[SNK - LEVI X OC] GUERRE ET PAIX II

Épilogue : Guerre Et Paix

Mon cerveau a surchauffé sur l'épilogue, désolée pour les coquilles en tout genre !! Et n'oubliez pas de voter !

Repère chronologique : 855
Rivaille : 35 ans
Nausha : 30 ans (~35 et 40 ans)
Sirus : 18 ans
Kuchel : 3 ans

Janvier 855

Rivaille referma la porte de son petit appartement et son œil balaya la cuisine et le salon qui s'offraient à lui.

Les pièces étaient vides, elles se contentaient du strict nécessaire car il n'avait pas eu le temps de déballer ses affaires personnelles. Mais le peu de ce qu'il avait n'allait de toute façon pas faire la différence dans son nouveau chez-lui.

Mahr.

Il était à Mahr.

La Weissmüller avait conseillé à la mère de sa fille de revenir ici pour faciliter les échanges entre l'armée et elle.

Elle avait alors quitté Paradis, mais lui aussi.

Il avait fait ce choix pour permettre à sa fille de la voir autant que possible et le plus rapidement, quand elle rentrerait de mission. Et puis... Si Hanji, ses cadets et Nausha n'y étaient plus, il n'avait eu aucun intérêt à rester plus.

Il avait ainsi laissé derrière lui, son ancienne vie : les bas-fonds et les bataillons.

Mais cela serait mentir de dire qu'il n'avait pas le mal du pays.

Ida lui avait trouvé un appartement au cœur de la nouvelle capitale en reconstruction, et il n'était plus habitué à autant de boucan entre la populace et les marchands ambulants.

Et il ne s'y sentait pas à sa place.

Il n'était pas connu dans les parages et il faisait profil bas, mais lui il savait.

Il était eldien.

Il était un démon de Paradis et cette étiquette le collerait toujours à la peau, même s'il avait accessoirement sauvé le monde avec ses compagnons.

Même s'il avait tout sacrifié.

Et c'était ça, la dure réalité.

Les héros n'étaient pas toujours recouverts d'or comme dans les histoires.

Après le traité de non-agression signé, le gouvernement avait réussi à passer un décret autorisant la libre circulation des descendants d'Ymir dans les rues, et un autre visant à abolir les insignes.

On ne parlait pas de liberté toutefois. On ne parlait pas de droit. C'était « en cours » de projet disait-on. On parlait juste de décret.

Ses cadets travaillaient dessus. Ils essayaient de convaincre les parlementaires, de gagner les gens à leur cause, et bien qu'ils eussent le soutien de Müller et des Weissmüller, ils pouvaient difficilement faire la différence si les hauts-gradés restaient eux-mêmes butés.

Ainsi, il était techniquement libre, mais il y avait encore un long chemin à faire.

- Mais... Mais... Maman... Où ? Elle est... Où ma maman de moi... ?

En entendant la voix tremblotante de sa fille dans le salon, sa main serra le pommeau de sa canne, inconfortable. Un sentiment lourd s'installa ensuite sur sa poitrine quand il posa son regard sur elle.

- T'as la mémoire courte dit donc. Tss, on va bouffer du poisson ce soir.

Sa mère avait quitté Mahr pour sa première mission, ce matin.