[SNK - LEVI X OC] GUERRE ET PAIX II

Épisode 222 : Les Eldiens de Mahr

Comme d'hab, je suis sûre qu'il y a des cOQuiLLEs

Quinze minutes, c'était absolument rien du tout, pour se préparer à ce qui allait arriver ensuite.

Ainsi, à l'annonce de Onyankopon, les guerriers et les soldats ne perdirent pas une minute de plus, avant de prendre leurs équipements dans le chariot à l'arrière, et vérifier les armes et les lances foudroyantes.

C'était le pur chaos en chacun d'entre nous, nos expressions graves, nos mines dures, sévères, et en même temps, notre silence anxieux, parlaient pour nous tous.

Ce qu'il s'était passé dans l'Axe, avec Eren coupant court au plan de négociation de Armin, réaffirma le second plan, celui dont l'escouade Rivaille avait voulu fuir mais qui désormais, était nécessaire et ne nous laissait plus le choix : battre Eren.

J'étais de nouveau aux côtés de Hanji qui avait tenté de se relever à l'annonce, réprimant des gémissements de douleur qu'elle souhaitait nous cacher. Sa peau parfois rougit, parfois blanchâtre, voire noircie aux zones les plus graves, était le cadet de ses soucis mais l'aîné des miens.

- Hanji, tu restes avec Onyankopon et moi, lui ordonnais-je en l'aidant finalement à s'asseoir sur un siège. Ne fais pas les têtues comme une certaine personne ici. Tu seras juste de la chair à pâté pour Eren...

Elle hocha la tête, son œil brillant.

Enfin quelqu'un qui écoute son médecin dans cette alliance...

Puis finalement, je décidais de lui administrer une dose d'antalgique, ignorant ses brûlures car c'était malheureusement la seule chose que je pouvais faire pour elle à l'heure actuelle.

Atténuer sa douleur.

- ATTENTION, ÇA VA SECOUER !

Je n'eus pas le temps de réagir à l'annonce du pilote que tout à coup, l'engin fit un virage brusque à gauche et Hanji tomba sur moi. Les autres aussi n'en menèrent pas large aux sons métalliques, aux cris de surprise et de râles qui parvinrent à mes oreilles.

Sirus vint à ma rescousse en nous aidant à nous redresser toutes les deux.

- C'était quoi ça ?! Cria Jean.

- Des... boulets de canon !

Je laissais mon fils rester avec Hanji et je m'accrochais aux sièges pour ne pas tomber de nouveau, en traversant le petit couloir jusqu'à Onyankopon.

Au loin, au-dessus des nuages, se trouvait une sorte de carcasse d'os, où je voyais des pics de par et d'autre de la longue colonne vertébrale de cette... Chose. Ce mille-pattes géant d'os immonde, qu'était devenu Eren.

Et plus on se rapprochait, plus je voyais des projectiles noires qui essayaient de le toucher. Des projectiles qui semblaient venir de la forteresse de Slavoa.

- Ils sont en train de se battre, murmurais-je. Ils n'abandonnent pas...

- Oui, me répondit Onyankopon, le stress faisant ressortir des traits fatigués. Mais nous sommes encore trop loin pour qu'ils nous voient... Attention ! D'autres boulets en vue ! Nausha, accrochez-vous !

Il serra avec poigne son volant et le tourna sec pour nous éviter les projectiles noires que je voyais filer vers nous. Et encore une fois, ça avait été si abrupte, que nous fûmes secoués dans tous les sens.

Alors que j'allais tomber en arrière malgré ma prise au dossier, Rivaille me rattrapa, m'emprisonna contre lui et me plaqua contre la porte de sortie de droite, vers le sens du virage. Je m'accrochais à lui, le visage sur son épaule, pendant qu'il nous faisait coulisser contre la paroi pour nous asseoir face à face.