Heyy!
Malgré les nombreuses menaces de mort 😂 vous saurez tout dans le chapitre suivant. Sur ce bonne lecture ❤_____________
Djamilatou
Je me réveillais le lendemain les yeux bouffis par les larmes. Et même si je ne le montrais pas, tout cela m'atteignait. Je me levais pour prendre une douche et en profitais pour penser à tout ce qui m'arrivait.
J'avais malheureusement le sentiment que ce n'était pas fini.
Je devrai peut-être en parler à Latyr. Il avait tout de même le droit de savoir. Nous étions quand même sur le point de sceller notre union. J'étais persuadée qu'il me soutiendrait. Nous nous aimions, ne dit-on pas que l'amour est au dessus de tout?
Ou me voilais-je la face?
Tout ceci avait fini par m'amener à penser à ma mère. Comment lui dire? Rien qu'y penser devenait un supplice. Une fois prête, j'envoyais un message à Latyr lui disant de passer ce soir tout en soulignant l'urgence.
Je venais de me rendre compte que je n'avais plus de boulot et les frais d'hôpitaux ne se paieront pas tous seuls, car oui j'avais un rendez-vous prévu pour la semaine prochaine. Je savais pertinemment que tout cela ne mènerait à rien, je n'étais pas pessimiste loin de là, je tentais juste de rester réaliste.Quelques heures plus tard
En entendant la sonnerie, c'était les mains moites et les jambes flageolantes que je me dirigeais vers l'entrée.
- Bonsoir, Ça va? Tu voulais me dire quelque chose?
- Oui il faut que je te parle c'est assez important.
- Je t'écoute.
J'ouvrais la bouche dans une tentative de parler mais aucun son ne dégnait sortir. Je sentais les battements de mon coeur s'accélérer, ma poitrine se compresser. Dans une énième tentative, je fermais les yeux et finissais par tout lui avouer la gorge nouée.
- Pardon....?
- Il y a quelques semaines, j'ai fait un bilan de santé. J'ai reçu les résultats, il n'y avait rien de spécial à signaler mais ils m'ont convoquée pour des doutes qui se sont malheureusement confirmés.
Je n'avais qu'une celle envie de pleurer.
Les minutes passaient, il ne disait toujours rien. Un blanc s'était installé entre nous.
Je ne pouvais plus supporter son regard.
- Écoute Djamila, je ne pense pas que ce soit encore possible entre nous.
Je croyais avoir mal entendu.
- Je t'aime vraiment tu sais mais je préfèrerai qu'on en reste là.
Quels seraient les mots justes pour traduire ce que je ressentais à ce moment là?
- Je veux et je désire d'une vraie femme, il en va de ma réputation et de mon statut social. T'imagines ce qui se dira sur moi? Sur nous? Et puis je veux d'une femme qui pourrait m'assurer une descendance j-
À ce moment là, J'avais arrêter d'écouter. Ça servirait à quoi à part m'enfoncer plus que je ne l'étais déjà? J'observais ma bague de fiançailles, un sourire triste ornant mon visage. Plus de fiancé. Plus de mariage. Plus rien. C'était le néant. Après ma vie professionnelle, Voilà que ma vie sentimentale en prenait un coup.
J'avais fini par sortir de mes pensées en l'entendant dire:- Je pourrais t'aider à payer les soins si tu veux. Chaque mois je t'enverrai une certaine somme.
Il était temps de le faire.
Je retirais ma bague et la lui donnais. J'ouvrais la porte d'entrée et lui indiquait la sortie.
- Va au diable dis-je sans prendre la peine de le regarder.
- Djamila...
Je ne prenais pas la peine de répondre et refermais la porte derrière lui.
Une fois fait, j'ai su qu'il n'y avait pas la potentialité d'un retour en arrière. Il venait de tout briser?Ou était-ce de ma faute?
Cinq ans qu'on se connaissait, trois ans qu'on était ensemble, un an qu'on était fiancé et un mariage prévu dans les trois mois qui suivaient.
Il a fallu d'une phrase pour que tout se brise.
C'était fini. Je venais de tout perdre. Je sentais mon coeur se briser au fur et à mesure. J'ai cru en lui. J'ai cru en notre amour. J'ai cru en l'amour que je croyais qu'il me portait. J'ai cru que notre histoire était la plus belle de toute. Que rien ne pourrait la dissoudre. J'ai cru en lui tout simplement. J'ai fait l'erreur d'y croire. J'ai fait l'erreur de croire qu'il était différent des autres. Je m'étais faite prendre à mon propre piège.
Je m'étais accrochée à lui pensant qu'il m'aimait assez pour pouvoir le soutenir. Il n'avait cessé de me montrer que j'étais la plus importante à ses yeux. Il n'avait cessé de dire que j'étais sa vie. J'avais fait l'erreur d'y croire. Il avait fini par se séparer de la seule personne qui aurait pu tuer pour lui, qui se serait mise tout le monde à dos juste pour lui.
Qu'est ce que je n'aurais pas pu faire pour lui?
Je l'ai aimé et je l'aime encore. Il me faisait sentir bien, je me sentais importante à ses yeux. Ou n'était ce qu'une illusion? Il avait finir par devenir mon monde au fil du temps. J'étais naïve.Qui serait là pour moi? Qui prendrait soin de moi? Qui me chuchoterait des mots doux à l'oreille? Qui m'embrasserait à en perdre haleine,manquer de souffle? Qui m'enlacerait amoureusement? Qui comblerait mon coeur vide à présent?
Tout était fini.
Un amour perdu est toujours une partie de soi qui ne nous appartient plus.
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"Qu'en sera t'il de tous ces "je t'aime" que tu me chuchotais?
(...)
Bébé si je pars sèche vite tes larmes
Aie l'air d'être heureuse
Car ici bas
Aucun homme n'aime les pleureuses
On dit que l'amour est ci, que l'amour est ça
Que l'amour est mort
Moi je dis que l'amour est simple
Et que c'est nos désirs qui font désordre"Habitué, Dosseh
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Djamilatou: Blessure sucrée
Ngẫu nhiên"J'avais la vive impression de vivre au ralenti. De ne plus être maître de moi même. Comme si mon esprit ne répondait plus. J'étais comme déconnectée de ce monde. Je subissais une routine. J'errais sur terre sans grande conviction. Je...