24. Ils ne les connaissaient pas.

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J'ai écris cet os en écoutant : experience de ludovico einaudi. Ce morceau m'a inspiré :)


Non. Non. Non. Non... Pitié ! Non. Pas toi !

Ton corps tombe lourdement sur le sol alors qu'autour de moi je n'entends plus rien. Ni les cris, ni les pleure, ni les hurlements de rage du combat. J'ai baissé mon capuchon pour tomber à genoux à tes côtés. J'ai tout fais pour que tu restes en vie, jusqu'à t'attacher au lit pour ne pas que tu viennes te battre. Un instant d'inattention plus tard, la vie a quitter ton corps, je n'ai pas sût te protéger.

Je pris la mort de me prendre pour te rejoindre, mais pour le moment je te tiens au creux de mes bras. Mes larmes coulant sans que je ne le veuille sur mes joues livides pour finir leur courses sur tes lèvres. Tes cheveux bruns, tes yeux bleu, ta peau pâle, le sourire sur ta bouche rosée, même dans la mort tu restes magnifique mon amour. Je donnerais ma vie pour la tienne alors que tu as expiré ton dernier soupire.

Ta joie de vivre, ta timidité, ton empathie, ta générosité, ta détermination.

Toutes tes qualités dont je me souviens alors que je ferme tes yeux si bleu dans lequel j'adore me plonger. Tu venais seulement d'avoir 19 ans,...

J'entends Evans hurler ton prénom. Elle aussi, elle t'a vu t'effondrer, elle m'a vu m'effondrer devant toi. Devant ta mort qui me transperce et m'arrache la dernière part de bonheur dans ma vie.

- DORCAS ! Hurle-t-elle.

Je crois qu'elle essaie de venir mais un mange-mort l'en empêche, l'un de mes congénères. Ce ne sont plus des larmes de tristesses qui coulent mais de rage. Je hais mes parents de m'avoir forcé à devenir l'un des leur, je les hais pour la vie qu'ils m'ont offert, je hais mon frère pour m'avoir abandonner à eux. Pour m'avoir laisser seul encaisser doloris sur doloris, de m'avoir laisser seul, ne me laissant d'autre solution que l'obéissance ou la mort.

Sans eux, par leur faute, à tous, tu es morte, c'est de leur faute, je les déteste tant.

J'aurais put combattre dans le même camps que toi, à tes côtés, tu aurais put ne pas venir si tu ne savais pas que Voldy m'avait appeler mais non. A cause de tu es mort et dans mes bras.

Tu étais la seule chose qui me tenait au monde des vivants. Tu as été la seule à avoir jamais sût. A avoir percer ma carapace. A avoir conquis mon cœur de glace. Je fredonne alors cet air de piano que tu aimes tant. Cet air sur lequel nous nous sommes rencontrer véritablement, toi la lionne, moi le serpent.

- Le ciel t'ouvre ses portes, toi qui est si pure et douce. Tu vivras dans mon coeur jusque ma fin. Je t'ai aimé dès que tes doigts fin on accompagné les miens sur cet mélodie, je t'aime encore aujourd'hui et je t'aimerais toujours lorsque je te rejoindrais. Faîtes que Merlin nous donne cet opportunité, puissions nous nous retrouver mon amour...


Deux ans auparavant...

Je joue du piano dans cette salle de classe abandonné, j'extériorise mes peurs, mes larmes, ma colère, les joies étant trop peu présente dans ma vie pour les exprimer pleinement. D'ordinaire solitaire, je ne veux pas avoir d'ami, encore moins m'attacher.

Alors qui es-tu ? Pourquoi t'assois-tu à mes côtés ? Pourquoi ne t'ai-je pas entendu arriver ?

Tu te mets à m'accompagner. Nos doigts jouent ensemble comme si ils l'avaient toujours fait, tu exprimes tout autant que moi. Et pour la première fois, je me plais à être entouré de quelqu'un. J'ignore jusqu'à ton nom en sortant de cette salle de classe aujourd'hui mais avec la promesse que demain tu seras là. Qu'on jouera à nouveau ensemble, sans parler, nous laissant nous exprimer par cet instrument, par les notes volant dans les airs nous libérant de nos maux. Nous n'avons pas besoin de mots, nous avons les notes.

Os en folie... ou non.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant