Os en folie... ou non.

89. Bouse de dragon

 Charlie, un très bon ami à moi, est dans la bouse d'hippogriffe jusqu'au cou. Pourquoi ? Parce qu'un soir avec des connaissances de Poudlard, ils sont allés faire la fête du coté moldus et qu'il a rencontré cette fille. Elle l'a rendu dingue au premier coup d'œil, elle servait une boisson a une jeune femme qui devait avoir son âge, et qui riait à gorge déployer. Toute la soirée, il avait espéré pouvoir lui parler mais Charlie n'était pas doué avec les gens, ses amis l'ayant abandonné pour la piste de danse il a bien finit par s'approcher du bar pour commander un whisky pur feu. La jeune femme la regardait bizarre avec ses yeux noisettes mais a acquiescer. En lui donnant son verre, elle lui avait tout de même glisser.

- N'oubliez pas que vous êtes chez les moldus, le whisky pur feu n'existe pas ici, avait-elle dit avec un sourire aimable.

Un seul sourire et il était accro. Ils ont commencé à parler de tout et de rien, de la guerre qui s'était finit un an plutôt alors que la jeune femme à qui Charlie donnait 23 ans passé finissait son service. Même une fois son travail terminé, elle s'installa à côté de lui et discutait passionnément des créatures magique. En une soirée, il avait apprit tant de choses sur cette femme qui lui donna une admiration sans nom ! Il ne l'avait pas vu durant la bataille finale mais elle lui a dit y être au première loge. Elle adorait les créatures magiques de toutes sortes et avait cette passion pour les connaissances qu'il ne pouvait ignorer. Il ne l'avait pas reconnu ! Mais quel idiot ! Les amis de Charlie ont finit par partir, l'un d'eux lui glissant tout de même une capote moldus dans la main avant de s'enfuir. Le roux l'avait profondément maudit mais cette fille... Elle était belle, pas belle comme les tops modèle, pas belle comme ce que nous dicte la société, non elle était naturelle. Simplement elle. Avec ses défauts, ses cicatrices, ses quelques kilos que les femmes au tailles de guêpe jugerait de trop alors qu'elle était totalement normale (ça protège mes organes ! avait-elle dit) . Belle, intelligente, courageuse et généreuse. Charlie ne pensait voir ce genre de femme que dans les livres et pourtant il l'a trouvé elle. Finissant légèrement pompettes tout deux, ils ont finit d'un commun accord par aller chez la jeune femme finir leur nuit.

Seulement deux mois plus tard, en ce très beau jour d'août, il l'avait revu. Bien sûr ils correspondaient par hiboux et s'était très souvent vu au cours de ces deux mois malgré leur travail prenant. Charlie travaillait en Angleterre maintenant, il avait ouvert sa propre réserve de dragon et venait de prendre congé pour allait voir sa mère. Et c'est là qu'il l'avait vu en débarquant chez ses parents un bon matin. Assise sur le plan de travail de la cuisine, habillée d'une robe laissant voir chacune de ses cicatrices, buvant une tasse de thé tout en discutant avec Harry Potter et sa petite sœur Ginevra, Ronald la regardant l'air dépité. Elle lui avait dit s'appeler Hermione, une Hermione sorcière et ayant fait la guerre ? Comment il a fait pour ne pas faire le lien plutôt ! La même Hermione dont son petit frère était amoureux depuis des années ? Comment était-il censé le deviner lui ! Charlie est dans la bouse d'hippogriffe parce que son regard a accroché le sien et que maintenant un immense sourire se dessine sur ses lèvres à elle. Le sourire auquel il est devenu complètement accro en l'espace d'une soirée !

- Salut tout le monde, dit-il.

Ronald et Ginny viennent lui sauter au cou, heureux de revoir leur frangin même si il est beaucoup plus présent depuis quelques mois. Le pauvre Harry vient le saluer, Charlie n'a pas besoin de mot pour menacer le jeune homme de faire du mal à sa petite sœur, les yeux lui suffisent. Seulement il n'a pas prévu que ce rire qu'il a tant de fois entendu cette soirée là retentissent et le perturbe.

- Salut Charlie, dit-elle en venant l'enlacer sous le regard interrogateur voir choqué des trois autres jeunes adultes dans la pièce.

- Salut Mia, répond-il en lui rendant son étreinte oubliant momentanément son petit frère et son regard noir.