seule.

- Thomas...écoute moi..., dis-je faiblement.

Il secoua la tête avant de répondre:

- Repose-toi, les autres vont arriver.

- C'est important, dis-je dans un souffle.

Il hocha la tête et me laissait continuer:

- Je... je t'aime plus que...tout. Merci de m'avoir...protégée jusqu'au bout. Prends ça et...lis le quand tout sera redevenu...calme.

Je respirais difficilement, mes respirations devinrent de plus en plus rare.

Je lui tendis un bout de papier plié en quatre qu'il ne voulait pas prendre.

- Pas besoin, tu me le donneras quand tu iras mieux, réplique-t-il en voulant ignorer la situation.

Il ne voulait pas voir la situation en face, il était au plus mal. Je ne voulais pas l'abandonner mais c'était trop tard, je partais.

- Thomas... je sens que je ne tiendrais plus pour longtemps... alors prends le.

- Ne dis pas ça, tu vas t'en sortir, dit-il en prenant le papier et en l'enfournant dans sa poche de pantalon.

Je me décidai enfin à fermer les yeux avant d'avoir regardé pour la dernière fois l'homme qui me faisait sentir comme chez moi et de lui glisser ces quelques mots:

- Je t'aime, dis-je en partant.

Mon corps partit en entendant un dernier hurlement et  tout s'éteignit.

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