76. Pleine lune

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Elle n'en pouvait plus, elle s'était encore disputée avec Ronald. Et cette fois-ci même les blagues des jumeaux, une discussion avec Sirius ou alors la bibliothèque n'avait put la calmer, la sortir de sa tristesse. Pour cause, les mots de son « ami » avait été si vile, si serpentard... Il lui avait fait remarqué que personne ne voulait d'elle, que lui et Harry n'avait pas besoin d'elle et qu'elle pourrait aller se pendre cela ne changerait rien à leur petite vie. Bien sûr, il était furieux contre elle,... Pourquoi ? Hermione cherche encore la raison de cette haine dirigé contre elle. Marchant dans les couloirs du 12 square Grimmaud en pleine nuit, elle n'a pas pu trouvé le sommeil après les mots du rouquin. Elle le déteste tellement et pourtant il est son « meilleur ami ». La vérité c'est qu'elle le supporte uniquement pour Harry. Elle ne peut que tourner en boucle ses horribles paroles, essayant de les oublier juste quelques heures, trouvant par la même occasion quelques passages et pièces secrète dans cette sinistre maison.

Elle déambule comme une âme en peine, mais est-ce que les paroles de Ron sont vrais ? Leur est-elle inutile ? Est-ce qu'elle ne mérite pas de les avoir comme amis ? D'avoir une famille ? Est-ce parce que personne ne l'aime que ses parents ne lui ont pas écrit depuis la fin du tournois des trois sorciers ?

C'est sur ces sombres pensées qu'Hermione passe devant la fenêtre. Les premiers rayon du soleil viennent timidement la taquiner et éclairer son chemin. Elle n'a pas dormit du tout et il doit être dans les alentours de trois heures du matin. Au dehors, il n'y a pas un chat qui rôde, pas une voiture qui passe ou de moldus pressé. Tout est si calme... BOUM !

Elle retire cette pensée, tout n'est pas si calme que ça. La brunette, se retourne pour voir qui a fait cet horrible bruit avant de s'apercevoir avec effrois que c'est son ancien professeur de DCFM !

Il est salement amoché mais que lui est-il arrivé ? La pleine lune, c'est la première fois cette nuit qu'Hermione a la réponse à l'une de ses questions.

L'homme ne l'a même pas vu, il est livide, le doré de ses yeux est hanté et fatigué avec ses cheveux couleur miel parsemé de mèche grise, il essaie de se remonter une marche de l'escalier et retombe lamentablement dans l'escalier réprimant un gémissement de douleur.

Mais tout ce que voit Hermione à ce moment précis, ce n'est pas le côté lamentable de la situation, ce n'est pas non plus la pitié qui parle pour elle. Tout ce qu'elle voit, ce sont les blessures de Lupin, et son sang se déversant dans l'escalier.

Prise d'une panique sans nom, la jeune femme se précipité à ses côtés en disant pour la première fois de sa vie le prénom de son ancien professeur :

- Remus !

Il est à peine conscient, assez tout du moins pour essayer de la faire retourner dans son lit avec quelques paroles rassurantes. Hermione aide l'homme à se relever avant d'entamer la monté des dernières marches de l'escalier. Jamais elle n'avait autant détester un escalier que ce jour là.

- Retour... nez, vous... couchez Hermione... Je vais... bien, dit Lupin en essayant de s'éloigner de la jeune femme une fois dans le couloir.

Heureusement pour lui, la brune est têtue comme une mule et c'est grâce à elle qui l'a laissé ce détacher une toute petite seconde qu'il ne s'est pas écrasé comme de la bouse d'hyppogriphe sur le sol.

- Vous n'allez pas bien alors ne comptez pas sur moi pour aller me coucher de si tôt ! Non mais franchement quel idée je vous jure... marmonne Hermione pour elle-même.

Si elle l'avait voulu, elle aurait put revêtir son petit air triomphale lorsqu'elle l'a vus chanceler à peine une seconde après qu'elle l'est partiellement lâchée. Et c'est bien pour cela qu'elle ne l'a que partiellement laissée, au cas où il tomberait. Et elle avait raison. Encore.

Os en folie... ou non.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant