Chapitre 21: Rendez-vous

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Dédié à adjistacha

Hey! J'espère que vous allez bien. Je m'excuse pour cet énorme retard.
Sur ce, bonne lecture ❤


Djamilatou

Quelques jours étaient passés après cet incident. Je me sentais peut être un peu mieux, je ne saurais vous le dire.

Beaucoup sont là à critiquer. Ils ne savent rien de ce que ces femmes vivent au quotidien. Pour certains, ces femmes se plaignentt trop; pour d'autres ce n'était rien qu'un moment à passer. J'aimerai bien les y voir moi.

Je regardais l'horloge murale, il était déjà onze heures. Ma mère quant à elle, était déjà sortie. Je descendais et me posais sur le divan, allumant la télévision et tentant de me vider la tête. Même si cela ne changerait pas grand chose, que le retour à la réalité serait quand même dur.

Je pensais un court instant, à cet incident, au fait que j'avais craqué devant un inconnu. Parce qu'au fond, on l'est. On est des inconnus. Même il en sait dorénavant plus que j'en sais sur lui.

Il était bon de craquer. D'enfin se libérer d'un poids... ou pas.

Il était déjà l'heure d'y aller pour moi. Le retour à la réalité fut plus dur que je ne l'aurai imaginé. Arrivée à destination, je prenais le soin de saluer la dame à l'accueil et montais les escaliers le plus lentement possible. Je toquais à la porte et rentrais après son approbation.

- Bonjour! Comment allez vous depuis?

Après un court échange, je m'asseyais et me préparais.
Pendant qu'il me faisait passer les traitements, il discutait avec moi.

Comme quoi, en quelques semaines tout pouvait changer. Toutes les barrières que j'avais erigées autour de moi se détruisaient peu à peu. J'avais fini par m'ouvrir, par exprimer tout ce que je ressentais. Après tout quel Homme n'avait pas besoin d'une oreille pour soulager ses peines?

J'avais compris qu'on ne pouvait passer sa vie à fuir les uns et les autres. On aurait toujours besoin d'une personne pour nous soutenir. Ce n'est pas pour rien qu'on dit que l'homme est le remède de l'homme.

J'espérais juste qu'en m'ouvrant je ne le regretterai plus tard.

Habib

Je m'étais promis de la rendre heureuse, de tout faire pour lui redonner sourire et c'est maintenant que ça allait débuter.

Je ne la laissais pas le temps de sortir et lui disais:

- Et donc préparez vous pour ce soir, je vous invite au restaurant.

- Pardon?

- Vous avez bien entendu. Vous n'avez pas le choix. De toute façon vous en rêviez depuis le début, et les rêves sont faits pour être réalisés.

Djamilatou

Je ne crois pas avoir une fois dans ma vie, rencontré une personne aussi narcissique.

- Et bien écoutez, je n'en ai aucune envie et je ne viendrai pas donc n'insistez pas. Sur ce bonne journée.

N'avait-il pas conscience du fait que j'étais sa patiente?

- Soyez prête pour vingt heures, je viendrais vous chercher me dit-il accompagné d'un clin d'oeil.

Je ne serai pas étonnée d'apprendre qu'il passait des heures à s'admirer devant son miroir. J'avais à peine eu le temps d'en placer une que je me retrouvais déjà hors de son bureau.

Djamilatou: Blessure sucrée Où les histoires vivent. Découvrez maintenant