Ficus

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— Il s'emmerde tellement pas Rafi, lança Pablo, il pécho toujours les plus belles meufs.

Les autres approuvèrent en finissant leurs bières.

— C'est parce que c'est un ficus extraordinaire, répondit Bryan.

— Un quoi ? s'exclama Amine.

— Un ficus, répéta Bryan.

— C'est quoi ? demanda Pablo.

Ça, personne ne savait, sauf Côme.

— C'est une plante de salon, répondit-il, ma grand-mère en avait un jusqu'à ce que ma mère oublie de l'arroser quand elle était en vacances. Dead le ficus.

— Faut pas oublier d'arroser Rafi ! lança Dylan.

Ce fut l'éclat de rire général.

*
*     *

— Raphaël, plus fort, lui souffla-t-elle à l'oreille.

Adèle sentait le plaisir monter, mais Raphaël ne semblait pas vouloir se laisser aller.

— Tu vas réveiller tes grands-parents... lança-t-il en riant.

— Je m'en fous ! fit-elle.

Il se mordit la lèvre. Il connaissait ses limites, et elles n'étaient pas très loin.

— Si c'est plus fort... Ça va être fini...

Elle sourit.

— On a toute la nuit.

— T'es sûre ?

Elle hocha la tête.

— Ouais vas-y.

Après que Raphaël ait à son tour atteint l'extase, Adèle se lova contre lui.

Il faisait chaud, il n'avait même pas pris le temps d'ouvrir les couvertures. Raphaël caressait la courbure des reins d'Adèle. Chaque contact de ses doigts contre son dos lui provoquait de légers frissons.

Leur étreinte avait été intense.

Elle plaqua ses lèvres contre celles du garçon, ils s'embrassèrent longuement.

*
*      *

— C'est à cette heure-ci que tu rentres toi ?

Il était 7 heures du matin, Raphaël venait de rentrer de chez Adèle, il était passé par là fenêtre de sa chambre, ses grands-parents ayant tendance à se réveiller très tôt.

Il n'avait quasiment pas dormi de la nuit. Quelques minutes de sommeil entre deux parties de plaisir...

Adèle avait eu du mal à le laisser partir. Elle prenait le train de 10h37 pour Paris.

Eli Toledano buvait son café dans la cuisine, comme tous les matins. Karine sortie de la chambre conjugale, en robe de chambre, elle commençait son travail à 9 heures, au cabinet médical où exerçaient comme gynécologue la mère d'Izac et le père de Côme, entre autres.

— Bon anniversaire, mon fils, fit-elle en l'embrassant.

— Merci maman, répondit Raphaël.

— T'as quel âge déjà ? demanda son père.

— Ça fait combien de temps que tu me supportes ? répliqua Raphaël.

— Trop longtemps.

Raphaël se marra. Sa femme s'attela à la préparation du petit-déjeuner de Raphaël. Elle faisait toujours des gaufres à ses fils pour leur anniversaire. Elle ne manqua de lancer un regard à Eli.

Mi Beau Gosse, Mi Bâtard I - Premières foisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant