Os en folie... ou non.

61. Une vengeance ratée.

Lavande a un plan pour se venger d'Hermione mais elle ne sait pas vraiment comment le mettre à exécution. Elle en veut à la petite brune de s'accaparer son Ronron, même si ils ne sont que « meilleurs amis ». Bref Lavande connaît un secret sur Hermione mais ne sait comment le révéler sans faire de trop gros dégât sur la vie future de la demoiselle. C'est lorsque assise dans la salle commune des rouges et ors, réfléchissant à un plan diabolique, que Harry débarque embarrassé au possible dans la salle.

Il est près de minuit et tout le monde est censé dormir. Le survivant adresse un sourire gêné à sa camarade et celle-ci a maintenant le plan parfait !

- Salut Harry, tu dors pas ? Il est minuit pourtant...

- J'ai oublier de faire mon devoir de potion et je n'ose pas réveiller Hermione pour qu'elle m'aide en dernière minute, elle va me tuer...

- Oh ! Si tu veux je sais où elle range ses brouillons de devoirs, je peux te montrer. Tu prends le paquet et demain tu replaces le tout ni vu dans sa petite cachette secrète.

- Elle a ses brouillons cachés quelques parts ! s'exclame Harry une lueur d'espoir dans les yeux.

Lavande sourit narquoisement, ce que trop occupé à penser Harry ne remarque pas du tout. La jeune de quinze ans lui donne l'emplacement de la cachette « au brouillon de dissertation » et l'astuce pour accéder au dortoir des filles sans tomber.

Le brun armé de sa cape d'invisibilité se dirige alors vers le dortoir de sa meilleure amie.

Arrivant dans la dîtes chambre, Harry se dote d'un grand courage pour entrer dans la tanière de la lionne. Les quelques filles dans leur lit sont endormit. Dont Hermione qui blottit contre un coussin, les cheveux plus qu'emmêlé, ronfle légèrement.

Comme Lavande lui a expliqué Harry se met devant le bureau d'Hermione, le mieux rangé, celui avec les livres et les plumes triés par couleurs. Le garçon ouvre le dernier tiroir du bureau en grimaçant au son que le bois produit à l'ouverture, puis il retire le fond de tiroir.

Harry aurait pu sauter dans les bras de Lavande et l'embrasser, ils sont là ! Tout les brouillons de dissertation d'Hermione sont là, bien caché pour ne pas que ses camarades de chambre ne les trouves !

S'emparant de la totalité de son butin, Harry se rend directement dans la salle commune que Lavande a finit par déserter. S'installant à une table, Harry déplie le premier parchemin, c'est étonnant, d'habitude Hermione les roules pour ne pas les froisser, se dit-il.

Confiant de pouvoir terminer son devoir avant une heure du matin, le garçon commence sa lecture, son visage blanchissant à chaque mot de chaque phrase et de chaque ligne.

« 10 novembre 1995,

Si j'avais ne serait-ce qu'un brin de courage.

Si j'étais une véritable griffondor, je t'enverrais toutes ses lettres mon loup.

Je ne serais pas assise là, sur ma chaise de bureau à me lamenter sur mon triste sort.

Je te dirais que je t'aime éperdument comme je n'avais jamais aimé.

Il est facile pour toi de penser que ce n'est qu'une amourette d'adolescente mais c'est ce qui rend ce sentiment encore plus puissant, ne dit-on pas que les enfants ont une toute autre perception du monde du à leur émotion doublé par rapport à celle des adultes ? Non tu as raison, je ne suis plus une enfant.

Plus depuis que je te vois dans mes rêves, que la rougeur de mes joues ne s'est pas éteinte le matin venu et que l'humidité de mes draps me réveille. J'aimerais tant que tu saches ce que je ressens, je t'aime, te désire, depuis la première fois où mes yeux on rencontrés les tient. Je voudrais embrasser chacune de tes cicatrices, qu'importe que cela me prenne toute une vie, je veux te prouver à quel point je t'aime, à quel point tu es aimé.