Chapitre 40 : Flancher

1.4K 145 27
                                    

Dédié à bavonne18

Hey!
J'espère que vous vous portez bien.
L'attente est longue et je m'en excuse. J'aurai pu le poster un peu plus tôt mais j'ai vraiment voulu qu'il soit assez long. (3516 mots)
J'espère que vous apprécierez.
Merci de continuer à lire cette œuvre et de la commenter ça fait énormément plaisir.
Sur ce, bonne lecture ❤
________________

Djamilatou

Je devais bien avouer que sa présence ne me déplaisait pas. J'étais plutôt ravie de le voir.

- Bon je reviens dis-je en montant dans ma chambre.

Arrivée, je m'étalais sur le lit un moment et soufflais en pensant à ce que je venais de vivre chez Latyr. Le monde est bien petit.  Je pense que je pouvais définitivement tourner cette page. Je me redressais et mis une tenue plus confortable avant de redescendre.

- Tu manges quelque chose ?

- Non merci ça ira.

C'était tant mieux pour moi qui avais envie de me poser et de me reposer. J'avais fini par m'asseoir à ses côtés et allumais la télévision.

Je zappais les différents chaînes avant de laisser une chaîne de musique et m'installais confortablement un coussin dans les bras.

On était dans un silence, avec la musique ni trop forte ni trop basse  en fond, une ambiance plutôt agréable. C'est le coeur battant que j'abandonnais mon coussin et me rapprochais de lui. Ne me demandez pas où j'avais trouvé cette assurance, même moi je ne serais pas en mesure de vous répondre.

Je me logeais dans ses bras et fermais les yeux en sentant ses bras m'entourer. J'avais envie de profiter un moment, avancer enfin et me laisser vivre,me laisser respirer. J'appréciais le contact contre son torse et enroulais sa taille à mon tour.

Depuis quand n'avais-je pas apprécié cette chaleur humaine. J'en avais besoin et bien plus que je ne le pensais. Ça faisait tellement de bien.

Ce n'était que le début mais j'avais moi aussi envie de profiter, de ressentir à nouveau ces sentiments. Se sentir aimée, savoir qu'on occupait une place importante dans la vie de quelqu'un, réaliser que le bonheur pouvait sourire à tout le monde. Parfois il fallait faire des concessions et accepter de vouloir avancer.

Habib

C'est entonné mais heureux que je refermais mes bras autour d'elle. C'était plaisant de la voir s'ouvrir.
J'avais fini par poser ma tête sur la sienne avant de la câliner. À cette allure, j'aurai du mal à la lâcher pour rentrer chez moi.

- T'as passé une bonne journée ? Finis je par dire.

Je la sentais se redresser contre moi avant de commencer à parler.

- Plutôt bizarre comme journée mais pas mauvaise et toi?

- J'ai passé du bon temps avec mon fils, j'en profite dès que je peux.

- Je tenais d'ailleurs à m'excuser pour l'incident de la dernière fois avec Fatima. Je n'arriverai jamais à la cerner.

- Ce n'est pas de ta faute et je tenais à m'excuser aussi pour ta défunte femme. Je suis sincèrement désolée.

Djamilatou: Blessure sucrée Où les histoires vivent. Découvrez maintenant