Djamilatou: Blessure sucrée

Chapitre 28 : Vérité ou mensonge?

Dédié à Diiamant_bleu

Point de vue externe

Flash info

Depuis déjà quelques mois, le secteur santé au Sénégal est dans la tourmante. En effet, plusieurs facteurs sont à l'origine de sa mise en difficulté. Nous entendons parler là, du domaine chirurgical en premier lieu. Depuis bientôt un an, mille patients sur cinq mille ont eu droit à une greffe d'organe. En passant en revue les commentaires à l'endroit de cette situation problématique, la principale cause serait liée à un trafic d'organe. Deuxièmement, la cherté des médicaments concernant le cancer seraient trop cher. En prenant le cas du cancer du sein, beaucoup se plaignent du prix très élevé des médicaments. Acheter une boîte de 500000 fcfa par mois coûte une fortune. D'autant plus que si vous avez besoin de deux ou plusieurs, cela reviendrait à se ruiner pour certains. Beaucoup sont alors dans l'obligation, "de survivre jusqu'à ce que la mort survienne".

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Une conférence de presse organisé par le ministre de la santé, a lieu aujourd'hui à dix heures au palais présidentiel. L'objectif en vue, reste la réforme du système médical.

Conférence de presse

Le ministre de la santé, Monsieur Cissé, prit la parole face à ses interlocuteurs.

- Merci d'avoir accepté notre invitation dit-il face aux nombreuses caméras.

(*: ce sont les journalistes qui parlent)

*- Pouvez vous nous en dire plus sur le problème de la greffe?

- Tout d'abord vous devez savoir que la greffe reste un sujet tabou dans la société sénégalaise.

*- Quels sont les arguments que vous avancez?

- Beaucoup, mêmes vivants ne sont pas prêts à faire don de leur organe. Si nous prenons les cas des occidentaux, certains font don de leur corps à la science après la mort tandis que d'autres souhaitent offrir leurs organes aux plus nécessiteux.

*- Est-ce une raison suffisante monsieur le ministre?

- Je trouve oui. C'est un phénomène rare voire inexistant en Afrique de donner ses organes après la mort.

*- Est-ce cela que vous recommandez pour tenter de résoudre ce problème?

- Mes collègues et moi avons réfléchi sur les mesures à prendre pour résoudre ce fléau-

Il parlait avec une telle assurance, une telle sûreté de soi qu'on n'avait le droit de douter.

Pendant ce temps à l'hôpital

Elle était le pion, celle sur qui tout reposait je devrais dire.
Son rôle à ce moment là était d'éloigner toutes les preuves qui auraient pu faire écrouler leur réseau.
Elle s'avançait dans le bureau du directeur du directeur adjoint et glissait l'enveloppe que lui avait remise son chef. Si quelqu'un devait être incriminé à ce moment là, il serait alors la cible parfaite; couvrant par la même occasion les coupables.