Os en folie... ou non.

84. Apaisés.

Severus Snape était heureux, il avait enfin réussit à trouver une raison valable pour coller la je-sais-tout de Poudlard alors âgé de 14 ans en troisième année. Cependant lorsqu'il vient la chercher dans la salle de classe abandonné qu'il lui avait demander de nettoyer, celle-ci est accroupis sur le sol alors que des milliers de larmes s'échappent de ses yeux, hurlant à l'agonie en se tenant la poitrine. Il ne se doutait pas du mal qui l'a rongeait, il l'a simplement traîner de force à l'infirmerie pour que Pomfresh face un diagnostique mais rien. La femme n'avait rien trouvé du tout.

Le lendemain, le surlendemain, la semaine ci et celle d'après comme les mois à venir. Miss-je-sais-tout alias miss Granger n'était plus la même et le professeur Snape ne pouvait s'empêcher que tout était de sa faute, qu'il avait dû se passer quelques choses durant cette retenue qui l'a intérieurement anéantis. Les amis de la jeune femme trop occupé avec leur affaire, n'ont pas remarqué les changements de comportements de leur amie. Son visage plus sérieux qu'à l'ordinaire, ses faux sourires, ses rires ressemblant plus à des ricanement forcés qu'à de véritables éclats. Ou alors ses manières et sa façon de parler.

Il l'a surprise plus d'une fois à vouvoyer l'un de ses camarades, jamais elle ne l'aurait fait auparavant. Dans la grande salle, elle était plus droite qu'un I lorsqu'elle était attablée et mangeait avec une grâce qu'il ne lui avait pas connu. Elle avait même réussit à dompter ses cheveux du jour au lendemain ce qui relève clairement d'un miracle... Ou d'un gigantesque problème devant lequel tout le monde passe sans le voir, pense au contraire le professeur de plus en plus inquiet devant l'état de son élève.

Jamais il ne s'était inquiéter pour personne mais là, il doit bien avouer qu'il se sent fautifs des maux de son élève qu'il voit peu à peu sombrer.

Un beau jour, Hermione Granger a même sécher les cours. Les professeurs complètement en panique, sachant pertinemment que miss parfaite préférerait affronter un dragon que sécher ne serait-ce qu'un seul cours, l'avaient chercher toute la journée. Même Lupin l'avait chercher alors que la pleine lune était pour le soir même et qu'il était d'une humeur de chien.

Et c'est lui qui l'a retrouva.

Elle était en pleure, assise sur le haut de corps dans la tour d'astronomie. Le regard tourné vers l'horizon elle faisait de la magie avec ses mains, sa baguette et sa cape un peu plus loin derrière elle. Il l'avait observé longtemps, baguette en main, prêt à intervenir si elle sautait. Mais il ne pouvait pas l'interrompre, il ne savait que trop bien que ce genre de tristesse a fendre le cœur devait se soigner en solitaire, loin de tout.

Il s'était désilusionner lorsqu'il a vu que la jeune femme remettait sa cape et se lançait un sortilège pour cacher ses yeux rouges et bouffis. L'observant mettre un faux sourire sur son visage alors qu'elle serrait contre son cœur un magnifique médaillon qui avait l'air à si méprendre d'un or plus pur que du diamant. La laissant passer lorsqu'elle redescendit vers ses dortoirs.

Depuis ce jour, il veille tout les soirs à ce qu'elle ne soit pas à la tour mais lors des vacances de Noël, Severus ne sait comment procédé. La jeune femme a décidé de rentrer chez elle mais le sombre professeur sent qu'il doit la surveiller, son instinct lui dit que quelque chose de beaucoup plus gros se cache derrière ces masques de sourires et ses pleures solitaires à la tour d'astronomie.

Ayant jeté un sortilège sur la maison des Granger pour savoir quand la jeune femme sortait, il eut tout le loisir de la voir s'éclipser en plein milieu de la nuit de sa demeure pour marcher rapidement pour atterrir dans le centre-ville de Londres. Dans un centre-ville ancien et non le moderne que le potionniste connaît. Il la suit jusqu'à arriver devant un cimetière presque à l'abandon. Pourquoi diable une gamine de 14 ans se promène dans un cimetière de Londres en pleines nuit la veille de Noël ? Se demande le professeur inquiet pour la santé mentale de son étudiante.