41. Le rêve de Drago.

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Je regarde les peintures sur les murs se mouvoir, me regarder, chuchoter entre elles sur mon passage. Seul l'un de mes ancêtres osent me sourire. C'est l'oncle de maman, Acturus Black. Il a prit son indépendance via les Black quand ces derniers ont apprit son homosexualité. Je n'ai rien contre cela, de nos jours il y a même des potions permettant au couple de femmes, comme au couple d'homme de concevoir un enfant avec les gênes des deux parents. C'est le seul à avoir un peu de sympathie pour moi et pour preuve il sait quelques choses sur mon compte que les autres ignore. Mon plus grand rêve, c'est devenir professeur des écoles. Pas de Poudlard ! A ça non ! Mon idée est de crée une primaire sorcière où les jeunes enfants pourraient apprendre à compter, à lire, à avoir un semblant d'étiquette même, à se faire des amis tôt, à penser par eux même, à devenir un peu plus autonome que nous le sommes à notre entrée à Poudlard. C'est bien quelques choses qui manque cruellement à notre système scolaire, les moldus sont ingénieux eux, il propose une école maternelle, une primaire, un collège, un lycée et même des écoles supérieurs. Pourquoi ne faisons nous pas la même chose ? Oui, je sais vous avez bien lut. Moi, Drago Malfoy, trouve les moldus ingénieux. Pensiez-vous vraiment que je croyais à toutes ses sornettes sur les sang-pur ? Pas le moins du monde, j'ai apprit à penser par moi-même grâce à ma mère. Celle-ci n'a rien pu faire pour rester en contact avec sa sœur Andromeda alors pour espérer donner fierté à sa grande sœur, elle m'a apprit à penser par moi même. Et me voilà devant ce dilemme Cornélien.

Dire ou ne pas dire à mon père mon souhait de futur métier ?

Il va se mettre dans une fureur monstrueuse, je le sais. Il me voyait ministre de la magie ou au département de la justice ou un autre poste haut placé du ministère, même médicomage renommé. Il pense que mes professeurs sont des personnes idiotes n'étant pas assez doué dans leur branches pour faire carrière, la vérité c'est qu'il se moque même de mon parrain de ce côté là. Ce qu'il ne sait pas, c'est que Sev n'a pas eu le choix, c'était un ordre direct de Dumbledore, quand aux autres je donnerais comme exemple le professeur Chourave. Je n'ai jamais vu un professeur autant aimé enseigner qu'elle, jamais une seule discrimination entre les maisons, elle a toujours distribuer les points en fonction de nos réponses, en fonction de ce que l'on faisait de bien ou de mal. C'est peut-être pour ça que je n'ai jamais entendu la belette gagné un seul point dans son cours.

Je m'éparpille. Je marche donc à travers les couloirs sombres de ce manoir qui me donne froid dans le dos, depuis le retour de Voldemort, mon père est à cran, de plus le seigneur noir vivant dans ma propre maison, il est tout simplement impossible pour moi d'avoir la discussion que je veux avec lui. Je risque de me prendre quelques doloris si je lui dis ce que je veux être, et si Voldemort l'apprend, en plus de me rire au nez, il serait capable de me torturer lui aussi.

Depuis que je suis petit j'ai envie d'enseigner, je me cachais de mon père pour jouer à ce que les moldus appelle « la maîtresse », plus sexiste tu meurs. Je jouais au « maître d'école » avec mes peluches. Je ne veux pas abandonner mon rêve à cause d'un imbécile et d'un mégalomane cherchant à tuer un adoelscent de mon âge qui croient tout les deux en la suprématie du sang. Quel connerie ! Dans mon école, les enfants seront tous égaux ! On pourra même accorder des aides pour les enfants venant de famille défavoriser, oui c'est une bonne idée ça ! Il faut que je me le note quelques parts.

Mes pas me mène jusque la bibliothèque du manoir, espérant de toutes mes forces ne pas y trouver mon père ou Voldemort, je rentre à l'intérieur. Un feu crépite dans la cheminée et mère est assise sur un fauteuil, un bon roman policier moldus en main. Si père la prenait entrain de lire ce livre, elle passerait un mauvais quart d'heure... J'aimerais bien m'enfuir de cet enfer avec elle, mais je sais qu'elle refusera, elle aime père même si je ne sais pas comment elle fait pour aimer cet homme abjecte.

- Drago mon chéri tout va bien ? Me demande-elle en s'apercevant de ma présence.

Je souris simplement et m'assoit au près d'elle, ouvrant le livre que j'ai sous le bras pour bouquiner.

- Un livre sur l'enseignement ? Tu t'intéresses à la pédagogie mon fils ?

Je ne réponds pas, gardant la tête baissé dans mon livre, de peur de croiser son regard plein de déception.

Je la sens bouger légèrement pour voir à quel page j'en suis, je ne la vois pas sourire.

- Cela ne me surprend pas depuis que tu sais parler tu m'as toujours dit vouloir enseigner.

- Vous n'êtes pas déçus mère ? Je demande.

Je suis certain quel peut sentir l'appréhension dans ma voix.

- Bien sûr que non mon chéri, tu dois choisir ta propre voie, celle qui te rend heureux, c'est tout ce que je souhaite.

- Mais père n'est pas de votre avis, je rétorque.

- Ton père peut bien aller au diable. C'est de ton bonheur dont on parle, Potter va bien réussir à vaincre le seigneur et après tu seras libre de faire ce que tu souhaite mon fils.

- Mais c'est maintenant que je veux faire ce que je souhaite ! Je m'exclame en relevant la tête fixant les yeux aciers commun des Black de ma mère.

Sans que je ne puisse faire quoi que ce soit, je la sens pénétrer mon esprit, elle reste une minutes et s'en va. Elle a tout vu, tout mon projet et maintenant j'ai peur qu'elle me rit au nez... Je ne pensais pas mère capable de cela.

A la place de rire, elle me sourit doucement et me dit :

- C'est un magnifique projet mon fils, je vais tout faire pour t'aider à le réaliser et pour commencer, tu vas venir avec moi prendre le thé chez Augusta Londubas ce vendredi.

Je ne comprends pas vraiment pourquoi elle me dit ça maintenant, mais j'ai retenu une chose, elle est d'accord avec mon choix d'orientation. Elle est d'accord pour m'aider à réaliser mon plus grand rêve et elle ne se moquera jamais de moi.

Ce même vendredi quand j'irais avec elle à la partie de thé de la grand-mère à Neville, je serais surprit de voir autant de personne faisant partie de l'ordre du phénix, dont Granger et les jumeaux Weasley. Ces trois là m'ont sourit et sont venus vers moi alors que ma mère à déclarer à l'assemblée.

- Je nous amène un petit nouveau.

Granger à sourit de plus belle et à la place de faire le moulin à parole, elle me laisse digérer le fait que ma mère fait partie du côté de la lumière, que je fais partie de la lumière maintenant. Et surtout qu'en battant Voldemort avec toutes ses personnes réunis je pourrais enfin réaliser mon souhait le plus cher.

- Alors Dragonichou pourquoi...

- As-tu rejoins notre si précieux...

- Ordre du phénix ? Me demande les jumeaux.

Je ne sais pas distinguer lequel est lequel je l'avoue. Je réponds la plus honnête phrase que je n'ai jamais dit devant ses trois là.

- Parce que mon rêve ne pourra se réaliser seulement si Voldemort meurt et que mon père disparaisse...

- On ferait n'importe quoi pour nos rêve n'est-ce pas, dit Granger un sourire digne de Loufoca au visage.

Les jumeaux acquiescent et je ne peux qu'en faire de même. Un dernier sourire est échangé puis les adultes nous appelle pour que la réunion commence...  


Nouveau petit os écrit ce soir même ! J'espère qu'il vous aura plu, n'hésitez pas à m'en donner des nouvelles en commentaire si vous le voulez. Que pensez vous d'un Drago avec un rêve alors ? Prenez bien soin de vous, bisous. 

Ericaly

Os en folie... ou non.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant