Dédié à matacamara11
Hey!
Veuillez m'excuser pour le retard, j'avais du mal à finaliser ce chapitre.
Je tiens à rappeler que nul n'est obligé de lire cette oeuvre.
Sur ce bonne lecture!
Habib
Je pris quelques secondes, observant mon fils s'amuser dans le salon et regardais Ousmane qui m'incitait à parler.
- Je l'aime c'est certain, je n'en doute pas mais je ne voudrais pas la brusquer. Je ne pensais jamais refaire ma vie après sa perte. C'est parfois perturbant quand j'y pense. J'ai parfois l'impression de la tromper ou... enfin... je ne sais pas comment l'expliquer.
- Et j'imagine que tu appréhendes un peu? finit-il par me dire.
- Évidemment, je sais pas comment elle réagira en apprenant tout ça. Mais bon, je veux d'abord essayer de la faire flancher, de la conquérir, lui prouver tout simplement qu'elle a droit au bonheur.
Djamilatou
Traiter son dossier ne m'enchantait pas plus que ça. J'ai eu le temps de me préparer mentalement avant son arrivée.
Je me contentais de lancer un bonjour et sortait le matériel.
- Qui l'eût cru? Dit-elle en éclatant de rire.
Je restais impassible, la laissant parler dans le vide.
- Et moi qui te pensais déjà morte, dommage.
Je retenais un soupir et installais le papier jetable sur le fauteuil pour l'ausculter. Mon coeur ratait un battement quand j'entendis l'une des chansons préférées de Latyr résonner dans la pièce.
Si ça c'était pas le meilleur moyen pour ressasser des souvenirs...
- Oh attends mon chéri m'appelle là dit-elle un sourire ornant son visage.
Ce que je voulais à ce moment c'était tout sauf ça.
- Attends je mets sur Haut-parleur
À quoi jouait-elle?
Aïssata
- Mon amour dis-je en décrochant l'appel.
- Bébé t'es où? On devait se rendre au restaurant à.... treize heures. Là je suis sûr ton lieu de travail et je ne te vois pas.
- Je suis un peu tête en l'air tu me connais non? Bon là je suis pas loin je suis à une consultation à l'hôpital Le Dantec répondis-je.
- J'espère que c'est rien de grave.
- Mais non bébé, faut qu'on s'assure de tout avant notre lune de miel non? Tu veux pas plutôt me rejoindre s'il te plaît? dis-je en observant le visage de Djamilatou se décomposer.
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Djamilatou: Blessure sucrée
Random"J'avais la vive impression de vivre au ralenti. De ne plus être maître de moi même. Comme si mon esprit ne répondait plus. J'étais comme déconnectée de ce monde. Je subissais une routine. J'errais sur terre sans grande conviction. Je...
