Os en folie... ou non.

37. Cigarettes.

Elle lui semblait morose ses derniers temps, il ne comprenait pas pourquoi, et elle traînait cette odeur sur elle qu'il ne connaît que trop bien. Cette fille de seize ans qui en paraît bien vingt, cette fille au multiple talent, paraît si triste derrière son sourire. Comment ses amis arrivent à ne rien voir ? A ne rien sentir ? Il ne le sait pas, mais une chose est sûr, même Sirius l'a vu. En sommes deux hommes brisés ont vu qu'une jeune femme l'était elle aussi. Sûrement parce qu'ils savent ce que cela fait, les réactions, les sourires derrières les larmes de détresse.

Il la regarde vivre sa vie, s'inquiéter pour Harry a un point qu'il n'aurait jamais put possible d'atteindre. Il la regarde sourire et rire, camouflant toutes traces de tristesses au fond de ses yeux. Du moins à ceux qui ne savent pas ce que c'est.

Ce soir, il a décidé de lui parler. De savoir ce qu'il se passe, pourquoi elle est si triste, si déprimé,... Pourquoi elle traîne cette odeur partout avec elle ? Pourquoi se tue-t-elle à petit feu avec celle-ci ? Pour savoir pourquoi cette fille pétillante et pleine de vie est devenu si sombre en l'ombre de quelques semaines.

Il toque à la chambre des filles, les Weasley sont partit au Terrier quelques jours pour prendre des affaires de rechange et dépoussiérer. Il était sûr d'être seul avec elle puisque les membres de l'Ordre ne sont pas présent et que Sirius est avec Harry en bas entrain de faire plus ample connaissance. Il est déjà assez tard mais la jeune femme ne répond pas lorsqu'il toque. Inquiet, il pousse la porte et découvre la chambre vide. Fronçant les sourcils, il appelle Kreature.

- Où est miss Granger Kreature ?

- Miss sang-de-bourbes est sortit une demi-heure tout à l'heure et elle est à présent sur les combles.

- Va-t-en, fait l'homme ayant eu ce qu'il voulait.

Il monte les escaliers un à un. Espérant que les deux « ado » dans le salon ne laisse pas le dîner roussir.

Arriver devant la porte permettant au sommet de la maison, l'homme entend de la musique écouter d'un volume sonore presque inaudible pour lui qui est derrière la porte mais aussi un loup- garou.

Il ouvre le panneau de bois dans l'espoir de trouver Hermione qu'il cherche depuis tout à l'heure. La pièce n'est pas du tout comme la dernière fois qu'il y a été, c'est à dire jamais. Il ne s'attendait simplement pas à ça. De la lumière filtrant par une fenêtre ouverte, un tapis rouge très chaleureux, des étagères où sont rangés des livres par couleurs. Un fauteuil d'allure confortable, un pouf moldus rose fushia, et une radio sur une table basse en chêne. Des guirlandes font office de source de lumière autre que les étoiles dans le ciel. ;

Mais il ne la voit pas ELLE. Il entre doucement dans la pièce et referme la porte sans un bruit. Il regarde autour de lui et l'aperçoit enfin. Percher sur la fenêtre ouverte, assise, les jambes vers l'extérieur. Une fumée blanche apparaissant de temps à autres contrastant avec le ciel d'un bleu foncé réconfortant. Elle n'est pas habillé comme il a l'habitude de la voir et il doit dire que cela lui va bien, aussi bien que ses autres vêtements car il l'a trouve toujours très jolie.

Cependant la fumée le gène.

Il s'approche d'elle à pas de loup, ouvrant la bouche pour signaler sa présence lorsqu'elle prend la parole. Ses cheveux relevés dans un chignon flous, un croc top rouge et un pantalon noir sur le dos.

- Je ne vais pas sauter si c'est ce qui t'inquiète Remus, dit-elle ne bougeant pas d'un pouce laissant son visage caché aux yeux du loup.

- C'est toi qui m'inquiète Hermione, répond-il en posant une main sur son épaule.

Il voit enfin la cigarette qu'elle a dans le bec, il décale le paquet de tube toxique sur le sol et prend place à côté d'elle. Il sait maintenant de où venait cette odeur.