Hey!
J'ai décidé de faire une partie 3. Alors y aura la troisième et dernière partie de ce chapitre, fera avancer l'histoire une bonne fois.
Chapitre dédié à sanogoevent🤍
Merci pour ton merveilleux commentaire!Enjoy❤
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Aïssata
Je descendais les escaliers pour me rendre dans le salon quand j'entendais les bribes d'une conversation entre Latyr et sa maman.
"
- Elle viendra ?
- Oui Ma' elle viendra. Djamilatou n'est pas du genre à leurrer.
- C'est ce genre de femmes qu'il te faut.
- Je l'ai compris bien trop tard Ma'. Bien trop tard.
"
Au fil de la conversation, je sentais la colère monter d'un cran. J'étais prête à apparaître dans le salon pour faire entendre mon point de vue, avant de me raviser. Je n'étais pas dans une posture de force, il fallait que je me fasse pardonner, que je trouve une excuse bien embellie pour qu'elle puisse passer.
Je remontais dans la chambre conjugale et m'installais sur notre lit en pleine réflexion.
Tout ne se passait pas comme prévu. J'avais l'impression de perdre non seulement le contrôle et la stabilité que j'avais sur ma vie mais aussi le contrôle que j'avais sur mon époux. Je ne pouvais pas permettre que Djamilatou revienne prendre le dessus dans nos vies et permettre par la même occasion la perte de Latyr.Je cherchais le contact de la personne qui pouvait me venir en aide dans mon téléphone mais sans succès. C'est le cœur battant que je me redressais sur le lit avant de contacter une copine mais sans succès aussi.
Je me retournais brusquement en entendant la poignée de la porte être actionnée et quittais le lit aussitôt faisant mine de chercher un vêtement dans mon armoire.- Tu cherches quoi? Finit-il par me dire
- Juste euh... une veste oui.
- T'as vu la chaleur qu'il fait dehors au moins? À moins que tu ne sentes plus les différences de température.
- Je... ouais j'en ai envie c'est tout Dis-je en tentant de me rattraper.
- Soit! Et qu'est ce qui ne va pas?
- Qu'est ce qui ne va pas comme quoi ? Dis-je de manière désinvolte.
- Vu ton air soucieux je me pose la question, tu donnes l'impression d'avoir perdu quelque chose.
- Rien rien ça va merci.
Il ne dit plus un mot avant de prendre son téléphone et de redescendre. Je tentais de calmer mon cœur et soufflais un bon coup. Il ne manquerait plus qu'il ne se doute de quelque chose pour que tout puisse sauter, ce qui de toute manière ne me ferait pas honneur. Je n'avais pas besoin d'une seconde humiliation et encore moins devant sa mère.
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Djamilatou: Blessure sucrée
Random"J'avais la vive impression de vivre au ralenti. De ne plus être maître de moi même. Comme si mon esprit ne répondait plus. J'étais comme déconnectée de ce monde. Je subissais une routine. J'errais sur terre sans grande conviction. Je...