Hey!
J'espère que vous allez bien. (
Queenmouna94 j'ai tenu promesse)
Chapitre qui devait sortir plutôt mais pas toujours facile d'écrire quand le moral n'est pas là.
Prenez soin de vous.
Bonne lecture !_______________
FatimaJe me levais ce matin avec comme objectif de trouver la manière dont j'allais évincer Djamilatou. Je ne pouvais plus la sentir. L'humiliation d'hier m'était restée en travers de la gorge. Je n'arrivais toujours pas à comprendre comment Habib avait pu me parler de la sorte. Ce n'était jamais arrivé auparavant. Je suis presque sûre que c'est de la faute à cette idiote.
Après m'être préparée, je descendais prendre le petit-déjeuner quand je vis ma mère me tendre une enveloppe.
- C'est à propos de quoi?
- Tu n'as qu'à l'ouvrir. Passe une bonne journée me dit-elle avant de sortir.
Je m'asseyais sur la chaise avant de l'ouvrir. Mon cœur loupait un battement quand je voyais des photos du ministre et moi datant tout juste d'hier. Je croyais halluciner à cet instant. Des photos qui pourraient prêter à confusion. Je ne comprenais pas comment ça avait pu arriver. Je les regardais une à une avant de tomber sur un mot :
" Ça ne fait que commencer, accroche toi bien chérie."
Dire que j'étais perdue était un euphémisme. Je me levais en entendant la sonnerie de la maison. J'ouvrais la porte avant de tomber sur une femme assez élégante et deux hommes qui avaient l'air d'être ses gardes du corps.
- Vous désirez ? Finis-je par dire.
J'eus à peine le temps de cligner des yeux avant de les voir pénétrer dans mon salon sans ma permission.
Les gens étaient réellement audacieux dans ce pays.- Vous vous prenez pour qui au juste? Débarrassez le plancher, sortez de chez moi dis-je en sentant la colère monter.
Il ne manquait plus que ça.
- Tu ferais mieux de vite t'asseoir. Les photos sont assez explicites n'est-ce pas ?
À ce moment là, je n'étais plus sûre de comprendre ce qui se passait autour de moi. Tout semblait vouloir se retourner comme moi.
- Je ne suis pas sûre de vous comprendre dis-je en la regardant.
- Soit. Je ne suis pas du genre à parler beaucoup.
- J'espère bien parce que je n'ai pas que ça à faire. Des personnes plus importantes sollicitent ma présence.
- Vous avez la langue bien pendue. Mais faites attention à ce qu'on ne vous la coupe pas. Ce serait dommage n'est-ce pas ?
- Aller droit au but dis-je en feignant de bâiller.
- Éloignez vous de mon mari Je-
Avant qu'elle ne puisse finir j'éclatais de rire sous leurs regards indignés.
- Soyons sérieuses. Votre mari? Non merci. Prenez vos renseignements chez lui plutôt. Il saura quoi vous répondre.
Je me levais et prenais mon sac avant de me mettre devant elle.
- Ne jouez pas la carte de l'assurance avec moi, ce n'est pas prêt de marcher. Prenez vos deux gorilles avec vous et déguerpissez. Merci d'avance.
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Djamilatou: Blessure sucrée
Random"J'avais la vive impression de vivre au ralenti. De ne plus être maître de moi même. Comme si mon esprit ne répondait plus. J'étais comme déconnectée de ce monde. Je subissais une routine. J'errais sur terre sans grande conviction. Je...