Imagines, préférences (séries,films)

Imagine Marcus

ATTENTION MENTION DE DOULEUR PHYSIQUE ET DE SCARIFICATION : Si vous n'êtes pas à l'aise avec ce sujet sensible passez cet imagine !

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C'était maintenant devenu une habitude :

- Te lever

- Te déshabiller

- Te doucher

- Te sécher

- Te regarder dans le miroir

- Et pleurer

Chaque fois que tu te voyais dans ce miroir tu ne pouvais t'empêcher de te laisser tomber sur le sol en ramenant tes genoux contre ta poitrine. Tu pleurais, tu te sentais faible mais tu ne pouvais pas faire autrement. Tu te dégoutais complètement, la vue de ton corps et de ton visage hideux sur le miroir de te donnait envie de vomir. La graisse sur les côtés de ton ventre, ton acné, tes petits seins, tes hanches, tout te donnait envie de hurler.

Toi aussi tu voulais avoir un ventre plat, une taille fine, une peau parfaite et lisse, des yeux à couper le souffle, une poitrine à faire envier, tu voulais ressembler à ces filles que tout le monde admirait, désirait. Instagram et Tiktok étaient devenus une dure réalité pour toi. Tu n'étais pas assez, tu ne te convenais pas, tu étais différente.

Vivre ça tous les jours, ce même cycle était trop fatiguant et cette souffrance que tu ressentais, tu n'en pouvais plus. Tu avais donc trouver un moyen pour soulager cette douleur.

Tu ouvris ton tiroir de table de nuit puis y pris une paire de ciseaux que tu avais piqué du bureau de ton père au rez-de chaussée. Tu te glissas derrière la porte de ta chambre par précaution si un membre de ta famille entrait.

Tu relevas les manches de ton t-shirt de pyjama et regardas tes poignets et avant-bras. Il y avait déjà tant de marques, certaines anciennes et d'autres récentes d'il y a seulement quelques jours, deux jours pour être exacte.

Tu savais que tu te faisais du mal, mais c'était la seule solution pour que tu puisses penser à autre chose.

tu refermas alors ta prise sur les ciseaux et approcha la paire lentement vers ton poignet gauche. Tu fis glisser une des lames, qui maintenant était rouge. Tu serras les dents et tes doigts se crispèrent. Tu continuas cette action plusieurs fois avant que tu n'entendes un gros bruit à ta gauche. Tu lâchas la paire de ciseaux et rebaissas rapidement tes manches puis te remis sur tes pieds en regardant vers la source du bruit.

- Marcus ! Crias-tu sous le choque.

Ton voisin se trouvait assit par terre, sur le sol de ta chambre se massant la nuque en grognant puis se releva.

- Je vais bien, répondit-il.

- Mais qu'est-ce que tu fous là ?! On avait dit que tu arrêtais de grimper et entrer dans ma chambre sans me demander avant ! Déploras-tu.

- C'est pas la question, dit-il durement.

- Quoi ?! Mais si c'...te fis-tu couper

- Je peux savoir ce que tu foutais par terre derrière ta porte ? Te demanda-t-il suspicieux.

Une sueur froide commençait déjà à apparaître sur ton front, il était hors de question que quelqu'un soit au courant, surtout cet imbécile de pote que tu avais.

- Rien, je réfléchissais, mentis-tu.

Il s'approcha vers toi et pris ton poignet, tu couinas sous l'effet de la douleur mais tu te rendis vite compte de la bêtise que tu venais de faire.

Il fronça les sourcils et te regarda inquiet avant de remonter tes manches.

Tu cherchas à te débattre mais en vain, il les vit. Il ouvrit grand les yeux, sous le coque de ce qu'il voyait.

- T/P..., murmura-t-il.

- Marcus je t'en pris, ne dis rien à personne ! Le supplias-tu ayant déjà les larmes aux yeux.

- Putain mais pourquoi tu fais ce genre de chose ?! S'étrangla-t-il.

- Je ne te dirais rien de plus, va t-en ! Hurlas-tu.

- Non, je ne partirais pas avant que tu ne m'avoues pourquoi tu fais ça, dit-il déterminé.

- Tu vas rester longtemps ici alors, dis-tu en te dégageant de sa prise avant de t'assoir sur ton lit.

- C'est parce que tu viens de déménager ici ? Tu te plais pas ici ? Tu ne t'entend pas bien avec ta famille ? Ou alors avec tes amis ? Ou...

- Arrête putain ! Juras-tu.

- Mais dis-moi ! Cria-t-il.

- Très bien ! Tu veux savoir pourquoi ?! Hurlas-tu, je me déteste ! J'ai juste envie de me fracasser la tête contre un mur lorsque je me regarde dans un miroir ! Je hais mon corps, je hais mon visage, je hais tout chez moi ! Je ne supporte même plus d'aller sur les réseaux sociaux tellement que je suis malade en voyant toutes ces filles avec une vie parfaite ! Je veux juste me sentir bien, craquas-tu en pleure.

Marcus devînt sans voix, plus un mot de sa jolie bouche ne sortait.

Il vînt alors s'assoir à tes côtés sur ton lit et te releva le menton avec sa main. Il plongea alors son regard dans le tien.

- Je ne veux plus jamais que tu dises toutes ces choses horrible te concernant. Et tu sais pourquoi ? T'interrogea-t-il.

Tu secouas la tête.

- Parce que ce n'est tout simplement pas la vérité.

- Pourquoi tu dis ça ? Tu vois bien comment je suis, soufflas-tu.

- Oui, c'est vrai je vois cette magnifique fille qui me fait de l'effet chaque fois que je croise son regard, chaque fois que je la croise, chaque fois que je la regarde, chaque fois qu'elle rigole, qu'elle sourit, qu'elle parle. Tu es tellement belle et tu ne t'en rend même pas compte, quel gâchis. Nombreuses sont les filles qui t'envient crois-moi, même ma soeur ! Le nombre de fois qu'elle m'a rabâchée que tu étais belle, que tu avais des yeux à couper le souffle, et moi je n'ai fais qu'acquiescer car je savais qu'elle disait la vérité.

Ton souffle se coupa, tu arrêtas de pleurer, tu le regardas juste. A l'intérieur de toi, tout se bousculait, il venait de te faire la plus belle déclaration qu'une personne puisse te faire. Tu t'en rendais maintenant compte de la chance que tu avais de l'avoir dans ta vie alors tu ne perdis pas de temps et plongeas sur ses lèvres.

Il répondit au baiser et l'approfondis même. Il avait rêver de ce moment depuis des semaines et il le faisait enfin. T'embrasser.

Ses lèvres étaient sucrées, rebondies, agréables à embrasser. Tu savais que tu ne pourrais plus t'en passer, tout comme lui savait qu'il ne pourrait plus se passer de toi.

Vous aviez maintenant l'un et l'autre, tes problèmes allaient s'arranger. Peut-être découvrirais-tu le bonheur ?

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Premier imagine sur Marcus !

J'ai vraiment aimé l'écrire, surtout sur ce sujet assez sensible et très important. Si cela vous arrive, sachez qu'il y a de nombreuses personnes qui vous aiment et il y en aura pleins d'autres encore, alors ne perdez pas espoir, continuez de vous battre, continuer et appréciez la vie même si parfois c'est compliqué.

N'hésitez pas à m'envoyer un message pour me parler. C'est parfois plus simple de dire ses problèmes et de s'exprimer à une personne que l'on ne connait pas :) Bisous à vous !