101. La cousine

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Une joyeuse attablée se réunissait pour Noël. Noël et pour Arthur Weasley. Ce dernier venait de rentrer d'une longue semaine à St Mangouste, tous ses enfants se tenaient autour de lui heureux de voir leur père bien en vie, ils riaient à gorge déployés donnant vie à cette lugubre maison. Harry Potter aussi demeurait là, considéré comme un membre à part entière de cette famille alors qu'eux, oui ils étaient bien seuls.

Hermione Granger, assise dans un fauteuil du salon silencieux regardait son champagne sans vraiment y penser. Près d'elle Sirius Black aussi nostalgique ne pouvait détacher ses yeux de sa personne. Pourquoi diriez-vous ? En fait, il cherchait en quoi tout deux se ressemblaient. Cela faisait des jours qu'il pensait à ce qu'il avait découvert mais il ne parvenait toujours pas y croire.

Encore une fois son regard passa de la tapisserie laissant apparaître une toute nouvelle branche de la famille, là après une centaine de nom passé sous silence et invisible, une bulle se dessinait parmi toute. La sienne.

Pourtant, elle était aussi métissée qu'il était blanc. Aussi musclé qu'il était maigre. Les yeux aussi foncé que les siens étaient clairs. Les cheveux aussi frisés que les siens bouclaient. Et son héroïne était censée... faire partie de sa famille ? Peut-être était-elle la personne la plus saine d'esprit de leur maudite généalogie, quoi que... la pauvre adolescente ne possédait pas exactement la même consanguinité que lui. Elle paraissait si triste là, toute seule dans le noir et cela lui mettait un poing sur le cœur.

— Pourquoi es-tu en Angleterre si toute ta famille se trouve en Amérique ? demanda-t-il brisant le silence pesant.

— A la mort de ma mère lorsque j'étais petite, mon père m'a ramené de force dans son pays natale. Je n'ai même pas pu dire au revoir à mon oncle et mes cousins.

— Billy Black donc ? Tu discute avec lui par lettre c'est ça ?

En face de lui l'adolescente acquiesça. Il connaissait son histoire, pourquoi elle ne rentrait pas pour les fêtes, la haine qu'elle éprouvait contre son paternel l'ayant arraché au sien. Il savait que l'homme ne croyait ni au surnaturel, ni à la magie alors de là à savoir sa fille : et sorcière et métamorphe ? Non son géniteur réprouvait toutes les caractéristiques merveilleuses qui faisaient d'Hermione Granger-Black une adolescente spéciale.

— Depuis combien de temps n'as-tu plus parlé à ton père de vive voix ?

— Deux, voir trois ans... non je ne sais plus. On ne se parlait pas beaucoup avant, il me trouvait trop étrange et bizarre pour m'adresser la parole.

A la cuisine, les rires sourds des Weasley se firent entendre. Hermione se leva et referma la porte pour ne plus les entendre. Cela lui faisait du mal, trop de mal pour le supporter, encore plus du fait que ni Sirius, ni elle semblaient conviés à leur petite fête.

— Tu sais petite quand Harry est réapparut dans ma vie, je voulais le protéger, vraiment. Je croyais reformer un brin de famille, ce que l'on avait été il y a des années mais... il en a déjà reformé une à lui alors... si tu veux, enfin c'est bête n'est-ce pas... tu n'accepteras jamais surtout avec tout tes problèmes et tout ça... seulement, ne pourrait-on pas se soutenir l'un l'autre ?

— Tu veux vraiment devenir un père Sirius ? Celui d'un monstre ? Un oncle, un frère, un cousin ou que sais-je... je me transforme en louve dès que la colère s'éprend de moi ! Je manque de blesser tout le monde dans cette maison ! Mon cousin Jacob me dit que c'est normal mais j'ai faillis tuer Drago Malfoy la semaine dernière ! Je suis... Je suis un monstre !

Là, elle fondit en larme et l'évadé ne sût que faire. Pouvait-il seulement la prendre dans ses bras sans pleurer ? Était-il seulement prêt à s'occuper d'un être humain outre lui-même correctement ? Il l'ignorait. Tout ce que Sirius savait c'est qu'il ne pouvait laisser cette petite ainsi. Elle était sa famille. La dernière qui ne le rejetait pas.

Remus et lui ne se parlait plus, ou très peu. Ce dernier le trouvait changer mais comment s'attendait-il à le retrouver après douze année passé à Azkaban ? De plus, le lycanthrope tentait de sortir avec sa cousine Nymphadora Thonks ce que Sirius peinait à concevoir. La dîtes cousine croyait dur comme fer en Dumbledore tout comme sa mère, la dernière Black fréquentable. Et Harry... Harry passait son temps avec les Weasley. Bien sûr, il ne le faisait pas exprès, il croyait bien faire mais jamais Sirius n'aurait la même relation avec le garçon que celle qu'il battit des années auparavant alors qu'il n'était qu'un bébé.

Ne lui restait-il que cette adolescente ? Pleurant dans ses bras comme une fontaine dont les tressautements trahissaient sa transformation future ? La petite se débattait, priait qu'il la lâche pour ne pas lui faire de mal, comme Remus avait pu le faire dans le passé, et Sirius la serrait d'autant plus fort.

— Humaine. Tu es d'abord humaine Hermione et que diable tes colères ! Je t'aiderai à te contrôler.

— Lâche-moi ! Lâche-moi ! Sirius tu comprends pas... hoqueta-t-elle.

— Non. J'ai abandonné beaucoup de personne dans ma vie mais crois moi, je ne t'abandonnerai pas toi. Pas ma fille.

Seulement alors, l'adolescente se laissa tomber sur le sol alors que son cousin par le sang l'accompagnait. L'horloge de la cuisine sonna les douze coups et l'homme sût que son cadeau de Noël était en fait devant ses yeux. Peut-être sa chemise était-elle en lambeau, peut-être les yeux fauve de l'adolescente ruisselait de larme mais ses larmes libératrices ne signifiaient qu'une chose : A présent, ils étaient deux. Ils étaient une famille.

— Black un jour, Black toujours princesse, promit-il.

— C'est ce que mamandisait toujours... lui sourit Hermione. 


Bonjour, cela fait long n'est-ce pas ? Voici un tout petit crossover où la famille maternelle d'Hermione se trouve être des Black d'Amérique, donc Billy, Jacob et ses sœurs. J'espère qu'il vous a plu. N'hésitez pas à commenter si l'envie vous en prend. Prenez soin de vous.

Ericaly

Os en folie... ou non.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant