Imagine Merle Dixon

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Tu avais chaud, terriblement chaud. La sueur coulait sur ton front et tes mains étaient moites. Tu étais effrayée et en colère. Les mains du garde qui te guidait étaient posées sur tes hanches avec une tendance à descendre plus, répugnant. On te trimballait partout et tu ne savais pas dans quel bâtiment tu te trouvais et tu te sentais en danger. Tu étais seule, ils avaient emmenés Merle également et sans lui, tu n'avais plus de repères et tu te sentais vulnérable.

Au fur et à mesure de tes pas, des cris et des acclamations se firent entendre. Du monde devait vous attendre, tu supposai. C'est alors que tu sus où le garde t'emmenait, l'arène. Ton coeur s'accéléra brusquement alors que ton sang pulsait dans tes veines. Jamais, tu n'aurais du écouter Andrea, tu aurais du t'enfuir avec Michonne lorsqu'il en était encore temps. La seule chose positive de ce cauchemar, c'est ta rencontre avec Merle, seulement ça.

Tu sentis tout d'un coup du sable sous tes pieds et tu sus que tu étais arrivée à destination. Le garde qui te maintenait te donna un coup dans le creux du genou te faisant pousser un juron enfin te faisant " essayer " car le scotch placé sur ta bouche te gênait.

- Taisez-vous s'il-vous-plaît ! Hurla une voix que tu connaissais malheureusement très bien.

Le gouverneur. Une ordure de merde, un monstre. Tu ne sais même pas comment tu as pu lui accorder ta confiance. C'est sans doute la pire erreur de ta vie. Tandis que tu te débattais dans tes pensées, le gouverneur continua:

- Les deux personnes que vous voyez ici-présentes agenouillées étaient mes bras droits, ceux en qui j'avais le plus confiance. Je les ais tous deux sauver de la mort et qu'est-ce que j'obtiens en remerciement ? Une trahison. Ils ont contribué à la fuite d'une personne dangereuse et qui sait où nous résidons, Michonne ! Et aujourd'hui, nous sommes attaqués à cause de leurs putains de conneries ! S'énerve-t-il.

Tu allais perdre patience, ton sang bouillonnait à l'intérieur. Ce mec racontait que ce qu'il voulait raconter allant toujours dans son sens et manipulant les gens autour de lui pour se faire bien voir.

Il est vrai que tu as entendu dire que vous étiez attaqués alors tu espérais sincèrement qu'ils vont venir vous secourir le plus vite possible.

- Aujourd'hui j'ai décidé de vous réunir car non seulement je vous veux en sécurité mais je vais vous montrer comment nous punissons nos traîtres ! Ces deux personnes vont devoir s'entretuer avec l'aide de nos amis les rôdeurs et le gagnant pourra regagner ma confiance ! S'écrit-il.

La foule se mit à hurler de joie et vous insultait en criant. Tu faisais tout pour garder mon calme et ne pas pleurer. Tu devais être forte pour ton entourage.

- Enlevez-leurs les sacs !

Tu sentis la lumière t'agressait le visage et les yeux alors que tu donnait tout ce que tu pouvais pour lancer un regard noir au gouverneur. Tu tournais la tête en direction de ton rival et tes doutes se confirmèrent. La mâchoire carrée et les cheveux rasés de Merle te firent face te laissant sans voix. Tu paniquais. Merle te regardait sans émotions comme d'habitude, tu n'arrivais pas à savoir ce qu'il pensait.

Les gardes vous poussèrent dans le cercle et accrochèrent les rôdeurs aux visages décharnés autour de vous. Tu regardais Merle, il fallait qu'il t'aide putain !

- Qu'est-ce qu'on fait merde ! Paniquais-tu.

- Fais-moi confiance, te chuchota-t-il.

Tu lui faisais confiance plus qu'en n'importe qui alors tu allais l'écouter sans broncher espérant qu'il ait un bon plan.

- Vous me connaissez ! Vous savez tout ce que j'ai fais pour vous protéger et nous défendre ! Alors je vais vous montrer que vous pouvez avoir confiance en moi ! Hurla Merle à pleins poumons.

Après l'avoir écouté, tu avais peur,tu savais qu'il t'aimait mais tu le connaissais assez bien pour savoir qu'il serait prêt à tout pour survivre.

Merle s'approcha de toi après que le gouverneur ait ordonné le commencement de votre combat.

- Frappe-moi, dit-il comme si de rien était.

- Mais t'es malade ! Répliquai-tu choquée.

- Soit tu le fais, soit on meurt tous les deux.

Tu ne savais pas quoi faire, il fallait que vous fassiez semblant de vous battre pour gagner un maximum de temps afin de trouver une solution mais blesser Merle était quelque chose que tu ne pouvais pas faire.

Après réflexion, tu hochai la tête en tremblant avant de serrer ton poing et de le lui balancer dans le visage. Ne s'y attendant pas de suite, il se retrouva à terre. Tu le rejoignis rapidement pour pas qu'il puisse se lever et te mis à califourchon sur lui pour avoir une bonne prise. D'habitude, ce n'est pas pour cette activité que tu te mettais dans cette position...

Tu lui décochais un nouveau coup dans la joue avant qu'il ne réagisse et te fit glisser sous son corps.

- Désolé d'avance amour, dit-il essoufflé.

Tu ne compris pas ce qu'il voulait dire jusqu'à ce que tu sente une douleur au niveau de ton estomac, il t'avait donné un coup de genou.

A force d'enchaîner les coups, vous commenciez à être salement amochés alors que le gouverneur exigeait " plus de sang ". Tu allais lui donner un autre coup lorsque des fumées commencèrent à vous entourer et vous embrouillèrent la vue. Tu ne voyais que du gris et tu toussais toutes le deux secondes. Tu sentais la fumée toxique remontait dans ta gorge et empoisonner tes poumons. Tu vis un revolver au sol et le pris avant de le mettre devant toi et surveiller tes arrières et devant. Tu vis un rôdeur se dirigeait vers toi rapidement et tu lui tirai dans la tête avant qu'il ne t'atteigne. Tu cherchai désespérément Merle et une sortie de ce merdier. Un bras te toucha et s'enroula autour de ton poignet pour te tirer en dehors de ce faux brouillard. Tu te retrouvais projeter sur un torse, et tu relevai la tête avant d'embrasser à pleine bouche ton sauveur. Merle étais bel et bien vivant et tu sentis un poids disparaître de toi.

- Allez viens, on rejoins les autres, dit-il en partant sa main dans la tienne.

u ne compris pas de qui il parlait mais ce n'était pas le moment de discuter. Vous courûtes aussi vite que vous pouviez vers la sortie en tirant sur tout ce qu'il se mettait dans votre passage et vous arrivâtes en dehors du mur sans pour une fois d'accrochages. Vous rejoignîtes deux voitures et tu reconnus tout de suite les personnes présentes. Tu courus vers elles et fis un câlin à chacune d'elles. Daryl, ta soeur Maggie, Glenn, Rick, Michonne. Tu les avais perdue de vue depuis 8 mois et tu ne pensais jamais les revoir. Qu'est-ce qu'ils t'avaient manqué !

- On finira les retrouvailles plus tard, il est temps de partir. T/P tu montes avec Merle, moi et Daryl tandis que Glenn tu montes avec Maggie et Michonne, ordonna Rick fidèle à lui-même.

Cet homme vous avait toujours protégés aussi bien qu'il le pouvait et tu lui en serais reconnaissante pour le reste de ta vie.

Vous grimpâtes dans les véhicules avant de déguerpir de cet endroit le plus vite possible.

Tu regardais votre ancienne "maison" brûler avant de poser ta tête sur l'épaule de Merle.

- Si tu savais comme je suis heureuse, lui avouai-tu.

- Moi aussi mon coeur, moi aussi, dit-il en t'embrassant délicatement le front.

C'était la marque de votre nouveau départ, en espérant que tout se passe pour le mieux maintenant que tout le monde était réunis.

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