Louisville ~ Le réveillon
Je déposais les clés de mon nouvel appartement sur la commode, près de la porte, avant de me tourner vers elle. Elle scrutait mon logement avec ses grands yeux puis les posa sur moi. Ils se mirent à étincelé. Je m'approchais d'elle en deux enjambés et prit son visage entre mes mains pour l'embrasser sans retenue. J'explorais sa bouche avec dévotion. Elle avait un goût de mûres sauvages.Je glissais mes mains dans la masse de ses cheveux puis me détachais de ses lèvres en soufflant. Elle frissonna.
- Tu veux boire quelque chose ? lui demandais-je sans lâcher ses joues.
Elle secoua la tête, les yeux fermés. Je lui attrapais la main et la conduisis au canapé où nous nous installions, l'un à côté de l'autre. Nous ne parlions pas. Nous ne faisions que nous fixer jusqu'à ce que le lien qui nous unissait, nous pousse à sceller nos lèvres une nouvelle fois. Nous ne pouvions y échapper. Cela était plus fort que nous. Elle se souleva et s'installa à califourchon sur mes cuisses en agrippant mes cheveux pour coller mon visage au sien et m'embrassa avec bien plus d'ardeur que précédemment. Mon érection se faisait douloureuse mais je ne voulais pas la presser. Je voulais qu'elle aille à son rythme. Aussi, je la laissais mener la danse alors que tout mon corps brûlait de la jeter sur le canapé, soulever ses jupons et lui faire l'amour avec tendresse et ardeur mêler.
- J'en ai besoin. Je sais que toi aussi. Ne te retiens pas, je t'en prie, dit-elle comme un appel du cœur.
Je cessais alors de me refréner et la poussai doucement à s'allonger, sans cesser de l'embrasser. Je baissais le bras pour atteindre ses cuisses puis remonter les jupons pour lui caresser paresseusement celles-ci. Elle poussa un gémissement que je me dépêchais d'étouffer d'un baiser appuyer avant de couvrir son cou puis le haut de sa poitrine encore enfermée dans son corsage. Je continuais à l'agacer de mes caresses aériennes en détachant les lacets de son corset, souhaitant plus que tout un peau à peau. J'avais besoin que chaque parcelle de mon corps se rattache au sien. Son souffle était erratique alors qu'elle fourrageait mes cheveux, comme pour avoir un point d'ancrage et ne pas s'envoler sans moi.
- Ryan, m'appela-t-elle dans un souffle.
- Je suis là, mon ange. J'ai besoin de te sentir entièrement. Tu es trop vêtu, la rassurais-je en lui retirant son corset puis la chemise blanche qu'elle avait en dessous de celui-ci. Sa poitrine, aussi, exposer à mon regard me transcenda.
- Tu es magnifique, grognais-je les yeux rivés sur ses seins.
Ses petites mains se soulevèrent et commencèrent à déboutonner ma propre chemise avec maladresse, tant elle tremblait. Voyant qu'elle n'y arriverait pas, elle passa ses deux mains dans l'ouverture du vêtement, entre deux boutons, et tira, faisant sauté tous les boutons, qui atterrirent au sol. Ses yeux flamboyaient de désir lorsqu'elle caressait, de ses douces mains, mon torse à découvert.
- Enlève-moi mon jupon, Ryan.
Je ne me fis pas prier. Elle m'aida en soulevant les hanches et j'embarquais sa culotte au passage. Je me relevais afin de pouvoir l'admirer de tout mon soûl et laissais échapper un souffle rauque devant ce spectacle. Elle était parfaite. Sa peau de porcelaine paraissait si fragile. Elle possédait des courbes à me rendre fou.
Je profitais d'être debout pour défaire le bouton de mon pantalon et descendis ma braguette. Deux secondes plus tard, je me tenais face à elle dans le plus simple appareil. Si ses yeux flamboyaient plus tôt, ils étaient plus brûlants que les flammes de l'enfer à présent alors qu'elle les fit courir le long de mon corps exposer puis s'arrêtèrent sur mon membre dresser pour elle. Elle poussa un gémissement désespéré en tendant les mains vers moi. Je m'empressais de me rallonger sur elle et l'embrasser comme si ma propre vie en dépendait. Je pourrais jurer que c'était le cas. J'empoignais sa douce poitrine d'une main et descendis la deuxième plus au sud pour venir la titiller délicatement. Son corps se cambra. Elle rejeta la tête en arrière. J'en profitais pour faire pleuvoir une pluie de baiser dans son cou. Je sentais que je pourrais pas tenir plus longtemps. Il fallait que nos corps ne fasse plus qu'un. Aussi j'attrapais son visage entre mes mains, déposais un tendre baiser sur ses magnifiques lèvres charnues tout en la fixant.
- Je veux que tu me regardes, mon ange.
- Oui.. oui, s'il te plaît.. j'en ai besoin.
J'appuyais une dernière fois ma bouche sur la sienne puis j'entrais en elle, lentement. La sensation était exquise, si bien que j'en perdais ma capacité de réfléchir. Dans une perte de contrôle, j'entrais plus franchement, en elle, jusqu'à la garde et poussais un grognement de contentement. Elle était délicieuse. Elle ouvrit la bouche en grand, la tête rejeter en arrière, le souffle coupé et je ne pus que la trouver belle. Incapable de bouger, dans un premier temps, de peur de venir dans la seconde, je restais ainsi, immobiliser au plus profond d'elle, le front collé au sien, les yeux dans les yeux. Au bout de quelque seconde, elle fit rouler ses hanches, me priant silencieusement de bouger. Je me mis en mouvement, avec précaution pour commencer afin de ne pas venir tout de suite. Je voulais pas que cela se termine immédiatement. Je voulais vivre en elle, tant les sensations qui me traversaient étaient merveilleuses. Cela était indescriptible. Aucun mot assez fort pouvait expliquer dans quel état son corps me propulsait. Mon appartement était vide de nuisance, seuls nos respirations erratiques et nos gémissements se faisaient entendre et cela ne faisait qu'amplifier notre désir pour l'autre. Il n'y avait plus nous. Le reste n'avait plus d'importance. Mes coups de reins se faisaient de plus en plus saccadés alors que nous approchions de la jouissance. Je sentis mes orteils se recroqueviller puis une explosion de chaleur et de bien-être s'étendre dans mon corps, comme un ras de marrée béatitude qui dévasterait tout sur son passage. J'entendis son cri de jouissance, son corps se tordit puis elle gémissait mon prénom avant de soupirer, comblée. Mes muscles s'étaient fortement contracté et je poussais un grognement, presque féroce, en prononçant son prénom, puis ils se relâchèrent d'un coup, me faisant tomber de tout mon poids sur son petit corps. Usant de mes dernières force, j'essayais de rouler sur le côté mais elle m'en empêcha en resserrant la prise de ses bras et ses cuisses. Satisfait qu'elle souhaite mon contact, je ne bougeais pas.
- Je t'aime, souffla-t-elle à mon oreille m'envoyant de nouveaux frissons.
Toujours en elle, j'étais toujours aussi dur. J'en aurais jamais assez d'elle. Mon corps appelait le sien avec désespoir. Cela était la première fois que je me sentais affamé d'une femme. Chacune de mes terminaisons nerveuses réagissait au moindre de ses mouvements, au moindres de ses souffles contre ma peau. Elle allait devenir une dangereuse drogue. J'étais plus que jamais prêt à me plonger dans cette addiction à corps perdu. Je n'aurais jamais à me sevrer de celle-ci car nous allions passer notre vie ensemble. J'avais la chance de l'avoir. Elle était mienne.
- Je t'aime tellement, mon ange, et je me ferais un point d'honneur de te le prouver chaque jour de notre vie...
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The quest for Destiny
RomanceDestiny avait le coeur sur la main. Elle vivait uniquement pour venir en aide aux autres. Ainsi, elle s'était choisi un métier en conséquence. Elle était infirmière hospitalière et aimait cela malgré les hauts et les bas qui allaient de pair avec ce...